Aidez-Loulou

Durant une nuit paisible louviéroise, Loulou a été capturé par Louf. Ce dernier a emmené notre louveteau dans une autre dimension afin de s’en débarrasser à tout jamais et ainsi régner sur la ville de La Louvière. Le but de notre méchant est de terroriser notre cité : école le week-end, suppression des activités touristiques (musées, théâtres, etc.), confinement des habitants dans le but d’avoir la ville à lui seul. Heureusement, Loulou a semé tout au long du parcours des indices afin de contrer le mauvais sort de Louf. Les louviérois sauront-ils trouver le code magique afin de libérer Loulou et tous ses citoyens ? Les amis ! C'est moi ! Loulou ! Je vous parle depuis une autre dimension ! Il fait froid, je suis tout seul et j'ai peur ... Afin de me libérer, j'ai glissé dans chaque texte un indice qui vous aidera à trouver le code magique et à briser cette dimension ! Observez bien les mots en MAJUSCULE et reliez-les à la fin. Je compte sur vous !

Savez-vous que ce bâtiment, situé à la rue des AMOURS, était autrefois une piscine ? Parmi ses 9000 estampes et ses 2000 affiches, le musée représente 1640 artistes contemporains belges et internationaux. Vous y découvrirez un art moderne et contemporain datant principalement de la deuxième partie du XXème siècle. La collection du musée contient une large variété de procédés utilisés allant d’une technique traditionnelle aux nouvelles technologies. Si vous y entrez, vous trouverez à l'entrée l'œuvre de Pierre Alechinsky, qui est actuellement exposé au musée ! J'allais oublier de vous dire, vous connaissez la boutique Brock'n'Roll ? C'est un magasin situé à 33, rue Hamoir mais aussi une galerie d'art. La créatrice, Leslie Leoni, est aussi dans la gravure !

L’assiette cassée fait directement référence à l’Entreprise Royal Boch qui est l’activité faïencière la plus importante de la ville à l’époque industrielle. Cette œuvre de Lucile Soufflet représente le déclin de l’Entreprise mais également le côté surréaliste du pays Le Centre Céramique Keramis, quant à lui, se trouve à la rue Keramis et a ouvert ses portes le 8 mai 2015, afin d’entretenir l’histoire, la CULTURE et les méthodes de fabrication de cette manufacture faïencière.

Les fondateurs de la pensée « Bul » sont Pol Bury et André Balthazar, deux artistes louviérois. En 1957, la maison d’édition est fondée avec la première revue. Depuis mars 2009, nous pouvons retrouver dans cette maison de maître du XIXème siècle, les archives de la pensée « Bul ». Plus de 300 titres sur une période de 26 ans (1957-1983), sont à découvrir. Le symbole de centre d’archives est un escargot. En effet, la coquille de celui-ci représente tous les collaborateurs (plus de 700) qui ont contribué à cette aventure. Leurs noms, pseudonymes, etc. sont recroquevillés en une seule et même coquille. Même si cet animal n’est pas le plus à la MODE, il reste symbolique pour ce centre d’archives.

À droite du théâtre communal, se trouve le musée « Ianchelevici ». Depuis 1987, vous pouvez découvrir, à l’intérieur, plus de 200 sculptures et 2000 dessins de l’artiste roumain, Idel Ianchelevici. Cet artiste du XXème siècle a laissé plusieurs traces dans la ville comme l’œuvre « l’Appel » qui figure à l’entrée de la ville de La Louvière. Vous pouvez également observer le célèbre monument de la paix au milieu de cette place. Le Mill organise également des expositions temporaires et c’est d’ailleurs de là que vient ce fameux personnage, nommé « Le Loup blanc ». Ce loup a été conçu par l’artiste originaire de Steenkerque, Claire Kirkpatrick. Cette dernière était fascinée par les loups et a pu les exposer en 1991-1992. Cette statuette de bronze et non de FER mesurant40cm, n’est autre qu’une caricature de l’ancien bourgmestre louviérois, Michel Debaugue. Enfin, l’artiste a également fait parler d’elle à travers sa sculpture, car celle-ci a donné naissance aux masques du peuple des loups de la deuxième version du célèbre spectacle « Décrocher la lune ».

Quel est l’un des événements les plus BRUYANTS et attendus par les louviérois ? Son carnaval ! Chaque année, vous êtes des milliers à venir chasser l’hiver avec les « gilles ». Le carnaval « le Laetare », qui veut littéralement dire : « réjouis-toi », est une tradition vieille de 150 ans. « L’avant-dîner » de Robert Michiels, sculpteur louviérois, représente des tamboureurs du dimanche matin lors du carnaval. Cet artiste est également l’auteur de plusieurs œuvres que l’on peut apprécier à l’hôpital de Tivoli. « Solidarité » est située devant l’hôpital tandis que « Le Fil » est situé à l’intérieur du même établissement.

