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Histoires Agricoles - Meeffe

Histoires Agricoles - Meeffe
Crédit : GAL Meuse@Campagnes

Description

« A quoi ressemblait le village quand tu avais mon âge ? » C’est par cette question d’enfant que débutent nos 3 nouveaux parcours touristiques. Venez découvrir Meeffe, Bonneville et Hingeon sur un parcours de 5km environ.

À chaque point d’intérêt, grâce à des capsules audios, vous pourrez écouter les échanges d’un grand-père avec sa petite-fille à propos de l’évolution de son village et du monde agricole, à travers l’analyse du paysage et les souvenirs des anciens.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 14/01/2022
5.7 km
2 h
max. 157 m
min. 129 m
39 m
Styles : BaladeDécouverteÀ la campagne
Public : Famille
Thématiques : PatrimoineTourisme de mémoireHistorique

Profil altimétrique

Point de départ

9 Rue de la Brasserie , 4219 Wasseiges
Lat : 50.60959Lng : 5.01896

Points d'intérêt

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Ancienne gare vicinale

5 Rue de la Brasserie 4219 Wasseiges
- GAL Meuse@Campagnes -
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Eglise

- GAL Meuse@Campagnes -
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Cœur historique

4 Rue du Tiers 4219 Wasseiges
- GAL Meuse@Campagnes -
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Quartier des sources

3 Rue du Centre 4219 Meeffe
- GAL Meuse@Campagnes -
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Ferme du prieuré

7 Rue du Tiers 4219 Wasseiges
- GAL Meuse@Campagnes -
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En crocq

12 Rue de Crocq 4219 Wasseiges
- GAL Meuse@Campagnes -
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En Rone

27 Rue de Crocq 4219 Wasseiges
- GAL Meuse@Campagnes -
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Campagnes agricoles

Tout au long de ce tronçon, vous voyez à 360 degrés des cultures à perte de vue. Les anciennes cartes nous révèlent que c’était déjà le cas il y a 250 ans ! En arrière-plan, vous pourrez voir différents éléments marquants qui se détache à l’horizon. Ils ne seront pas visibles à tout moment, soyez donc attentifs ! En direction du sud (plutôt sur votre droite) : des petits monticules de terre couverts d’herbe : les tombes de Seron, des sépultures romaines qui témoignent d’une présence humaine antique. D’ailleurs, le nom de la rue « de Rone » viendrait d’une déformation du mot « Rome » parce que ce sentier permettait de rejoindre une chaussée romaine passant bien au nord de Meeffe ; En direction du nord (plutôt sur votre gauche) : le clocher de l’église marque le cœur fondateur du village. De part et d’autre, quand les blés ou les maïs ne sont pas trop montés, vous décelez quelques maisons qui pointent le bout de leurs toitures, entourées par une abondance d’arbres. Le village s’est donc agrandi là où les terres sont les moins propices aux cultures les plus rentables, tels que les blés et les betteraves. L’ensemble est enfoncé dans les vallons creusés par la Rhée et ses petits affluents qui y ont déposé des sols lourds et humides.

30 Rue de Rone 4219 Wasseiges
- GAL Meuse@Campagnes -
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Tombes de Seron

Les tumuli de Seron sont trois tombes gallo-romaines situées au nord de Seron, hameau faisant partie de la commune de Fernelmont. D'une hauteur moyenne de 6 m sur environ 25 m de diamètre. Ils sont situés au croisement de la rue des Tumuli et du chemin de Hemptinne aux Tombes à 4,5 km au sud de l'ancienne chaussée romaine, dite « chaussée Brunehaut », construite par les Romains pour relier la Gaule à la Germanie. Les lois romaines interdisaient au peuple les inhumations à proximité des habitations, c’est pour cela que les nécropoles étaient établies en pleine campagnes comme ici à Seron. En 1854, des fouilles dirigées par Eugène Del Marmol, Président de la société archéologique de Namur, ont mis à jour une quantité d’objets tels que des pots, cruches, vases et soucoupes en terre mais également des restes d’un ancien cercueil en bois d’environ 1m30, un sesterce d’Hadrien et un certain nombre d’ossements humains calcinés. Ces vestiges ont permis de dater les tombes du 2e siècle. Les tumuli de Seron sont classés en tant que monuments depuis 1978 et repris sur la Liste du patrimoine immobilier exceptionnel de la Wallonie.

