Trek Alpes - Tour du massif du Queyras - 8 jours - En refuge / gîte

Ca y est ! Ca commence ! Le bonheur à l'état pur. On part le matin de Ceillac, entouré par les montagnes. Difficulté : EFFORT 4/5, TECHNICITÉ 2/5, RISQUE 3,5/5 ⚠ J'ai estimé l'effort, l'outil de calcul de la FFR ne marchant pas sur le GPX ➡ On longe le ruisseau vers le nord-est pour ensuite rejoindre le GR58 sur la gauche ➡ La montée commence doucement et va vite s'accentuer fortement. Direction le col des Estronques (3), on ne peut pas se tromper. Mesurez la consommation de votre eau. Vous allez transpirer ! ➡ Arrivé au col des Estronques (3), si ici vous n'en pouvez plus, continuez sur le GR58. Sinon, vous pouvez enchaîner avec notre variante (correspondant au tracé de cet itinéraire). Vous passez par la crête de la tête de la Jacquettes (4) ➡ PAUSE MANGER : on s'est trouvé un coin tranquille dans la crête de la Jacquettes (4), y'a que l'embarras du choix pour manger devant une vue magnifique. ➡ Direction crête de la Blavette jusqu'à la pointe des Marcelettes. Continuer jusqu'au pic Cascavalier. Tout le long la vue est indescriptible, rien que pour ça c'eut été dommage de descendre directement au GR58 ! ➡ Une fois ici, faites très attention, la partie technique est là : la descente est vertigineuse (5) et semble ne jamais se terminer. Profitez des quelques vues sur Saint-Véran et ses alentours. ➡ Une fois en bas de la descente type "montagne", vous n'allez pas tarder à rentrer dans la descente type "forêt"... Et tout en bas l'entrée à Saint-Véran par un pont de bois. ➡ Juste après le pont de bois, il y a un passage sur la droite à une centaine de mètres. Et vous allez vite le comprendre : il vous reste une dernière montée. Celle vers le gîte Gabelous, qui n'est pas du tout situé en bas ;-) ➡ Vous voilà arrivé au gîte ! Reposez-vous bien et regardez bien votre carte IGN pour avoir le lendemain bien en tête. Suite "☀ Jour 2 - Saint-Véran ➡ Refuge Agnel"

Deuxième jour. Ça fait déjà mal aux pieds. Mais on y croit, on prend le plie. On s'est bordé d'anti-ampoules, on s'est gorgé de bières. Allons-y ! Difficulté : EFFORT 3/5, TECHNICITÉ 2/5, RISQUE 2/5 ⚠ J'ai estimé l'effort, l'outil de calcul de la FFR ne marchant pas sur le GPX ➡ On sort de Saint-Véran vers le sud-est pour arriver à une sorte de parking / petite placette. le GR58 part sur la droite dans un chemin qui descend légèrement. ➡ A partir de là on suit le gr58 tranquillement jusqu'à la chapelle de Clausis. Pas de difficulté particulière. On traverse un joli pont, le "Pont vieux". Attention aux VTTs qui descendent à fond les ballons. ➡ Arrivée à la chapelle de Clausis, on prend direction sud-est-est vers le refuge de la Blanche (accompagné du lac de la Blanche !). ➡ PAUSE MANGER : On a décidé de s'arrêter manger au lac de la Blanche ➡ On a décidé de sortir du GR58 ici pour ne pas aller directement au col de Saint Véran (8), mais aller voir les lacs Blanchet inférieur et supérieur. On prend pour ça la variante qui part vers le sud, montante le long du gros rochet qui fait face au lac de la Blanche. ➡ Une fois au lac Blanchet inférieur, on ne s'arrête que très peu et on enchaîne vers le supérieur. Et on a bien fait : beaucoup moins de monde et le lac est propice à la baignade (attention toutefois, c'est froid) ! ➡ Ici faites attention à la trace sur la partie signalée (7) jusqu'à l'arrivée au col de saint Véran. On est complètement hors sentier car on s'est trompé, et le temps était tellement catastrophique (gros grelon qui nous tombait dessus) qu'on a dû s'abriter. Si vous avez le choix entre la gauche et la droite. Préférez la droite. Il faut arriver le plus vite possible sur