Circuit des Fontaines, Le Hézo

Cette fontaine a été construite en 1874 en appareil de granit massif qui lui donne l’air enterré. Quelques marches devant permettent d’accéder à la source. Il s’agit d’une fontaine de dévotion consacrée puisqu’ornée d’une croix.

Comme les autres fontaines du Hézo, cette fontaine a été réalisée en granit et moellons au XIXème siècle. Elle a fait l’objet d’une restauration en 1893. En façade, un escalier droit en maçonnerie, aujourd’hui condamné par une grille, permet d’accéder à la source assez profonde.

La Feunten Goh est un grand édifice en granit. Elle abrite une source assez profonde protégée par une voûte arrondie. Sur le mur du fond, une niche devait abriter une statue.

Comme plusieurs sites dans le Golfe du Morbihan, les marais de Villeneuve ont été exploités pour la saliculture (culture du sel) jusque dans les années 1860-70, date à laquelle la concurrence industrielle a sonné le glas d’une activité artisanale. Les marais sont ensuite transformés pour l’affinage ostréicole puis abandonnés. Le Département du Morbihan les rachète en 2002 au titre des Espaces Naturels sensibles. Les digues caractéristiques sont refaites en 2011. Ce lieu façonné par la main de l’homme est d’abord un havre de paix pour la biodiversité. Ses eaux faiblement profondes, riches de plancton, en font un paradis pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Pour ne pas déranger les oiseaux ni la flore, il est recommandé de rester sur le sentier, de faire le moins de bruit possible et de laisser pousser les fleurs.

Au XIIIème siècle, les moines de l’Abbaye de St Gildas de Rhuys implantent au Hézo un prieuré et lui donne le nom de Saint Vincent. Ce prieuré comprend une chapelle, un grand domaine agricole, des vignes et un moulin à marée. Reconstruit sur ses bases au XVIIIème siècle, le moulin a subi depuis de nombreuses dégradations liées aux tempêtes et a été transformé en maison d’habitation dans la seconde moitié du XXème siècle. Le dernier Meunier, un certain Le Ridant, a fait fonctionner le moulin jusqu’à sa mort en 1953. Il effectuait ses livraisons en charrette tirée par un cheval sur un secteur comprenant Le Hézo et les communes voisines : Saint-Armel, Noyalo, Surzur, Le Tour du Parc et Sarzeau. Il pouvait charger jusqu'à une tonne de marchandises. Sa clientèle se composait de boulangers ainsi que de paysans pour la nourriture de leurs bêtes. Alors que de nombreux meuniers avaient remplacé le cheval par un camion ou une camionnette au début des années 1940, celui du Hézo conserva le cheval jusqu'en 1950 faute de moyen.

L’église a été construite à la fin du XIXème siècle (1864) en forme de croix latine surmontée d’un clocher en ardoise.

Préservée dans son écrin de verdure, la fontaine a été construite au début du XIXème siècle et appelée alors Fontaine du Bas du Bourg. Elle présente l’intérêt d’avoir des marches sur le devant de l’édifice pour accéder à la source.

C’est la plus grande des fontaines du Hézo. Cette fontaine de dévotion est caractéristique des fontaines du Pays Vannetais, édifiée en granit en forme de petit temple surmonté d’une croix. Le toit en forme de pyramide repose sur des piles carrées. Une date est indiquée sur le linteau, 1881, entourée d’étoiles. Probablement la date de sa construction. Une niche abrite la statue de Saint Vincent Ferrier, offerte en 1923 par la congrégation des jeunes filles.

Il représente une flamme brisée comme les vies que les guerres ont emportées prématurément.

L’ensoleillement y est le plus important et la pluviosité la plus faible de Bretagne : le Golfe du Morbihan est une des terres d’élection pour la pomme Guillevic, une des plus vieilles variétés de pommiers de la région. Il y a quelques années, cette petite pomme verte allait tomber en déshérence. Une poignée d’irréductibles se sont alors rassemblés pour refleurir leur verger de cette variété qui produit l’un des meilleurs cidres de Bretagne : le Royal Guillevic (seul cidre label rouge). Didier NICOL est de ceux-là. Sur ses 13 hectares de verger, il produit, dans le respect d’une culture raisonnée, du cidre bouché breton fermier non pasteurisé, ainsi que du jus de pomme, sans oublier le Royal Guillevic. Issu de la sélection rigoureuse des pommes du verger, le jus va fermenter pendant quelques mois dans une cuve climatisée à 8°C pour affiner ses arômes et devenir un cidre équilibré. D’ailleurs, le cidre brut fermier Saint-Armel a obtenu en 2016 la médaille d’or au concours général agricole de Paris, ainsi que le Prix d'Excellence en 2017. La Maison du Cidre vous propose une visite : « découvertes et dégustations » dans un cadre authentique pour comprendre l’activité cidricole traditionnelle de la Famille NICOL (cidriers depuis trois générations) de l’origine de la culture de la pomme à la distillation en passant par la ruche vitrée vivante, le verger conservatoire, le broyage, le pressurage et toutes les étapes de la fabrication. Brute, douce ou fruitée, c’est une visite rafraichissante au cœur de la tradition ! Sans oublier la boutique où différents produits du terroir breton vous attendent.