11 Rue des Tumulis 5380 Fernelmont
- GAL Meuse@Campagnes -
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Campagnes agricoles (suite)

En direction de l’est (plutôt sur votre droite) : à l’écart du village, quatre sommets de silos à grains se détachent entre les faîtes de toit de trois hangars. Témoignage des besoins de l’agriculture moderne : sans pouvoir dire, d’aussi loin, l’activité précise qui y est installée, c’est la nécessité de pouvoir abriter des surfaces tellement grandes qu’elles ne sont pas disponibles dans le périmètre historique du village. La connexion du site avec la grand route (dont on devine la direction parallèle à l’horizon) laisse supposer qu’il s’agisse d’un lieu de rassemblement et de stockage de la production céréalière des environs. L’isolement permet également de préserver aujourd’hui une certaine sérénité avec le voisinage puisque, depuis les années soixante, les habitants sont de moins en moins connectés professionnellement à l’agriculture. Derrière les trois hangars, des éoliennes rappellent la dépendance énergétique de notre société à des besoins en électricité toujours de plus en plus importants.

Unnamed Road 4219 Wasseiges
- GAL Meuse@Campagnes -
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La Rhée

A table : À l’époque on mangeait beaucoup plus que maintenant, on prenait 5 repas par jour ! Un café et un léger en-cas au réveil, des tartines graissées au saindoux ou garnies de sirop au petit-déjeuner, une soupe à midi, pain et café vers 6h et le repas principal après le travail. La plupart des familles faisaient leur pain elles-mêmes. Elles mangeaient aussi leur propre viande et les légumes de leurs jardins : pommes de terre, carottes, navets, choux, pois et fèves. Les fruits venaient du verger et on en faisait des confitures. Le poisson était inconnu dans les campagnes, à l’exception du hareng saur que l’on grillait. Les plats les plus appréciés étaient le boudin aux choux ainsi que les boulettes et les pâtisseries, gaufres, et crêpes pour le sucré. Sans oublier le chocolat qui se répand en Belgique à cette période. Côté boissons, c’était principalement du café, de l’eau et de la bière que l’on buvait en grande quantité. Aux jours de fête, on multipliait les plats de viande nageant dans des sauces épaisses et arrosés de Bourgogne comme le veut la tradition. On pouvait ainsi passer une journée à table.