l'arrête, sur laquelle il y a forcément un chemin qui vous mènera au col de Saint-Véran (8) ➡ Une fois au col de Saint-Véran (8), vous devez prendre vers le nord, direction col de Chamoussière (10). Peu après votre départ, deux choix : un chemin à gauche qui passe à côté du pic Caramatran (9). Ou à droite, si vous voulez faire comme nous et que vous avez de l'énergie à revendre : c'est le chemin vers le pic Caramtran (9) ➡ Une fois en haut, profitez ! Belle vue sur le côté italien. Y'a plus qu'à redescendre vers le col de Chamoussière (11) ➡ Une fois au col de Chamoussière (11), c'est une grande boucle jusqu'au refuge Agnel. Essayez de prévoir pour y arriver à 18h au plus tard. ➡ Une fois arrivée, cherchez à vous faire accueillir par le patron, il vous montrera votre chambre. Ne tardez pas à aller vous doucher ! Le repas arrive rapidement. Suite "☀ Jour 3 - Refuge Agnel ➡ Gîte de la Monta"

Début du troisième jour. Avec comme cible, le Pain-de-Sucre (13) ! Va y'avoir des moments où faudra ranger les bâtons, c'est moi qui vous le dit ! Difficulté : EFFORT 3/5, TECHNICITÉ 4/5, RISQUE 3/5 ⚠ J'ai estimé l'effort, l'outil de calcul de la FFR ne marchant pas sur le GPX ➡ On commence par le Col Vieux (12) situé à l'est du refuge Agnel. On y monte en lorgnant du coin de l’œil le Pain-de-sucre (13) qui est (si si, c'est bien lui) le gros pic abrupte sur notre droite. ➡ Une fois au col Vieux (12), préparez vous psychologiquement. Si certains sont blessés, mieux vaut qu'ils attendent ici. Vous pouvez éventuellement y poser les sacs avant de monter si vous vous sentez en confiance. ➡ Direction le Pain-de-Sucre (13) ! Une première montée facile. Puis ensuite il vous faut choisir un chemin. On a pris celui de droite. La dernière partie est souvent peu marquée / à 4 mains. Soyez attentifs au chemin à prendre, aux traces de pas d'autres personnes. Il y a plusieurs passages. Passez à 4 points d'appui (mains & pieds) quand vous vous sentez bloqué. Une fois en haut, c'est que du kiff ! ➡ La descente peut se faire par le même chemin, mais on en a repéré un autre, du côté qui fait face à la crête de la Taillante. La descente s'est plutôt bien mieux passée que la montée. Et on refait le chemin inverse jusqu'au col Vieux (12) ! ➡ Direction les lacs Foréant et Égorgéou. On passe devant le premier, et on s'arrête plutôt au deuxième, plus propice. Les lacs sont magnifiques, mais on est pas loin du refuge, lui-même accessible en voiture... Donc y'a plein de monde. Faudra pas s'étonner ! ➡ PAUSE MANGER : On se pose le long du lac Égorgéou. Mon camarade y pique même une tête. On sait pas trop si on a le droit d'ailleurs, ahem... ➡ On redécolle, dernière partie jusqu'au gîte de la Monta. Pas vraiment de difficulté, on est vite arrivé et bien accueilli ! On notera le mannequin en plastique posté devant le jardin. Il est indispensable de faire un selfie avec ! Suite "☀ Jour 4 - Gîte la Monta ➡ Gîte Ancolie Bleue (Abriès)"

Quatrième jour. Une belle montée, et après des belles vues et une descente tranquille jusqu'à Abriès. C'est parti ! [ℹ] On a choisi de faire la variante GR58, mais on aurait bien aimé essayé de gravir la Tête du Pèlvas, si vous êtes bien en forme, lancez-vous :-). Attention ce sera plus long ! Difficulté : EFFORT 2,5/5, TECHNICITÉ 2/5, RISQUE 2/5 ⚠ J'ai estimé l'effort, l'outil de calcul de la FFR ne marchant pas sur le GPX ➡ Ça commence pas mal, on démarre sur une variante du GR58 (le GR58 étant direct verse Abriès, et continue en fond de vallée). Le chemin de départ est juste à côté de la Monta, à l'ouest. Toutefois faites bien attention à repérer le chemin vers le la variante qui traverse le torrent de la Chapelle (15), si vous continuez tout droit (comme nous), vous allez monter trop haut... et puis faut faire demi-tour... et puis on perd beaucoup de temps ! ➡ Une fois le bon chemin trouvé, la montée est longue (900m deniv.