Flâner à travers sentiers ruelles pour découvrir les points d'intérêts et les plus belles vues de Gussignies.
Depuis le baron, traversez le pont du marquis et dirigez vous entre les 2 maison en brique sur la place du fond des rocs
Empruntez la ruelle des Marchelles, attention à l'intersection lors de la traversée de la rue.
traversez la rue pour rejoindre la ruelle des Marchelles.
Après le puits des Marchelles, dirigez vous à droite vers la place
derrière le kiosque, empruntez le chemin royal.
au bout du chemin royal, tournez à gauche sur le vieux chemin de Bavay vers la mairie.
Arrivé à la mairie, continuez tout droit sur le chemin de la maladrerie.
Tournez à gauche à l'intersection vers le chemin du champ de l'église.
Au bout du chemin, tournez à gauche vers l'église.
Après la visite de l'église, descendez la rue de la chapelle en face de l'église.
en descendant la rue de la chapelle, empruntez le petit sentier qui amène vers la rivière.
en bas du sentier, tournez à gauche vers la place du Fond des Rocs, votre point de départ.
Le moulin à blé de Gussignies appartenant au comte de Fourmestraulx, a été autorisé par arrêt du conseil du roi le 31 mai 1786. Vers 1795 il est racheté par le sieur Michez. En 1832, un deuxième tournant actionne ce moulin. En 1845 ce sieur ajoute à son usine une nouvelle roue pour moudre le tan. Vers 1855 le moulin est loué au Sieur Dazin, puis en 1856, au comte de Louvencourt, pour un bail de 27 ans. Ce dernier le transforme en scierie de marbre. En 1903 l'usine est rachetée par la Société Marbrerie d'Avesnes, déjà propriétaire de l'usine amont dite du Château. Sous cette nouvelle direction, l'usine se spécialise dans la fabrication de pendulettes. Pour utiliser les résidus des deux usines, un atelier de mosaïque, placé sous la houlette du maître mosaïste italien Antoine Carini, est érigé vers 1906 ainsi vraisemblablement que la conciergerie. La guerre met l'usine à sac. A l'Armistice, Carini revient accompagné de cinq mosaïstes italiens. Artiste confirmé, Carini compose décors, pare-meubles, tables et guéridons de mosaïque. La société a alors un rayonnement mondial puisqu'elle exporte jusqu'aux États-Unis. En 1922 elle décide la fusion de son capital avec la société belge Merbes-Sprimont. Celle-ci abandonne en 1928 sa nouvelle filiale française qui devient la Société Les Marbres Français. Les difficultés boursières de 1929, outre-atlantique, privent l'entreprise de son débouché américain et précipitent la fermeture de l'usine en 1932. Après la Seconde Guerre mondiale, l'usine est en partie démontée. Les briques, transportées par chemin de fer, servent à reconstruire l'usine Derome, à Bavay. Les bâtiments subsistant, rachetés par la ville de Bruay-sur-l'Escaut, abritent alors un centre de vacances. La conciergerie (?) , le long de l'Hogneau, est reconvertie en restaurant en 1976. En 1989 une nouvelle construction abritant une micro-brasserie lui est accolée. Actuellement la vantellerie n'existe plus, le bief est comblé et les anciens bâtiments accueillent un centre de découverte de l'environnement. A sa construction, en 1786, la vantellerie est composée de 5 vannes présentant un débouché de 2, 2 mètres
Les pierres et objets en marbre étaient transportés dans des chariots appelés bourlards. Pour gravir la pente, une moufle était amarrée au crochet, une autre au convoi. Un câble passant par les poulies était tiré, en montant par les 2 chevaux attelés au Bourlard, et en descendant par trois chevaux.
Lieux d’apprentissage, d’observation et de richesse faunistique et floristique, les mares sont des espaces privilégiés pour la biodiversité. Elles offrent le gîte et couvert aux grenouilles, tritons, oiseaux et aux petits mammifères, elles participent à la constitution du maillage écologique du territoire, elles embellissent le paysage avec des plantes spécifiques poussant dans l’eau ou sur les berges tels que l’Iris faux acore, la Salicaire ou le Populage des marais. Créée il y a plus de dix ans, la mare du jardin au naturel de Gussignies est maintenant bien inscrite dans le paysage du village. Toutefois, une partie de celle-ci s’est comblée naturellement et n’est plus fonctionnelle.
La seigneurie de Gussignies était possédée au xve siècle par la Maison de Haynin10 et au xvie siècle par la famille de Cordes11. Le château féodal de Gussignies a disparu; le château actuel date de la fin du xviiie siècle, lorsque le Comte de Fourmestraulx fait construire un pavillon de chasse constitué d'un couloir desservant des boudoirs (tradition orale), origine de l'actuel château12. Au début du xixe siècle, Anthime-Hyacinthe de Fourmestraulx établit une scierie de marbre en bas du château, le long de l'Hogneau, et exploite une carrière13. Le comte Anthime Hyacinthe de Fourmestraulx Saint-Denis a eu deux filles qui se partagèrent le château : Mathilde (1809-1894) épousa Bertrand Delpoux de Nafines et Zoé (1817-1885) épousa le comte Anne Philippe Picot de Moras. Le château, était en mauvais état et trop petit pour accueillir les deux familles. Il fut transformé en 1865. À la mort de la comtesse Picot de Moras, le château représentait une part trop importante dans le partage et dû être vendu. Le Vicomte de Lourmel du Hourmelin l ’acheta en 1887 et à son tour le vendit en 1912 au Comte Édouard Le Mesre de Pas pour sa fille Marie-Thérèse, épouse de René de Witte14[source insuffisante]. Le château actuel est la propriété de la famille de Witte depuis 1912. Yves de Witte (théologien) et son épouse Renelde Nolet de Brauwere van Steeland reprirent la propriété en 1977 suivi l'année suivante par son frère Jacques-Antoine (avocat) et son épouse Thérèse Delvaux de Fenffe. Leur père, Bertrand de Witte et son épouse Marie-Simone de la Kethulle de Ryhove, s'installèrent dans les dépendances du château.
Le kiosque à musique, du type kiosque à concert, construit en 1948 en récupérant des éléments de la Grande Usine de taille de marbre, détruite pendant la guerre.
Située en plein coeur de la campagne, dans le petit village de Gussignies juste à la frontière franco-belge, "Le Rucher du bois" est avant tout une entreprise familiale; où le métier d'apiculteur se transmet de génération en génération. Associant respect de la nature et valeurs artisanales.
Eglise construite à la fin du 18e siècle (?). Des travaux de réparation sont exécutés en 1809 (vitraux) par l'architecte Lembourg, puis en 1840 par l'architecte Trussy, en 1907 par l'architecte Neulliès (couverture) et en 1921 par l'architecte Armbruster. Eglise de plan allongé avec trois vaisseaux, tour-clocher et abside à trois pans. La nef est un vaisseau aveugle. L'élévation est en brique. La pierre est utilisée pour le soubassement, le chaînage des baies et le portail de la tour-clocher. Les modillons sous la corniche sont conservés.
Par un temps orageux du mois d'août, Prudence et Pierre Loiseau rentraient le regain. Leur cheval, tout à coup, s'emballa et fonça vers la carrière proche, Prudence pria la vierge et le cheval s’arrêta. En remerciement, Prudence et son mari érigèrent en 1833 cette chapelle à l'endroit où le cheval se cabra.