35 Rue de la Grande Rhée 4219 Wasseiges
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L'habitat

Cette rue a été construite à partir du milieu du 19e siècle. Les bâtiments de l’époque sont allongés perpendiculairement à l’axe de voirie, telle qu’on le voit bien au numéro 25. Leur côté long est ainsi exposé au sud-est (dans votre dos), pour bénéficier de l’apport calorique du soleil bien nécessaire à une époque où le chauffage central est inexistant. À l’origine, les bâtiments sont des fermes bicellulaires (composées d’un logis et d’une petite étable), le logement de gens modestes qui ne possèdent qu’une ou deux bêtes et un petit potager pour leur subsidence rudimentaire. Ces manouvriers agricoles louent leurs bras aux fermes céréalières du coin qui exploitent les terres du plateau que vous venez de traverser. Prenez le temps d’observer attentivement les matériaux des murs et leur agencement. Dans le pignon, vous voyez un premier niveau en moellons (des pierres non-taillées), comme le sous-bassement côté façade. Ces parties marquent vraisemblablement le contour de la première édification d’un logis : un tout petit volume, historiquement sans étage, avec une grande pièce unique pour toute la famille. Les murs sont alors faits de torchis plaqué sur des pans de bois, et le tout est chaulé ou enduit ; le toit est en chaume (paille ou roseaux ; qui nécessite une pente de toit plus forte qu’actuellement). Le logis est ensuite modernisé quand les finances du ménage le permettent : torchis et bois sont remplacés par des briques artisanales, cuites sur place (voyez les différences de coloration à l’angle du rez-de-chaussée). L’étage n’arrive qu’une ou deux générations plus tard (voyez la différence : la couleur des briques est cette fois plus régulière, grâce à une fabrication industrielle naissante), lorsque la famille nécessite plus de place pour ses nombreux enfants (facilement 8 à 10 au début du 20e siècle). Les ouvertures sont également adaptées selon la disponibilité (des châssis de plus en plus grands ; puis double-vitrage) et selon l’usage du bâtiment (voyez la porte d’entrée actuelle côté étable ; celle d’origine a été partiellement rebouchée et replacée par une fenêtre). Dans le prolongement de ce logis initial, sans doute une petite étable ou un atelier (encore sans étage actuellement). À la suite, une dernière extension d’après-guerre avec des briques industrielles lisses et régulières. En vis-à-vis, de l’autre côté de la cour, on retrouve un bâtiment qui a subi des transformations de matériaux similaires (observez son pignon). L’amplification du volume est, par contre, largement horizontale ici. D’abord le long de la route (moellons et briques artisanales) puis le long de la cours (brique industrielle d’après-guerre : on ne voit que leur côté long). Très certainement liée à l’augmentation du nombre et de la variété d’animaux.

25 Rue de la Grande Rhée 4219 Wasseiges
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Rue du Commerce

16 Rue des Masures 4219 Wasseiges
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Cœur du village

2 Place du Monument 4219 Meeffe
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Producteurs

23 Rue Grande 4219 Wasseiges
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Fin du parcours

Histoire du tram : La première ligne de chemin de fer à desservir la région fut « le tram Zaman » qui reliait Taviers à Ambresin avec un arrêt notamment à Wasseiges. Inaugurée en septembre 1889, elle porte le nom de son créateur le sénateur Joseph Zaman, industriel, gros propriétaire, concepteur et actionnaire des sucreries de Boneffe et d'Ambresin. Dès 1902, les gens des environs surnommeront ce vicinal « la ligne des betteraves » car les betteraviers des communes traversées et des villages voisins utilisaient les wagons du tram vicinal pour transporter leurs récoltes à Eghezée ou Burdinne. C’est seulement vers 1910 que les premiers trams à vapeur arrivèrent à Meeffe, après différents projets avortés. À Namur, le départ se faisait derrière la gare actuelle, sur le boulevard du Nord. La salle d’attente se tenait dans le rez-de-chaussée d’une maison particulière. Au début de la guerre 14-18, la SNCV (Société Nationale des Chemins de fer Vicinaux) engagea beaucoup de chômeur des villages autour de Meeffe pour réaliser les finitions des nouvelles voies et leur évita donc le travail obligatoire au service des allemands. En 1929, le tram eu une fonction supplémentaire pour les agriculteurs. Chaque lundi, il leur permit de conduire le bétail qu’ils désiraient vendre au « nouveau marché aux bestiaux » de Vedrin situé le long des voies. Mais ce n’est pas tout ! Accrochée à la locomotive, une boîte cadenassée récoltait le courrier qu’un facteur venait réceptionner à Namur. Son histoire s’achève progressivement en 1953 quand la SNCB décide de supprimer tous les tramways à Namur et dans sa province au profit de puissants autobus.

11 Rue de la Tannerie 4219 Wasseiges
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Auteur de la donnée

Image GAL Meuse@Campagnes
proposé par GAL Meuse@Campagnes
rue du marais, 11 5300 Seilles Belgique

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