+) mais le décor change beaucoup et la montée est très agréable (on passe notamment par les Bois du Châtellard, de quoi prendre un peu de frais). [ℹ] Petite anecdote : les pierres verdâtres que vous allez croiser sont constituées de serpentine, c'est un minerai endémique à la région du Queyras. Il paraît même (une habitante qui se promenait m'en a parlé) qu'a la commune de Le Roux, un sculpteur utilise exclusivement cette pierre. ➡ A force de monter, vous allez arriver sur la crête du Peyra Plata, petite photo sur le sommet de la Lauzière (2576m), et on continue le long de la crête de Gilly. ➡ PAUSE MANGER : Avant d'entamer la descente, on trouve des espaces de verdures très agréables pour manger. Allons bon, on s'installe, on ouvre le Jésus, on s'en coupe des gros bouts, et on observe la Tête du Pèlvas à l'est. ➡ Le ventre rempli, on entame la descente par la Collette de Gilly. Le Gilly sur la carte n'étant qu'une grosse colline, on décide de continuer notre chemin en reprenant le GR58 officiel vers le nord-est ➡ Le chemin ici devient maintenant une grande boucle descendant jusqu'à Abriès, à travers les bois. On y croise des vaches, des belles vues. Le chemin est sympa, bien que pas le plus transcendant du voyage. ➡ Arrivée près d'Abriès, belle vue sur le village. Une fois arrivée en bas, on voit une barrière au loin devant nous, qui longe la rivière. Un panneau ? On va voir ce qui est écrit sur ce dernier ... "Ancolie Bleue ➡ " (16). Bon, on va pas avoir trop de mal à trouver le gîte, c'est tout indiqué ! ➡ On est arrivé assez tôt, le patron -super sympa- nous accueille, nous conseille sur les magasins. Les chambres sont tip top. On lance la lessive, on fait sécher, douche, et on part au centre ville. ➡ On doit racheter des barres énergétiques, des bâtons de marche pour mon ami, un protège sac pour moi. Tout est trouvé. Le magasin de sport "La Clarine des Neiges" (17) que nous a conseillé le patron de l'Ancolie Bleue, est vraiment top. Ils ont tout ce qu'il faut. Si vous avez un matériel manquant, des chaussettes anti-ampoules à avoir... c'est là ! [ℹ] Petit conseil : c'est bien plus intéressant d'aller boire un coup sur la terrasse de l'Ancolie Bleue qu'en ville, au moins vous aurez de la bonne bière de locale et pas de la 1664 ! ➡ Fin de journée avec retour à l'Ancolie Bleue. Très bonne soirée. A partir de là on fera connaissance d'un groupe de 3 avec qui on fera les derniers jours du tour car ils sont vraiment très, très sympas (dédicace à vous les amis !) Suite "☀ Jour 5 - Gîte Ancolie Bleue (Abriès) ➡ Refuge Font de Cervières"

Dur de partir de l'Ancolie Bleue, on y resterait bien tout le séjour. Mais quand il faut, il faut ! Aujourd'hui aussi, on s'écartera aussi un peu du GR58 pour ne pas voir que le Grand Laus, mais aussi les petits lacs qui le surplombent. Difficulté : EFFORT 2,5/5, TECHNICITÉ 2,5/5, RISQUE 3/5 ⚠ J'ai estimé l'effort, l'outil de calcul de la FFR ne marchant pas sur le GPX ➡ Le départ se situe au sud-ouest du gîte, au nord d'Abriès. Il est très marqué par une belle petite chapelle bien entretenu. Il y a quelques rues à traverser et on y est ! ➡ A partir de là, on profite pleinement de l'effet balcon de la promenade. On aura sur notre gauche tout le long, et ce avant la grosse montée vers les lacs, une belle vue sur la vallée. On passe par un petit lieu-dit "Le Malrif" avec quelques anciens bâtiment rénovés par des bénévoles. On ne tarde pas à longer un