Cet édifice atypique où vous pourrez goûter à la GASTRONOMIE italienne, n’est pas seulement une cantine traditionnelle, c’est également un lieu de mémoire. En effet, ce lieu était autrefois l’endroit dans lequel, en 1947, 223 ouvriers immigrés italiens sont venus s’installer. Le musée retraçant l’histoire de l’immigration de la région du Centre est accessible gratuitement.

Au XIXème siècle, durant cette période industrielle, la ville devait remédier à un moyen fonctionnel afin de relier la Meuse et l’Escaut. En 1882, les travaux du canal du Centre débutent et celui-ci sera finalement inauguré 35 ans plus tard, en 1917. La liaison entre la France, les Pays-Bas et le port d’Anvers était donc réalisée. Lors de cet investissement, les ingénieurs se sont bien rendu compte qu’un « souci » de terrain posait un problème. En effet, entre les villes de Mons et La Louvière, on y observait une faible quantité d’eau et, surtout, une différence de 68 mètres du niveau de celle-ci. La réponse au problème était, donc, de construire 4 ascenseurs hydrauliques pouvant supporter une masse de 300 tonnes. Même si le fonctionnement n’était pas très RAPIDE, pour l’époque, c’était déjà une innovation. Il est possible de s’aventurer dans la salle des machines qui se trouve au pied de cet ascenseur !

Si vous regardez sur votre droite, vous observez l’ascenseur funiculaire de Strépy-Thieu. Celui-ci peut supporter une masse de 1350 tonnes. Le chantier a été mis en marche en 1982 pour être inauguré 20 ans plus tard, le 30 août 2002. Les péniches transportent de la marchandise correspondant à l’équivalent de 60 camions et même si un camion se déplace plus rapidement, la péniche est moins polluante, moins couteuse et moins dangereuse. Cependant, ce nouveau monument permet de gagner du temps par rapport à ses ainés étant donné que les bateaux montent en une seule fois au lieu de quatre. Du haut de ses 117 mètres, il est, jusqu’à aujourd’hui, l’ascenseur le plus grand d’EUROPE. Les 4 ascenseurs hydrauliques ont été déclarés au patrimoine de l’Unesco en 1998. Au 8ème étage de l’ascenseur, depuis 2019, il est possible de visiter une exposition sur l’histoire de la batellerie affichant les différentes époques de la navigation intérieure, son aspect développement durable. Cette exposition est destinée au grand public.

Vous voici sur la Place de Strépy, où vous pouvez admirer la Ferme Delsamme. Dans cette ferme, seuls des produits bio et locaux sont vendus. Ils revendiquent le maraîchage agricole et s’opposent à l’agriculture industrielle. Mis à part des fruits et des légumes, vous trouverez également de ce petit commerce du fromage ou encore du VIN. L’esprit de la ferme est le 0 déchet et c’est dans ce cadre que certains ateliers sont organisés dans le but de partager leurs bons plans écologiques. L’autre aspect intéressant de ce domaine agricole est son projet de centre d’insertion socio-professionnelle. Avec le soutien du CPAS, cet endroit est également une source sociale quant aux demandeurs d’emplois mais pas seulement, également les personnes souffrant d’une « misère » sociale.

Entre 1930 et 1940, à la suite de plusieurs effondrements miniers, les étangs de Strépy sont apparus. Cette réserve est riche en biodiversité et possède une partie (Natura 2000) protégée qui n’est pas POLLUÉE. Aux étangs vous pouvez aussi pêcher, vous balader, vous abreuver au Chalet des étangs ou encore vous éclater sur l’aire de jeux.

L’ancien site minier vous propose des activités autour du patrimoine de l’histoire minière et de l’écologie. C’est un village entier et CAPITAL qui est resté intact ! La conservation de ses bâtiments industriels, sociaux, festifs, culturels et religieux, vous permet de vous plonger dans l’univers de ces familles qu’on surnommait les « gueules noires ». C’est l’une des plus anciennes houillères de Wallonie. Cette société de charbonnage est restée en fonction de 1635 à 1973. Vous découvrirez le fonctionnement d’un charbonnage, les mutations technologiques, les dangers de la vie minière et les conditions de travail de ces familles venant de partout : Belgique, Italie, Maghreb, Turquie, Grèce, Espagne, Pologne, etc. Depuis 2012, le site a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est également envisageable de découvrir la vie à Bois-du-Luc d’un point de vue « nature ». En effet, il est possible de gravir des terrils boisés ou de parcourir, à vélo, un circuit qui relie la culture à la nature. Les amis, maintenant que vous avez récolté tous les indices, reliez-les ! Sur la Place Jules Mansart, le code est écrit sur une des nombreuses dalles, photographiez-le et montrez-le à la Maison du Tourisme. Courage, je sais que vous pouvez le faire !