Circuit de Moustoir-Lorho Theix-Noyalo

Le bâtiment actuel date de la fin du XIXème siècle et a remplacé l’ancienne église trop endommagée. Le conseil de fabrique a confié le chantier à l’architecte M. Charier, qui a travaillé aussi à la restauration de la flèche de la cathédrale de Vannes. Une statue de Sainte Cécile, patronne des musiciens, est placée au-dessus du porche d’entrée.

Au cœur du bourg, la chapelle se distingue par sa taille imposante et les éléments d’architecture gothique. A l’intérieur, une sablière indique la date de 1536 et le blason du seigneur de Salarun qui la fit reconstruire. Sa décoration extérieure et intérieure témoigne de la richesse de cette seigneurie. La porte sud est surmontée d’une sculpture en accolade ornée d’angelots et de fleurs, décor typiquement Renaissance (XVIème siècle). A l’intérieur, un grand retable bouche la grande baie en arc brisé du chevet. De style Lavalloisien, ce retable richement décoré, avec des colonnes en marbre noir, est un exemple de l’art baroque du XVIIème siècle, lié au mouvement de la Contre-Réforme dans l’église catholique. Sous le vocable de Notre Dame, elle est inscrite Monuments Historiques.

En bordure du plan d’eau douce de Kernicole, le parc offre un milieu naturel propice à la promenade, au pique-nique ou la pêche…Il est aménagé en parc de loisirs sur une surface paysagère de 7 hectares.

Le nom de ce lieu-dit vient du mot breton Roz qui signifie hauteur. Les historiens confirment qu’à cet endroit, même si elle est bien dégradée et qu’il ne reste que très peu de traces, une motte féodale surplombait le passage. Sur une hauteur déjà existante, cet ouvrage de terre sert de base à une fortification circulaire dont le rôle est de protéger la population et le cheptel à l’intérieur de l’enceinte. Sous le Pont, coule le Baron, ruisseau qui alimente les étangs de Kernicole et de Noyalo. Ces deux étangs ont été créés en 1965 avec la construction de la digue de Noyalo pour assurer une vaste réserve d’eau douce pour Vannes et les communes environnantes.

Au centre du village de Moustoir-Lorho, la chapelle Sainte Barbe est d’une facture très simple, de plan rectangulaire avec peu d’ouvertures : deux portes en plein cintre, une seule fenêtre en arc brisé décorée de vitraux. Sa construction remonte à la fin du XVIème ou au début du XVIIème siècle. Au XVIIIème siècle, une sacristie est ajoutée au sud ainsi qu’un petit clocheton. Cette chapelle garde le souvenir du passage, le 4 mars 1418, de Saint Vincent Ferrier, célèbre prédicateur espagnol mort à Vannes l’année suivante. A la Cathédrale de Vannes se trouve une partie des reliques de Saint Vincent Ferrier. Cette chapelle est sous le vocable de Sainte Barbe. Selon la légende, Sainte Barbe refusa le mariage prévu par son père, riche propriétaire, pour se convertir à la foi chrétienne. De colère, son père la fit décapiter. Elle meurt en martyre, d’où la palme avec laquelle elle est souvent représentée. Mais son père périt par la foudre aussitôt le décès de sa fille. Sainte Barbe est la patronne des sapeur-pompiers. La fontaine, à 200 m, daterait de la fin XVIIIème ou début XIXème siècle.