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Histoires Agricoles - Hingeon

Histoires Agricoles - Hingeon
Crédit : GAL Meuse@Campagnes

Description

« A quoi ressemblait le village quand tu avais mon âge ? » C’est par cette question d’enfant que débutent nos 3 nouveaux parcours touristiques. Venez découvrir Meeffe, Bonneville et Hingeon sur un parcours de 5km environ.

À chaque point d’intérêt, grâce à des capsules audios, vous pourrez écouter les échanges d’un grand-père avec sa petite-fille à propos de l’évolution de son village et du monde agricole, à travers l’analyse du paysage et les souvenirs des anciens.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 14/01/2022
5 km
2 h
max. 215 m
min. 201 m
22 m
Styles : BaladeDécouverteÀ la campagne
Public : Famille
Thématiques : PatrimoineTourisme de mémoireHistorique

Profil altimétrique

Point de départ

5380 Fernelmont
Lat : 50.52401Lng : 5.0075

Points d'intérêt

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Cœur historique

- GAL Meuse@Campagnes -
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Rue des prisonniers

30 Rue des Prisonniers 5380 Fernelmont
- GAL Meuse@Campagnes -
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Fonds Bolain

20 Rue des Prisonniers 5380 Fernelmont
- GAL Meuse@Campagnes -
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Quartier Saint-Roch

Ce carrefour existe depuis le milieu du 19e siècle, lorsque la voirie de l’actuelle rue Darville est ouverte. Ici, chacun des bâtiments dévoile son histoire, tel que l’ancien café à l’angle raboté, sur votre gauche, ou ce reste de ferme à l’angle sur votre droite. Regardez maintenant attentivement dans l’axe de la rue Darville le pignon qui vous fait face. Il présente trois transformations successives du bâti, réalisées au fil des générations pour gagner de la place dans le logis. Au rez-de-chaussée, un premier niveau en moellons (des pierres non-taillées) correspond à la première édification d’un logis : un tout petit volume, historiquement sans étage, avec une grande pièce unique pour toute la famille. Les murs sont alors faits de torchis plaqué sur des pans de bois, et le tout est chaulé ou enduit ; le toit est en chaume (paille ou roseaux ; qui nécessite une pente de toit plus forte qu’actuellement). Ensuite une rehausse en triangle aigu, en briques artisanales (voyez les différences de coloration et l’aspect un peu rugueux) qui remplacent torchis et bois, mais qui garde la pente forte nécessaire pour le chaume. L’étage n’arrive qu’une ou deux générations plus tard (voyez la différence : la couleur des briques est cette fois plus régulière, grâce à une fabrication industrielle naissante), lorsque la famille nécessite plus de place pour ses nombreux enfants (facilement 8 à 10 au début du 20e siècle). Enfin, un ravalement de façade avec des briques industrielles lisses et régulières dont on ne voit que le côté long. Les ouvertures sont également adaptées avec la disponibilité de châssis plus grands (et double-vitrage) et le changement d’usage du bâtiment : la petite ferme est devenue une maison résidentielle.

25 Rue Saint-Roch 5380 Fernelmont
- GAL Meuse@Campagnes -
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Une journée à la ferme

L’agencement d’une cense wallonne : Une cense wallonne abrite 3 fonctions : le logement du tenancier, le séjour des bestiaux et l’entreposage des récoltes. Son agencement est le résultat d’une longue évolution pour arriver à la configuration idéale : la formation en carré autour d’un fumier. La disposition offre plusieurs avantages : • Une défense relativement efficace contre les pillards. • Une meilleure productivité (gain de temps et économie de manutention) car les différentes composantes de la cense sont réparties de façon plus rationnelle et les distances entre elles sont réduites. • Une surveillance du travail par le tenancier beaucoup plus efficace. • Une économie de terrain dans notre région au sol riche et donc cher. Le logis est souvent placé de façon à ce que les occupants puissent surveiller à la fois le porche d’entrée et ce qui se passe dans la cour. La grange se trouve face à lui. Elle est éloignée en raison du risque d’incendie car, à l’origine, elle était construite en bois, torchis et pisé avec un toit de chaume. Vu l’importance que représente les récoltes, ce sera plus tard, le premier bâtiment qui sera construit en dur (pierre ou brique) après le corps de logis. Les autres bâtiments sont eux aussi répartis autour de la cour : écuries, étables, porcheries et bergerie. Toutes les censes possédaient leur propre four à pain car, avec la pomme de terre, le pain constituait la base de l’alimentation de l’époque. Ce four était souvent construit à l’écart, à nouveau pour éviter les incendies. Dans notre région, ces fermes en carré ont été généralement construites en briques et parfois en pierre pour l’une ou l’autre de Hingeon. Les briques sont souvent confectionnées sur place. L’argile est malaxée aux pieds et mise en forme par ses habitants, un artisan briquetier passant par après pour effectuer la cuisson. Dans notre région, la pierre bleue est le complément de la brique. Elle est utilisée brute pour les fondations, sous forme de moellons équarris pour les soubassements, taillée pour les seuils et les sols, pour les encadrements des fenêtres et des portes. La couverture en chaume des toits est remplacée petit à petit par l’ardoise puis par l’Eternit (ardoise en fibres de ciment).

