Sur les hauteurs de Champeix - Parcours trail

En route vers le Sancy, arrêtez-vous pour visiter Champeix. Le quartier haut et le Marchidial valent bien un détour ! Dans l'imbrication des ruelles et des maisons, découvrez les jardins scéniques, aménagés en terrasse. Visite commentée sur demande.Bâti dans un méandre de la Couze Chambon, entre des coteaux plantés de vignes et de vergers en terrasses, le bourg de Champeix dégage une atmosphère méridionale et viticole. Les maisons de vignerons sont bariolées de couleurs vives et les toits de tuiles rouges soulignés de gênoises. Les différents quartiers soulignent l'histoire de la ville. Le quartier du Marchidial, étagé au pied du château, est le quartier historique. Sur la rive droite de la Couze, l'ouverture de la route de Besse à Clermont au 18ème siècle favorisa le développement des quartiers de la place du Pré et du Quai d'Aubary. Au 18ème, Champeix devint le chef-lieu du marquisat de Tourzel. On connaît Mme de Tourzel qui fut gouvernante des enfants de Louis XVI. Aujourd'hui, la multitude de jardins, d'agrément ou potagers, vaut à la ville le titre de cité des jardins. A la demande, tout au long de l'année, dès constitution d'un petit groupe, Michel, bénévole à Champeix Animations, vous fera visiter le village de façon originale et ludique; il vous amènera à la découverte de l'histoire et du petit patrimoine local, il répondra à vos questions. Durée environ 2h

Le château de Champeix relève d'une branche célèbre des comtes d'Auvergne, les Dauphins. Il subsiste aujourd'hui la base du donjon circulaire roman et l'ancienne église castrale, ainsi qu'un porche remanié.Une observation très attentive permet également de deviner au sud une partie des remparts, reconvertis en mur de soutènement, ainsi qu'à l'ouest, un fossé qui servait de défense. Grâce à l’Armorial de Revel, nous disposons d’une représentation du château au 15ème siècle, avant qu’il ne soit délaissé par les Dauphins et leurs successeurs, démantelé au 17ème siècle et livré à la ruine. On peut toujours voir l'église Saint-Jean. C'est un petit sanctuaire à nef unique et chevet plat qui date du 12ème siècle. A l'intérieur, des fragments de fresques évoquent des épisodes bibliques dont la danse de Salomé et le banquet d'Hérode. L'intérieur de l'église est accessible en juillet et août, dans le cadre des expositions organisées.

Aux portes du Sancy, c'est un beau spectacle qu'offre Champeix aux visiteurs qui prennent le temps de se balader au Marchidial. En arpentant les passages et escaliers, se dévoile une multitude de jardins scéniques soutenus par des murets de pierre sèche.Depuis de nombreuses années, les habitants de la commune s'emploient à sauvegarder ces jardins et à les mettre en scène : les terrasses sont aménagées en jardin aux multiples essences. En haut du Marchidial, depuis les terrasses et jardins perchés de l'ancien château du Marchidial (entrée libre; accès pédestre depuis le centre du bourg), vous profiterez d'un beau point de vue sur le bourg qui s'étire le long de la Couze Chambon. De l'autre côté de la route, faites un tour au jardin des sœurs de St. Joseph. Il comporte tous les éléments d’un jardin de congrégation. Clos de hauts murs renfermant un bassin circulaire et des pigeonniers, cet havre de paix offre une vue imprenable sur le Marchidial. Labellisé "Jardins du Massif Central".

Siège paroissial, l’église Sainte-Croix fût aussi rattachée à un prieuré de l’abbaye Saint-Austremoine d’Issoire, possible source d’inspiration pour les constructeurs du chevet roman.On pénètre à l’intérieur par un portail du 19e siècle. La nef et ses collatéraux ont été remaniés aux 17e et 19e siècles et comme à l’extérieur, seul le chœur est roman. L'abside semi-circulaire est prolongée d’une travée droite, les baies sont soulignées d’un cordon de billettes, la corniche repose sur des modillons à copeaux. En dernière travée, le bas-côté nord surprend par la finesse de sa voûte d’ogives en étoile, possible indice d’une chapelle seigneuriale du 16e siècle. Entre la nef et le chœur, deux chapiteaux du 17e siècle portent des inscriptions qui évoquent les colonnes du temple de Salomon à Jérusalem. Le clocher date du 19ème siècle.

L’histoire du village se dégage dans le charme des ruelles anciennes de Montaigut-le-Haut qui serpentent au pied de son château et de son église.Autrefois fortifié (porte de ville), le village est accroché à une pente et dominé par un important château (XII-XVè). Au XIIIème, naquirent dans ce château deux Montaigut, dont l'un fut élu Grand Maître de l'Ordre de Jérusalem, tandis que son frère accéda à la même dignité dans l'Ordre des Templiers. Le fort a conservé son gros donjon carré, une tourelle d’escalier, une porte ogivale et les restes de l'ancienne chapelle (XIIè). L'église Saint-Blaise en partie romane, possède de beaux chapiteaux et une intéressante cuve baptismale. Très beau point de vue du haut du village.

A l'origine chapelle castrale, cette église romane reliée à l'ancien château par un passage voûté, semble avoir été élevée à la fin du 11e ou au début du 12e siècle. En 2023 se sont achevés d'importants travaux de restauration.Composée d'une nef aveugle, elle a été agrandie et doublée sans doute à la fin du 12e siècle, par l'adjonction de deux travées constituant un chœur et un avant chœur de style roman. Décors géométriques et floraux dans le chœur. Alignement de saints dans la nef. Elle possède de beaux fonts baptismaux en forme de vasque octogonale utilisés pour le baptême des paroissiens, sur lesquels figure l’écu du seigneur Jehan Brechet (de gueules à trois crampons d’or).