Circuit découverte Trivières

Au début du 19e Siècle, la société du Bois-du-luc, qui avait déjà 5 puits, continue à investir et racheta le charbonnage de Trivières. Deux puits y ont été creusés (Saint-Paul et Saint-Frederic) entre 1898 et 1903, le premier triage lui, est installé en 1904. A l’entrée du siège se trouve une gare pour le personnel qui permet un raccordement du bois du luc à la gare d’houdeng. Dans les années 1930, la société fut victime de la crise et ferma tous ses puits sauf ceux du Quesnoy qui eux, fermeront en juin 1973. Ce fut le dernier charbonnage à fermer dans le bassin du centre. Tout ce qu’il restait du charbonnage a été détruit mis à part le terril et les 2 colonnes. Sources : www.nicau.be charbonnagess.canalblog.com

Il existait à Trivières plusieurs chapelles dont : la chapelle Saint-Anne, la chapelle Saint-Donat, la chapelle Saint Sébastien et la chapelle Notre Dame aux puits. Cette dernière tient son nom du puit qui lui est contigu. Elle fut érigée une première fois vers l’an 1500. Malheureusement le temps et les hommes ont eu raison du petit édifice qui sera détruit au 16e Siècle. Si vous avez la chance de connaitre cette chapelle aujourd’hui, c’est notamment grâce au seigneur de la Hamaide qui l’a rebâtie en 1164. Au fur et à mesure des siècles, la chapelle a été restaurée par : le Baron de Wolf de Moorsel, Mme Marie Weideman en 1942 et ensuite par Mr Jean Estienne qui en fit l’acquisition en 1970 pour ouvrir à nouveau ses portes en 1982. Dans cette chapelle, on peut observer deux pierres sur les murs représentant deux résurrections d’enfants mort-nés en 1615 et 1703. Dans les croyances passées, il était impossible d’enterrer un enfant non baptisé. Pour remédier à ce problème, une cérémonie de « résurrection » avait lieu afin de baptiser l’enfant qui pouvait ainsi être enseveli en terre consacrée. Vous pouvez aussi observer la pierre du seigneur Antoine de Namur, seigneur qui a fait construire la première chapelle au puit pour y accueillir la sainte épine du Christ reçue lors d’un pèlerinage à Jérusalem. Source : Le dernier voyage MMDD Trivieres sa chapelle aux puits, son château 2005 par A-M Marre-Muls LA Louviere tome 3 L’entité

Le village de Trivières était doté d’une église datant du 12e siècle dont il ne reste rien aujourd’hui. L’église telle qu’elle existe aujourd’hui date de 1877. Elle a été restaurée il y a quelques années. C’est Monsieur Jean Estienne, artisan local, qui a réalisé le coq qui a été placé au sommet de l’église en juin 1986.

Le dépôt de tram qui accueillait aussi les trains se situait à l’endroit actuel du restaurant « l’origine ». Les trains de la mine, les trams et les wagons y étaient entretenus. Les trams étaient électriques et les trains de la mine, à vapeur. Ils se réapprovisionnaient en eau au château d’eau du dépôt (les graduations sont toujours visible sur le bâtiment) Les ouvriers et ouvrières avaient le choix entre 2 lignes pour aller travailler : La ligne 36 qui deviendra la ligne 90 et qui actuellement est la ligne 136 TEC, effectuait le trajet : La Louvière – Trivières – Anderlues La ligne 40 actuellement ligne 38 TEC effectuait le trajet La Louviere – Strepy – Trivières.

Ce château a appartenu à Jehan de Namur en 1437. Ensuite, aux de la Hamaide (XVIIe), de la Barre, les ducs et compte de Looz-Corswarem, les Van Broechem (XVIIIe) et enfin de Wolff de Moorsel (XIXe et XXe) LE 2 juillet 1908, Le baron Louis-Edouard-Emmanuel-Ghislain de Wolff de Moorsel, vend la propriété et ses dépendances à la société civile des charbonnages de Bois-du-Luc et Trivières réunis. Le 30 mars 1914, le château sera cédé à la commune de Trivières pour 25000 Francs et les services de l’administration communale y sont transférés. Le 6 décembre 1949, un incendie s’est déclaré au château, ce qui l’a totalement détruit. Il fut reconstruit en 1953 et en 2011, les deux clochetons furent rénovés. Actuellement, le château accueille la bibliothèque, le CERAIC depuis 1997 et les vestiaires des petits paniers du cœur.

(entrer dans le parc) Le kiosque de Trivières était caractérisé par sa toiture en dôme et ses imposantes entretoises grillagées. Le kiosque devenant en trop mauvais état a été démonté. Il était placé en face de l’entrée du château, son emplacement est d’ailleurs encore visible Source : www.dhnet.be

Le moulin, situé à la rue du Quartier du pont, approvisionnait la région du centre en grain. Actuellement ce sont des habitations et prochainement une distillerie « Le moulin du Loup » s’y installera.

Lors des fouilles dirigées par Mr Raoul Waroqué de 1908 à 1910 et par Mme Fayder-Faytmans (musé royal de Mariemont) de 1973 à 1974, plusieurs objets somptueux ont été découverts notamment : un casque en fer unique en Belgique, des épées, une francisque (hache de guerre), des bijoux, boucles d’oreilles, boucles de ceinture,… ainsi que de la vaisselle, de la poterie en céramique et en verre… (Le tout est exposé au Musée de Mariemont) Près de 380 sépultures datant de l’an 480 à 610 ont aussi été découvertes. Sachez que la nécropole Franc de Trivières est la « plus belle » trouvée en Belgique jusqu’à présent. (Anecdote : en 1954, Madame Simone Cambier, qui habitait près du cimetière, voyait des enfants et des chiens jouer avec des os provenant du cimetière. Son fils Freddy Godefroid a alors tout mis en œuvre pour que le lieu soit clôturé) www.musee-mariemont.be/