Passée la Rampe des Commères, l’accès au pied de la montée des Deux-Alpes ne présente pas de difficultés particulières. Montée en 9 km depuis le barrage du Chambon avec une pente à 8 %. La route est large et bien entretenue.
Cet itinéraire est disponible sur le guide "Cyclo en Oisans" (Oisans Tourisme)
Départ / Arrivée (boucle) : Bourg d’Oisans 720 m
Durée : 2 h 30
Distance : 42 km
Altitude maxi : 1663 m
Altitude mini : 720 m
Dénivelé positif : 1268 m
Pente maximum : 10 %
Cartographie : Michelin Carte Département Isère, Savoie n° 333
ITINÉRAIRE
De Bourg d’Oisans, prendre la direction "Briançon / Les 2 Alpes" par la D1091 jusqu'au barrage du Chambon. Vous traverserez 4 tunnels éclairés sur cette portion, pour votre sécurité, assurez-vous d'être visible.
Juste avant le barrage, prendre à droite la D213 direction Les 2 Alpes.
Retour par Bons sur "la route des Travers". En redescendant des 2 Alpes, au bout de 4 km, prendre à gauche vers Bons puis traverser Le Ponteil. Continuez cette petite route étroite jusqu'en bas. Là, on rejoins la D1091 prise à l'aller un peu avant le tunnel de la rampe des commères.
VARIANTE : Par la télécabine de Venosc
De Bourg d’Oisans, prendre la D1091 direction Briançon. Au cinquième kilomètre, suivre la D530 direction la Bérarde. S’arrêter à Venosc pour embarquer à bord de la télécabine, arrivée Les 2 Alpes.
Attention, la télécabine fonctionne uniquement pendant les saisons d'été et d'hiver. Tickets en vente aux caisses des remontées mécaniques.
---
Distance : 8 km
Durée : 50 min
Dénivelé positif : 250 m
42 km
|
max. 1658 m
min. 717 m
1268 m
1268 m
| |||
Accessibilité | ||||
Style : Montagne Publics : CyclistesRéservé aux experts/confirmés |
De Bourg d’Oisans prendre la RD1091 direction Briançon.
Au km 5, continuer la route en montant à gauche dans les gorges de l’Infernet. Dépasser le tunnel de la rampe des Commères jusqu'au Freney d'Oisans.
Continuer sur la RD 1091 jusqu'au barrage du Chambon.
Avant le barrage, prendre à droite la D213 direction Les 2 Alpes.
Continuer en direction des 2 Alpes au rond-point.
Retour sur Bourg d'Oisans par la même route en faisant un petit crochet par Bons et Les Travers.
Prendre à gauche direction Bons, puis Le Ponteil et Les Travers.
On rejoint la D1091 prise à l'aller. Descendre sur la gauche pour retourner à Bourg d'Oisans.
A la fois musée et café, le Chasal Lento est un véritable lieu de vie, de partage, de rencontre et de découverte du patrimoine local situé au cœur du village de Mont de Lans.Au cœur d'un village de montagne, la maison des Arts et des Traditions « Chasal Lento » vous emmène à la rencontre de la vie des gens du pays, à travers leur histoire au fil du temps… des Romains… des colporteurs… de la construction du barrage du Chambon mais aussi des années pionnières qui ont fait la station des Deux Alpes. Le musée vous offre aussi un espace café avec la possibilité de déguster quelques douceurs dans une véritable ambiance de bistrot d’antan. De sa terrasse au point de vue unique, le Café du Chasal vous invite à un moment de détente en mettant à votre disposition un piano en accès libre, une bibliothèque présentant des livres en lien avec le musée, des jeux de cartes et jeux de société, des activités dédiées aux enfants, un accès au wifi... Prenez le temps de remonter le temps en passant un agréable moment au Café-musée, vous y serez les bienvenus.
