Rando sport " Découverte de Brignais "

Dans cette ancienne propriété du peintre lyonnais Anthelme Bergeron, devenue parc municipal, vous pourrez flâner, vous promener et découvrir les multiples espèces d'arbres centenaires ou encore pique niquer au bord de l'étang.

Composé d’une mosaïque de paysages diversifiés (boisements, rochers, vergers, cultures,…), il héberge des espèces animales et végétales rares et abrite d’imposants vestiges de l’aqueduc du Gier, ce qui lui confère une valeur patrimoniale exemplaire.L'Espace Naturel Sensible de la Vallée en Barret s'étend de part et d'autres du Garon et de son affluent, le Furon, pour constituer un des sites les plus remarquables de l'ouest lyonnais sur les plans écologiques et historiques (vestiges de l'Aqueduc romain du Gier). Ce site de 909 ha est constitué de plusieurs entités écologiques - bocages et prairies humides, affleurements rocheux dans les zones de vallon boisés - abritant des espèces animales et végétales protégées. La Charte de bonne conduite pour les usagers du site, signée en février 2009, est disponible à l’Office de tourisme.

Il s’agit du pont-siphon (21m de hauteur et 23 arches) qui correspond au siphon du Garon réalisé pour franchir la Vallée du Garon profonde de 115m et large de 1200m depuis Soucieu-en-Jarrest jusqu'à Chaponost. Ce pont portait 10 tuyaux juxtaposés.Le siphon commence au réservoir de chasse situé sur Soucieu-en-Jarrest (site de la Gerle) et se termine au réservoir de fuite sur Chaponost (site de la Gagère). Les arches présentent de l'autre côté du Garon (sur Brignais) sont en propriété privée.

L'aqueduc est ouvrage hydraulique remarquable, témoin de l'ingéniosité des Romains. Ici le canal est soutenu par un mur et des arches. La forme d'une d'entre elles lui a valu le surnom du chameau.Avec 86 km, l'aqueduc romain du Gier est le plus long aqueduc apportant de l'eau dans la capitale des trois Gaules "Lugdunum", au temps des Romains. Il captait l'eau de source dans le massif du Pilat à 405 mètres d'altitude pour amener de l'eau sur les hauteurs de la colline de Fourvière. Pour épouser la sinuosité de la courbe de niveau, il a fallu faire appel à différentes formes d'ouvrages : aérien pour pouvoir traverser les vallons par des ponts comme ici, en souterrain, ou si la dénivellation était trop forte par des ponts-siphons, épousant le profil du vallon comme ici pour traverser la vallée du Garon.

Venez découvrir cette belle église du XIXe siècle : sa cloche classée, datée de 1492, ses remarquables boiseries, son orgue et ses vitraux ainsi que le nouveau chemin de croix monumental composés de 14 tableaux marouflés directement sur le mur de la nef.Consacrée à Saint-Clair (590-660), patron des aveugles et des mal voyants, ses premières fondations datent de 1859. Elle fut édifiée à la place de l'église de l'époque féodale et de l'ancien cimetière. C'est grâce à une souscription publique et des fonds de la commune que cette église a pu voir le jour. L'architecte Clair Tisseur, né à Ste-Foy-lès-Lyon (auteur du Littré de la Grande Côte et plus connu sous le pseudonyme de Nizier de Puitspelu) et l'abbé Rival, curé de la paroisse, président à la construction de l'édifice. Les travaux s'achèvent en 1862. Le bâtiment constitue, tant par son architecture que par son ameublement, un remarquable ensemble du style ogival du XIIIe siècle, remis au goût du jour au XIXe. Les boiseries (la chaire, les confessionnaux ainsi que les stalles du choeur) sont l'oeuvre du sculpteur lyonnais Aubert. La cloche, qui date de 1492, a été classée à l'inventaire des Monuments historiques le 27 novembre 1995. Construit en 1972 par les facteurs jurassiens, Hartmann et Deloye, pour le monastère des religieuses bénédictines de Pradines (près de Roanne), l'orgue y resta en service jusqu'en 1995. Mis en vente, il fut acquis par les Amis de l'orgue de Brignais, en partenariat avec la commune. C'est un instrument déjà important (20 jeux). Ses dimensions lui permettent de s'intégrer harmonieusement dans le transept ouest de l'église. Sa restauration a été confiée au facteur Hervé Clénet, de Bectave-Aguin (Gers) et à son assistant Jean Boissonade de Séverac l'Eglise (Aveyron). Le montage, après restauration, a été effectué par Jean Boissonnade, assisté de Maurice Crouzet et Jean-Marie Royet, de Brignais. Les vitraux : les cinq grandes verrières du choeur ainsi que les 8 plus petites des chapelles latérales furent exécutées par Monsieur Mauvernay, verrier de Saint-Galmier. Les rosaces représentent, l'une les vertus de la Vierge, l'autre les vertus de Saint-Clair. Les vitraux des basses nefs représentent des scènes de la vie chrétienne. Les dessins furent exécutés par l'abbé Rival.

14 peintures ont été réalisées en atelier par Patrick Marquès puis marouflés sur les murs de l'église par la Cité de la Création en 2012. Une belle représentation contemporaine et expressionniste de ce Chemin de Croix monumental vous est présentée.La matière première du projet fut le fruit d’échanges et partages, très riches, avec toutes personnes volontaires, de la paroisse de Brignais et d’ailleurs … Peintures à l’huile sur toiles, réalisées en atelier, puis marouflées sur les murs. La couleur semble alors rayonner dans l’espace, comme le chant des âmes, depuis la profondeur historique de l’église, témoin des quêtes spirituelles des hommes …