Le plat de Bourg-d’Oisans offre une mise en jambes appréciable avant la redoutable ascension de ce géant des Alpes de 2646 m. Sans compter qu'il vous faudra déjà franchir le col du Lautaret avant d'atteindre le Galibier. Ambiance haute montagne assurée !
Cet itinéraire est disponible sur le guide "Cyclo en Oisans" (Oisans Tourisme)
Départ / Arrivée : Bourg d’Oisans 720 m
Durée : 6 h
Distance (A/R) : 96 km
Altitude maxi : 2646 m
Altitude mini : 720 m
Dénivelé positif : 1900 m
Pente maximum : 14 %
Cartographie : Michelin Carte Département Isère, Savoie n° 333
ITINÉRAIRE
De Bourg d’Oisans, prendre la direction "Briançon / Les 2 Alpes" par la D1091 jusqu'au barrage du Chambon. Vous traverserez 4 tunnels éclairés sur cette portion, pour votre sécurité, assurez-vous d'être visible.
Arrivé au barrage, continuer en direction de "Briançon / La Grave" jusqu'au col du Lautaret (2058 m).
Du Lautaret prendre à gauche en direction du col du Galibier. Il vous reste 8 km d'une montée soutenue pour arriver au sommet.
Attention aux effets de l’altitude qui peuvent se faire sentir à partir de 2000 m.
96 km
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max. 2642 m
min. 717 m
1900 m
1900 m
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Accessibilité | ||||
Style : Montagne Publics : CyclistesRéservé aux experts/confirmés |
De Bourg d’Oisans, prendre la RD1091 en direction des 2 Alpes - Briançon.
Après la Rampe des Commères, l’accès au lac du Chambon se fait assez facilement.
Continuer vers Briançon - le col du Lautaret par la RD1091.
Traverser La Grave et continuer jusqu'au col du Lautaret.
Au col du Lautaret, prendre à gauche la D902 en direction du col du Galibier (8 km).
Vous venez de relever un défi de 1920m de dénivelé positif. Félicitations !
Saint Arey a été Evêque de Gap de 579 à 614. Issu d’une noble famille gallo-Romaine, il fut ordonné prêtre, puis devint évêque de Grenoble et continua son sacerdoce dans le Trièves, puis à Gap. L'existence de l'église est attestée au moins depuis 1096.Plusieurs légendes ponctuent la vie de l'évêque Saint Arey. La plus célèbre est celle de l’ours : Revenant de Rome en l’an 605, Arey passa le col du Montgenèvre pour se rendre à Gap en passant par Briançon. Dans les bois, son attelage se trouva face à un ours, qui fit fuir l’un des bœufs attelés. Arey ordonna alors à l’ours (ou fit un pacte selon les différentes versions) de prendre sous le joug la place du bœuf disparu. L’animal soumis se laissa harnacher, et, c’est ainsi accompagné d’un attelage des plus originaux que l’évêque arriva à Gap. L’ours fut libéré et partit se réfugier dans les bois voisins. La légende raconte qu’il ne ressortit que le jour de l’enterrement de l’évêque en 614. L’église que nous connaissons aujourd’hui, quant à elle, a été construite en 1840. Sa première pierre bénite par l’évêque, fut posée le 11 mai de la même année. Lorsque la consécration de l’église elle-même fut achevée, on plaça dans le tombeau du maître-autel, une boite en plomb scellée aux armes de l’Évêque, et contenant des reliques de plusieurs saints. Le maître-autel ne fut pas consacré. L’église ancienne avait été placée sous le vocable de Saint-Arey, et c’est le même saint qui est demeuré le patron de la nouvelle église. Peu de temps après sa construction, en 1878, l’église a été visitée. Un texte, dont l’auteur est inconnu, raconte cette visite : « L’église, isolée sur un rocher à plusieurs étages qui domine la Romanche, est à 982 mètres d’altitude ; elle a été reconstruite en 1841 ; elle a la forme d’une croix latine de style ogival. On a conservé le vieux clocher très régulièrement bâti, mais en style roman du XIe siècle. La sonnerie est très jolie, bien que les cloches n’aient pas un poids très considérable. Le portail de l’église est très remarquable ; il a été construit avec une espèce de porphyre à gros grains, pierre rare, trouvée dans le pays. L’intérieur de l’église est très simple, sans décors et sans vitraux ; l’autel est en marbre blanc et assez élégant. Quelques tableaux d’un certain mérite ornent le sanctuaire ; ils représentent Saint-Arey, patron de la paroisse, dans une entrevue avec Saint-Grégoire VII, pape. » Informations issues de : freneydoisans.com/freneytique/ Sources : Associations Coutumes et traditions de l’Oisans / Freneytique — Fonds d’Archives numériques André Glaudas
Le barrage du Chambon a été construit entre 1929 et 1935. En 1918, l'industriel Henri Frédet découvre les possibilités qu'offraient cet espace restreint de 75 m de longueur. Un choix idéal pour réguler le débit d'eau de la Romanche.En 1921, des études démontrent que, par la présence dans le sol de schistes cristallins durs, l'imperméabilité est parfaite. Un potentiel qui retient l'attention, en pleine période de spéculation boursière des années 1920 sur l'hydroélectricité. Malgré la condamnation des villages du Chambon, du Dauphine et de Pariset, les travaux commencent. Pendant la durée des travaux, un téléphérique provisoire a été installé sur 10,5 km de Bourg-d'Oisans au Chambon afin de transporter du ciment et d'autres matériaux plus rapidement. Ce téléphérique était composé de 193 bennes pouvant transporter 250 kg de ciment chacune. 62 pylônes métalliques ont dû être implantés, certains allant jusqu’à 40 mètres de hauteur et espacés de 900m pour supporter un câble en acier d'une longueur de 22,5 km. La mise en eau de la retenue a commencée le 24 avril et finit le 9 octobre 1935. Dès mai 1935, les turbines de l'usine électrique de Sainte-Guilherme furent alimentées. Une prise d'eau dans la vallée voisine du Ferrand a été aménagée pour augmenter les apports en eau.
En montagne
Vue montagne
Oisans Tourisme - 08/04/2024
www.oisans.com
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Du 01/06 au 31/10.
Selon enneigement.
Sous réserve de conditions d'enneigement et météorologiques favorables.
Téléphone : 04 76 80 03 25
Email : info@oisans.com
Site web : www.bike-oisans.com
Références Topo guides :
Cet itinéraire est disponible sur le guide "Cyclo en Oisans" (Oisans Tourisme)
Références cartographiques :
Michelin Carte Département Isère, Savoie n° 333