Saint Arey a été Evêque de Gap de 579 à 614. Issu d’une noble famille gallo-Romaine, il fut ordonné prêtre, puis devint évêque de Grenoble et continua son sacerdoce dans le Trièves, puis à Gap. L'existence de l'église est attestée au moins depuis 1096.Plusieurs légendes ponctuent la vie de l'évêque Saint Arey. La plus célèbre est celle de l’ours : Revenant de Rome en l’an 605, Arey passa le col du Montgenèvre pour se rendre à Gap en passant par Briançon. Dans les bois, son attelage se trouva face à un ours, qui fit fuir l’un des bœufs attelés. Arey ordonna alors à l’ours (ou fit un pacte selon les différentes versions) de prendre sous le joug la place du bœuf disparu. L’animal soumis se laissa harnacher, et, c’est ainsi accompagné d’un attelage des plus originaux que l’évêque arriva à Gap. L’ours fut libéré et partit se réfugier dans les bois voisins. La légende raconte qu’il ne ressortit que le jour de l’enterrement de l’évêque en 614. L’église que nous connaissons aujourd’hui, quant à elle, a été construite en 1840. Sa première pierre bénite par l’évêque, fut posée le 11 mai de la même année. Lorsque la consécration de l’église elle-même fut achevée, on plaça dans le tombeau du maître-autel, une boite en plomb scellée aux armes de l’Évêque, et contenant des reliques de plusieurs saints. Le maître-autel ne fut pas consacré. L’église ancienne avait été placée sous le vocable de Saint-Arey, et c’est le même saint qui est demeuré le patron de la nouvelle église. Peu de temps après sa construction, en 1878, l’église a été visitée. Un texte, dont l’auteur est inconnu, raconte cette visite : « L’église, isolée sur un rocher à plusieurs étages qui domine la Romanche, est à 982 mètres d’altitude ; elle a été reconstruite en 1841 ; elle a la forme d’une croix latine de style ogival. On a conservé le vieux clocher très régulièrement bâti, mais en style roman du XIe siècle. La sonnerie est très jolie, bien que les cloches n’aient pas un poids très considérable. Le portail de l’église est très remarquable ; il a été construit avec une espèce de porphyre à gros grains, pierre rare, trouvée dans le pays. L’intérieur de l’église est très simple, sans décors et sans vitraux ; l’autel est en marbre blanc et assez élégant. Quelques tableaux d’un certain mérite ornent le sanctuaire ; ils représentent Saint-Arey, patron de la paroisse, dans une entrevue avec Saint-Grégoire VII, pape. » Informations issues de : freneydoisans.com/freneytique/ Sources : Associations Coutumes et traditions de l’Oisans / Freneytique — Fonds d’Archives numériques André Glaudas
En regardant le lac du Chambon, on ne se doute pas que cette paisible étendue d’eau, où se reflètent les sommets environnants, cache toute une vie à jamais disparue : les 3 villages engloutis, le Chambon, le Dauphin et Le Pariset.Le Musée Chasal Lento présente cette épisode de l'histoire de la vallée. Derrière le barrage qui domine de 88m le lit de la Romanche, s’étend la surface scintillante de 126 hectares du Lac Chambon. Celui qui vient ici pour la 1ère fois, ne se doute pas que dessous dorment 3 villages : le Chambon sur la commune du Mont de Lans, le Dauphin et Le Pariset sur la commune de Mizoën. Ces villages comptaient à eux 3 une centaine d’habitants. A l’époque gallo-romaine, la voie romaine de l’Oisans, passait vraisemblablement par là. En langue celte, chambon signifiait : boucle, courbe de chemin ou rivière. On est sûr qu’on y passait au Moyen-âge. On l'appelait « La petite route », ce n'est alors qu’un mauvais chemin muletier descendant des hauteurs du Mont de Lans, après avoir contourné l’Infernet. C’était l’itinéraire normal de Bourg d’Oisans à Briançon et aussi un raccourci de 3 jours de marche entre la France et l’Italie. L’origine du hameau du Dauphin remonterait à cette époque. Le Dauphin Humbert 1er y aurait fondé un hospice, comme il y en avait plusieurs sur cette route inhospitalière. Ces trois hameaux, Le Chambon et Le Dauphin sur la rive gauche de la Romanche, Le Pariset sur la rive droite, étaient peu ensoleillés dans leur fond de vallée étroite, froids et très enneigés en hiver. Pourtant, situés sur un replat entre deux zones particulièrement difficiles, ils apparaissaient, à la belle saison, comme une oasis aux voyageurs, et alors ils reconnaissaient les charmes de « La Plaine du Dauphin », verdoyante avec ses jardins et ses arbres fruitiers. Le village du Chambon se trouvait au confluent de la Romanche avec le torrent du Chambon, voila pourquoi les jardins étaient fréquemment inondés. Le village avait sa chapelle et 2 moulins. Le hameau du Dauphin avait 2 auberges : le Fays et l’auberge du Dauphin, haltes incontournables sur cette difficile voie de passage. Enfin, sur l’autre rive rejointe par une légère passerelle en bois, on trouvait le hameau du Pariset, avec ses quelques maisons et sa petite chapelle. Jusqu’à la création de la route, au XIXe s, les habitants ont vécu dans une certaine pauvreté et une solitude relative. Ils vivaient de leurs maigres cultures et élevaient quelques animaux. Les hivers étaient longs alors les hommes valides s’expatrient pour pratiquer le colportage. Les échanges se faisaient surtout avec le Briançonnais. Les habitants préférent les contacts avec cette région plutôt que de descendre le cours de la Romanche. D’ailleurs, les patois étaient différents de part et d’autre de l’Infernet. Mais, malgré sa fragilité et ses dangers, ce mauvais chemin est fréquenté : commerçants, colporteurs, et surtout, militaires. De tous temps, cette petite route a été empruntée par l’armée, qui appréciait le raccourci, en cette zone frontalière. C’est probablement pour des raisons de stratégie militaire que Napoléon 1er conçut de grands travaux routiers à travers le Dauphiné et créa la Grande Route. En 1852 la route est enfin carrossable et les villages se développent. L'auberge devient un relais routier, l'école du Dauphin accueille plus d'enfants... puis le chemin de fer met un frein à la fréquentation de la route. Dans un livre, l'ancienne insitutrice évoque le gigantesque projet qui va bouleverser ce petit coin de terre. Mais ce sera le dernier, car il clora définitivement l’existence des trois hameaux :le Barrage du Chambon, à l’époque, l’un des plus grands, et le plus haut d’Europe. Les premières études commencent en 1921 et rencontrent un certain scepticisme auprès de la population. Mais le projet aboutit et les travaux commencent en 1928. La mise en eau a lieu en 1935. Sur l’histoire du gigantesque chantier, la cohabitation avec les ouvriers, les dernières années des villages, puis les adieux définitifs, le départ, la montée des eaux, bien des souvenirs ont été écrits, aussi documentés et émouvants les uns que les autres.