cours d'eau qui porte le même nom. ➡ En approchant des lacs (près de "les Bertins" sur la carte IGN), on observe la montagne qui se dresse devant nous. La montée va piquer, c'est pour la bonne cause. On s'y lance avec les lacs en tête. Retournez-vous de temps en temps : une belle vue en récompense. ➡ Arrivée au grand Laus, magnifique lac. On observe au loin, près du pic Malrif (23) un énorme troupeau de mouton qui barre le GR58. Tant mieux car pour nous, c'est la sortie du GR58 (19) vers les lacs Mézan & Petit Laus. [ℹ] Si vous êtes fatigués à ce niveau, et que vous préférez rester sur les sentiers sûrs, suivez le GR58 jusqu'au col du Petit Malrif (22). Vous pouvez aussi passer par le chemin qui parcourt l'arrête en direction du pic Malrif (23), vous aurez une meilleure vue (c'est un conseil du patron de l'Ancolie Bleue)! ➡ Montée vers le lac Mézan et le lac du Petit Laus. 15-20 minutes à chaque fois. On observe d'ailleurs la première edelweiss de notre tour au Petit Laus. ➡ Ici dans un élan de folie, on décide de ne pas faire demi-tour comme prévu, on voit des chemins qui montent (20), et on se dit, et finalement à très juste titre, qu'on peut profiter d'une belle vue et rejoindre le col du Petit Malrif (22) différemment. Le chemin est difficile à trouver (21), et ce sont deux filles qui arrivent dans l'autre sens qui nous prouvent qu'effectivement y'a un chemin. On s'y lance. ➡ Attention au tracé, on a perdu le chemin pendant 5 minutes, on l'a vite retrouvé. La pente est assez forte mais ne glisse pas : c'est de l'herbe et des endroits ou y'a beaucoup de prises. Toutefois il ne vaut mieux pas qu'il pleuve fort pendant qu'on passe sur ce chemin. ➡ Arrivée au col du Petit Malrif (22) et y'a foule ! On décide de ne pas s'attarder, et on monte vers le pic Malrif (23) ➡ Une fois au pic Malrif (23), très belle vue, les moutons sont parmi nous pour une situation assez folklorique. Les gros patous (chiens de bergers) nous regardent tranquillement. Après avoir pris un peu d'air frais, on voit des nuages au loin. On décide de repartir vers le col du Petit Malrif (22) pour descendre vers le refuge des Fonts. [ℹ] Ici on aurait aimé rejoindre les Fonts en faisant un grand tour par le Grand Glaiza (3245m), mais le temps nous à empêcher de le tenter. Toutefois on est arrivées très tôt (14h30) au refuge, donc ce n'est pas déconnant de se lancer là dedans. Attention toutefois je ne sais pas si c'est possible : aucun chemin sur les cartes IGN, mais des sentiers nous apparaissent au visuel. ➡ Direction les Fonts de Cervières dans une grande descente. sinueuse dans la vallée. ➡ PAUSE MANGER : Pendant la descente, on s'enfonce un peu pour arriver près de la rivière et prendre notre repas au milieu des marmottes (24) ! Un moment plutôt très agréable :-) ➡ Dernière partie de la descente. Arrivée à Fonts de Cervières très tôt (14h30). Après avoir trouvé le patron et son fils (deux hommes avec une grosse carrure !). On fait connaissance avec nos nouveaux amis croisés à l'Ancolie Bleue en jouant aux cartes et en buvant des bières ! [ℹ] Je vous conseille les douches sur le côté (25), dans le bâtiment extérieur. Le patron vous les indiquera. Elles sont neuves, y'a des toilettes / lavabos. Ça fait du bien ! Suite "☀ Jour 6 - Refuge Font de Cervières ➡ Gîte La Teppio (la Chalp)"