2 Rue des Volontaires 5380 Fernelmont
- GAL Meuse@Campagnes -
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Campagnes agricoles : les changements

Sans surprise, la terre représente l’activité économique la plus importante de la région. Les grandes exploitations que l’on connait aujourd’hui ne sont à l’époque pas possible car les terres sont très morcelées. Le petit paysan qui ne possède qu’un cheval ne peut mettre en valeur plus d’une « charrue » (unité de mesure qui indique quelle surface on peut cultiver avec une charrue et son attelage), c’est-à-dire 9.46 ha dans le Namurois. Plus souvent, le paysan doit se contenter de 6 à 8 ha. S’il n’en a que 3 ou 4, il doit trouver un autre emploi pour pouvoir faire vivre sa famille. Les fermes moyennes vont jusqu’à 40 ou 50ha. Les grandes, plus rares, peuvent dépasser les 100ha. Le bœuf ou la vache restent les animaux de trait les plus courants. Cet animal est aussi un peu l’unité de mesure de l’exploitation, avec le matériel qui s’y rattache (charrue). Quant au cheval, le belge de trait, s’il travaille tout le jour, ne s’arrêtant qu’à midi pour manger son picotin, il coûte cher à l’achat et à l’entretien. D’autres mesures seront encore longtemps utilisées même après la guerre : le quarteron par exemple. Pour le grain, il y a surtout le muid. Dans les cours de la ferme, on mesure la force au portage des sacs. En 1913, la terre de culture dans le Namurois vaut 3650 francs/ha mais c’est généralement largement dépassé en Hesbaye. C’est environ 2.5 fois le salaire annuel d’un ouvrier, ou 18.000€ aujourd’hui. La richesse foncière est donc concentrée aux mains des plus nantis qui attribuent les locations de terres ou les confient à un régisseur.

12 Rue des Volontaires 5380 Fernelmont
- GAL Meuse@Campagnes -
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Campagnes agricoles : les cultures

Tout au long de ce tronçon, vous voyez à 360 degrés des cultures à perte de vue. Les anciennes cartes nous révèlent que c’était déjà le cas il y a 250 ans entre Hingeon et le hameau de Troka (l’exploitation agricole isolée que vous voyez sur la droite du chemin). Au-delà, ce ne sont des champs « que » depuis 150 ans. Tour d'horizon au prochain arrêt, lorsque vous passerez près d'une petite borne en béton sur votre droite avec la lettre "E" gravée dessus

Chant d'Oiseaux 5300 Fernelmont
- GAL Meuse@Campagnes -
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Tour d'horizon

Avec la borne dans votre dos, regardez en direction d’Hingeon. L’église se situe à l’arrière-plan, complètement masquée par la végétation qui prolifère derrière les habitations au moyen-plan et qui matérialise l’extension du village qui s’est opérée depuis les années soixante. Sur la gauche de ces bâtiments, vous voyez la longueur de rangée d’arbres que vous venez de longer. Pivotez un peu sur votre gauche et vous verrez qu’elle se prolonge encore à travers champs. Cette haie n’est absolument pas historique : elle date des années 80. À côté d’un aspect visuel qui anime le panorama, les haies ont aussi une utilité agricole sur des reliefs de plateau : elles cassent la vitesse des vents (souvent forts et continus en présence de grands espaces dégagés) qui impactent négativement la croissance des céréales. En continuant à tourner sur votre gauche, le panorama s’ouvre à l’arrière-plan sur la vallée de la Meuse. Les pilonnes électriques y plongent pour remonter du côté de la rive droite, dont vous pouvez apercevoir le sommet (par très beau temps on peut voir les parcelles cultivées sur le bord du plateau condruzien). Toujours un peu plus sur la gauche, la végétation se diversifie dès le moyen-plan, avec une vue sur les dernières maisons du hameau de Troka, là où le plateau agricole de Hesbaye s’arrête définitivement. Les grandes cultures laissent progressivement place à une plus grande variété d’occupation du sol : prés, habitats, bois, réserve naturelle. Pour terminer le tour, l’autoroute E42 se devine entre Troka et Hingeon grâce aux lampadaires qui pointent ça et là entre les arbres qui la bordent. Retour sur Hingeon, dont on voit maintenant que la position est spécifiquement en creux, même si le Ri Bolain n’a pas oeuvré aussi activement que la Meuse.

Unnamed Road 5300 Andenne
- GAL Meuse@Campagnes -
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Campagnes agricoles : l'évolution

488 Rue de Troka 5300 Andenne
- GAL Meuse@Campagnes -
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Les moissons

488 Rue de Troka 5300 Andenne
- GAL Meuse@Campagnes -
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Quartier fin du 20ème

Les métiers : - Les artisans : De 1912 à 1940, Hingeon a connu des cordonniers, des menuisiers, des charrons (fabriquant de charriots), des maréchaux-ferrants, un savetier (réparateur de chaussures), un maçon, un ardoisier, des ouvriers pour machines agricoles, un charbonnier, un plombier-zingueur, un peintre, un électricien, un boulanger, un boucher et une scierie. - Les ouvriers agricoles : En 1939, 89 ouvriers agricoles étaient occupés à Hingeon. Soit chez eux (à leur compte personnel) pour la petite culture ou bien dans les fermes pour la grande culture. - Les ouvriers industriels : Toujours à la même période, les ouvriers agricoles gagnaient leur vie en travaillant dans les usines à zinc et à plomb de Sclaigneaux, dans les carrières du long de la vallée de la Meuse, dans les chantiers navals de Namêche et de Beez ou encore aux autres travaux des communes limitrophes. Quelques-uns étaient aussi occupés dans des ateliers et des fabriques d’Andenne et Namur.

39 Rue Lefèvre 5380 Fernelmont
- GAL Meuse@Campagnes -
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Auteur de la donnée

Image GAL Meuse@Campagnes
proposé par GAL Meuse@Campagnes
rue du marais, 11 5300 Seilles Belgique

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