Le barrage du Chambon a été construit entre 1929 et 1935. En 1918, l'industriel Henri Frédet découvre les possibilités qu'offraient cet espace restreint de 75 m de longueur. Un choix idéal pour réguler le débit d'eau de la Romanche.En 1921, des études démontrent que, par la présence dans le sol de schistes cristallins durs, l'imperméabilité est parfaite. Un potentiel qui retient l'attention, en pleine période de spéculation boursière des années 1920 sur l'hydroélectricité. Malgré la condamnation des villages du Chambon, du Dauphine et de Pariset, les travaux commencent. Pendant la durée des travaux, un téléphérique provisoire a été installé sur 10,5 km de Bourg-d'Oisans au Chambon afin de transporter du ciment et d'autres matériaux plus rapidement. Ce téléphérique était composé de 193 bennes pouvant transporter 250 kg de ciment chacune. 62 pylônes métalliques ont dû être implantés, certains allant jusqu’à 40 mètres de hauteur et espacés de 900m pour supporter un câble en acier d'une longueur de 22,5 km. La mise en eau de la retenue a commencée le 24 avril et finit le 9 octobre 1935. Dès mai 1935, les turbines de l'usine électrique de Sainte-Guilherme furent alimentées. Une prise d'eau dans la vallée voisine du Ferrand a été aménagée pour augmenter les apports en eau.
Village résidentiel et chef lieu de la commune, porte d’entrée de la station des 2 Alpes (relié par télésiège), ce village typique de l’Oisans allie les joies de la montagne tout en faisant profiter du calme et de l’authenticité de son environnement.Ses habitants, les Lentillons, vous proposent la visite des rues anciennes et du musée des traditions et des arts « Chasal Lento » situé dans l’ancien presbytère de l’église. En empruntant le « chemin des serres », vous pourrez découvrir depuis une table d’orientation, un point de vue unique sur le lac du Chambon (retenue hydroélectrique) et la vallée de la Romanche ainsi que « le grand pic de la Meije » qui culmine à 3982 mètres. Mont-de-Lans c'est aussi plusieurs hameaux : Bons : hameau fleuri où l’on peut voir la maison du colporteur et visiter la chapelle datant de 1893. A quelques minutes, sur l’ancienne voie Romaine, une insolite et majestueuse œuvre, taillée dans le rocher et inscrite au catalogue des monuments historiques : la Porte Romaine. La Vierge de Bons, petite statuette qui ornait vraisemblablement une niche d’oratoire est exposée au Musée Chasal Lento. Cuculet : blotti sur son « Cuq » (croupe rocheuse) et très bien exposé. Partez à sa découverte en empruntant la route qui défile devant les ruines d’un ancien moulin tout en écoutant le chant de la cascade de la pisse. Il a la fierté d’avoir abrité dans sa chapelle une magnifique statue en albâtre datant du 16ème siècle et représentant la Vierge, classée monument historique et maintenant exposée au musée du village. Le Ponteil : avec ses vieilles maisons accrochées à flanc de montagne, il est le carrefour de chemins dits autrefois d’exploitation et devenus aujourd’hui sentiers de randonnée ; on peut accéder ainsi aux ruines du « Châtelard », aux anciennes mines de charbon de la Molière, aux Posettes pour rejoindre les hameaux environnants. Les Travers : une petite route taillée dans la roche au lieu-dit « le grand rocher » vous amène à l’embranchement des Travers puis serpente au milieu d’un épais bois de fayard. C’est un versant de montagne, « oasis de fraîcheur et de verdure » en été, où se trouvent une dizaine de lieux dits reliés par une voie toute en lacet ce sont : les Cros, la Rollandière, la Faurie, le Pénail, les Eymards, les Hugues, la Baronnière, les Touches, la Rivoire, le Garcin sans oublier le Sappey, réserve de vie sauvage, village abandonné d’où l’on découvre un magnifique panorama.
En montagne
Vue montagne
Oisans Tourisme - 08/04/2024
www.oisans.com
Signaler un probleme
Du 01/05 au 31/10 : ouvert tous les jours.
Téléphone : 04 76 80 03 25
Email : info@oisans.com
Site web : www.bike-oisans.com
Références Topo guides :
Cet itinéraire est disponible sur le guide "Cyclo en Oisans" (Oisans Tourisme)
Références cartographiques :
Michelin Carte Département Isère, Savoie n° 333