A ce stade, cette étape sera difficile. On fait une sortie du GR58 assez importante pour aller jusqu'au lac de Souliers. Et ce sera sans doute la montée la plus difficile du tour (28), car elle survient après avoir fait la montée du Col de péas (27). Difficulté : EFFORT 4/5, TECHNICITÉ 3,5/5, RISQUE 3/5 ⚠ J'ai estimé l'effort, l'outil de calcul de la FFR ne marchant pas sur le GPX ➡ On part tôt le matin, avec le sourire et la bonne humeur ! Les orages sont passés la nuit, et on a le beau temps pour le reste du tour. On monte vers le col de Péas (27) au sud-sud-ouest en accompagnant la levée du soleil.Soyez attentifs aux marmottes :-) ➡ Arrivée au col de Péas (27), on ne trouve pas de chemin vers le pic de Rochebrune. Déception, mais tant mieux au vu du reste de l'étape. On se dirige vers le hameau de Souliers sur une grande descente. ➡ A partir de Souliers, la montée commence. Elle deviendra difficile à la sortie du GR58 (28). Et encore plus dur après. En soi toute seule elle n'est pas insurmontable, mais rappelez-vous, on a déjà le col de Péas dans les pattes ! Direction le lac de Souliers. ➡ On arrive au lac, et c'est la libération. Un peu déçu, y'a beaucoup de monde car on peut y accéder par le sud-ouest sur des chemins plus praticables. [ℹ] La montée étant difficile, on a pas tenté de monter vers l'arrête Pic Est - Pic Ouest. Pourtant c'est terriblement attirant. Petit regret. Y'a peut-être même un chemin jusqu'au pic Rochebrune par le col des Portes ! ➡ On décide de faire le pic de la crête du Tronchet (29) (2592m) en aller-retour, pour la beauté du geste : il était là, pas très loin. On pose les sacs en bas et on s'offre une belle vue en haut ! ➡ PAUSE MANGER : Besoin de repos et de manger. On se pause dans l'herbe avec vue sur le lac. ➡ On sort du lac de Souliers par le sud-ouest. Attention ici, beaucoup de chemin où il ne faut pas se tromper. Rapidement on reprend un bout du GR58, et rapidement à nouveau, on s'en écarte en choisissant de se diriger vers le chemin le plus direct à la Chalp, passant par la forêt. ➡ On arrive au gîte de la Teppio. Comme d'hab, présentation des chambres, bières, étude du trajet du lendemain. Manger (très bon !) et dodo ! Suite "☀ Jour 7 - Gîte La Teppio (la Chalp) ➡ Refuge de Furfande"

Après une journée bien difficile, on enchaîne avec une journée un poil plus simple physiquement. On commencera toutefois par une grande montée. C'est parti pour le refuge le mieux placé du Queyras =) Difficulté : EFFORT 2/5, TECHNICITÉ 2/5, RISQUE 2/5 ⚠ J'ai estimé l'effort, l'outil de calcul de la FFR ne marchant pas sur le GPX ➡ Départ des Fonts après un orage bien carabiné toute la nuit. Direction le col de Furfande (31) à 2500m ! On monte avec le soleil, on croise des marmottes, on fait des zigs zags. A ce stade du Queyras on commence à avoir l'habitude. ➡ Arrivée au col de Furfande (31), une barre protéinée plus tard, on décide de grimper au pic du Gazon (32). Pas du tout déçu, je dirai même une des plus belles vues du tour. Les grands oiseaux (sûrement des vautours, c'est la majorité) nous accompagnent en planant tranquillement au-dessus de nous. On fait le plein de photos et on part en quête d'un endroit où se poser. ➡ On décide de sortir du chemin (33) sur le retour du pic, un des membres du groupe se dit qu'on peut descendre par les champs en mode petite maison dans la prairie. Il fait beau, ça à l'air marrant. Allez, on part pour du grand n'importe quoi à travers les champs, quand même bien raide ! Mais si les vaches passent après tout... ➡ PAUSE MANGER : Très belle surprise, on trouve un surplomb de rocher avec un gros cairn (34) sur lequel on décide de s'arrêter manger (après avoir passer un fil électrique anti-vache (attention y'a même des barbelés par terre). Élu meilleur spot pour manger du tour. C'était génial. [ℹ] Seul bémol : avec la vue on se rend compte que le lac en contrebas est asséché et ce qu'il en reste est plutôt verdâtre. ➡ Le ventre plein, on repart vers le refuge de Furfande. En arrivant près des chalets plus bas, les gens se demandent pourquoi on débarque de la prairie. Echange de regards. Le mystère restera entier pour eux ! ➡ Arrivée au refuge ! Quand même assez tôt finalement. Premier réflexe, on commande la bière. Le refuge est tout neuf. Y'a des douches chaudes : on se jette dessus ! Ensuite dodo dans le chouette dortoir qui est dans un bâtiment sur le côté. Tout neuf lui aussi. [ℹ] Y'a une variante qui fait un grand tour en partant des Fonts, ça vaut peut-être le coup pour éviter d'arriver à 14h :-) On l'a pas fait mais au final.. on aurait pu. Suite "☀ Jour 8 - Refuge de Furfande ➡ Gîte Les Balladins (Ceillac)"

Et voilà, dernier jour. Et pas des moindres, il va être physique. La petite mélancolie va être vite oubliée vue la montée qu'il va y'avoir ;-) On va évidemment sortir du GR58 à certains moments, vous l'aurez compris, c'est comme ça qu'on fait le Queyras ! Difficulté : EFFORT 4/5, TECHNICITÉ 3/5, RISQUE 2/5 ⚠ J'ai estimé l'effort, l'outil de calcul de la FFR ne marchant pas sur le GPX ➡ On sort du refuge de Furfande en prenant par l'est en suivant les panneaux. C'est partie pour la première descente de la journée. Pas de surprise là, il faut descendre en fond de vallée. On croisera quelques bâtiments normalement. En avant ! Avec petit plaisir matinal parcequ'on le vaut bien : un vieil homme qui nous râle dessus en disant qu'on abîme le chemin alors qu'on veut juste le laisser passer. ➡ Une fois en bas, faites attention ! Y'a une route, on débouche en plein virage et les gens roulent à fond la caisse. Le chemin se situe après le pont qui traverse la rivière (36) qui s'appelle "Le Guil". ➡ Petite montée et on arrive à Bramousse. Profitez de la fontaine au milieu du village, c'est le moment de se nourrir d'une bonne barre énergétique pour anticiper l'effort à venir. ➡ On continue la montée corps et âmes. Les chalets de Bramousse un peu après nous permette de nous rafraîchir : quelqu'un a eu la bonne idée de mettre une fontaine dans un tronc d'arbre. Moment baignade. ➡ La partie entre les chalets et le col de Bramousse (37) est difficile. Hydratez-vous bien ! Une fois arrivés au col, notre chemin bifurque. C'est ici qu'on sort du GR58 pour ne pas rentrer directement à Ceillac, mais plutôt en passant par le col Fromage (40) en passant un coup voir l'ancien observatoire (39) ➡ PAUSE MANGER : Tout juste en démarrant après le col de Bramousse (37), il y a une petite source d'eau. On décide de manger là : la source est pratique à utiliser, on peut faire chauffer notre casserole et profiter d'un bon repas et d'une belle vue ! ➡ On repart vers le col Fromage (40), et on se rend compte qu'il y a apparamment une très belle vue qu'il ne faut pas rater (38). On peut y voir toute la descente récente et évidemment Ceillac.C'est ici que la sensation de fin de voyage se fera sentir en revoyant le lieu de départ de la randonnée après avoir parcouru des centaines de kilomètres ! ➡ Comme prévu on se dirige toujours vers le col Fromage (40), mais deuxième arrêt : l'ancien observatoire (39). Et celui là vaut également le coup : on y voit quasiment les trois quarts du Queyras. Une vue splendide ! Toutefois on est proche de Ceillac donc le lieu est beaucoup plus fréquenté. Y'avait pas mal de monde quand on y est passé. ➡ On arrive enfin au col Fromage (40) à 2300m. Dernière ligne droite. Dernier texte explicatif. On verserait presque une larme. Il est temps de redescendre jusque Ceillac et de finir la journée autour d'une bière ! Voilà c'est fini :') J'espère que vous avez apprécié le voyage ! Le retour au monde réel est un peu dur. En tout cas vos jambes vous rappelleront quelques jours où vous étiez =)