Promenade Wavreille - Panorama de Griffalou (Rochefort)

Cette promenade débute à l'église Etymologiquement, Wavreille signifie petit marécage. Tout nous laisse supposer la logique de cette appellation. En effet, son territoire s’étend sur une cuvette, avec, tout autour, une bordure pareille aux gradins d’un amphithéâtre et, à l’ouest, une échancrure vers la Lesse et les grottes de Han. Tout y est fissuré, la géologie s’y prête. Wavreille pourrait avoir été un immense lac. L’église de style néo-gothique fut reconstruite en 1783 et agrandie par le recul du chœur et l'ajout d’une sacristie. Les dernières modifications datent de 1883. Elle fut cependant repeinte en 1987. Juste à côté, se trouve l'ancien presbytère construit en 1657 (présence d’un chronogramme latin), avec, à l'avant, la statue de Notre-Dame de Beauraing. Le métier de carrier était courant à Wavreille. Dans les carrières locales, ils extrayaient les gros blocs de pierre gris-bleu à l'aide d'un treuil à tourniquet tractant un câble. Dès 1850, les pierres de Wavreille ont servi à remblayer les chemins et à construire nombre de maisons des environs. L'église Saint-Pierre a été construite en pierres grises à veines bleutées extraites des carrières locales.

Sur votre gauche, remarquez l'ancienne fontaine publique, reconstruite vers 1970 avec des pierres du pays et une orientation modifiée. A l’époque, plusieurs bacs de pierre l'entouraient et servaient de lavoirs aux ménagères du village, ainsi que de lieu de commérages.

Après 100 mètres, au croisement de la rue du Patronage et la rue des Raines, prenez à droite dans la Rue des Raines sur une centaine de mètres. La mare du Baty se trouve dans le grand tournant, discrètement nichée derrière un mur de végétation luxuriante.Grimpez la petite butte à pied pour découvrir la mare du Baty (classée par l'arrêté royal du 10 mars 1948), non visible de la route. Pendant de nombreuses années, cette mare était le lieu de rendez-vous pour les savants spécialisés dans l’étude des mœurs des batraciens. Des scientifiques découvrirent des espèces communes et rares de batraciens. La mare est classée comme site depuis 1948.

Pendant de nombreuses années, cette mare était le lieu de rendez-vous pour les savants spécialisés dans l’étude des mœurs des batraciens. Le professeur Boulenger, ichtyologiste et herpétologiste (spécialiste en poissons et reptiles) et le professeur de Witte (conservateur honoraire à l’Institut royal des sciences naturelles de Bruxelles) y découvrirent, au début du 20ème siècle, des espèces communes de batraciens, mais également des spécimens rares: l’alyte accoucheur, le crapaud calamite, le sonneur pachypode, ainsi que les quatre espèces de tritons de la famille des salamandridés: le crêté, l’alpestre, le ponctué et le palmé.

En 1879, suite à la réalisation du vœu des villageois d'échapper au fléau de la peste, la chapelle fut construite en reconnaissance à saint Roch. Depuis 1918, une messe en honneur du saint est organisée ici le 16 août chaque année, le jour de la Saint-Roch. Une procession est également organisée le 15 ou le 16 août.

La croix fut fabriquée avec des poutres en chêne provenant d’une maison. Si vous grimpez la petite butte sur laquelle est implanté le calvaire, vous jouirez d’un panorama magnifique sur la région. Derrière le calvaire se trouve un magnifique vieux tilleul à grandes feuilles.

En vous éloignant du calvaire, vous apercevrez assez rapidement au loin, les antennes de la station de télécommunication par satellite de Lessive. Pour plus d’information sur cette vue insolite, nous vous recommandons notre circuit à la découverte de Lessive.

A votre gauche, vous bénéficierez de magnifiques points de vue avec des paysages à couper le souffle.

Vous êtes maintenant sur le dessus du Rocher de Griffaloux, d’ici vous avez une vue magnifique sur plusieurs lieux emblématiques de la commune de Rochefort. En contrebas, vous avez une vue sur la Parc Animalier qui fait partie du Domaine des Grottes de Han. Dans le but de préserver ce site à caractère sauvage, la société anonyme a eu l'idée de créer une Réserve d'Animaux Sauvages, uniquement accessible par safari-cars. Ce parc animalier fut inauguré le 13 juillet 1970 et regroupe, sur une superficie de 250 ha, des espèces d’animaux vivant ou ayant vécu dans la région. A savoir : sangliers, loups, chats sauvages, renards, bouquetins, chevreuils, lynxs, tarpans, daims, mouflons, aurochs, cerfs, bisons, bovins d’Ecosse, ours bruns, chevaux de Przewalski, chamois... Depuis 2012, il vous également possible de visiter la réserve via le sentier pédestre agrémenté d’aires d’observation et de panneaux didactiques.A vos pieds se trouve aussi l’exceptionnelle 'vallée sèche’ ou ‘chavée’ ou plus simplement l’ancien lit de la Lesse. Le site est absolument extraordinaire du point de vue géologique et géomorphologique. L'ancien lit de la Lesse, dans la vallée sèche de la Chavée, est entièrement colmaté et la vallée est occupée par des prairies et des cultures. La Lesse pénètre dans la Grotte de Han au Gouffre de Belvaux (lieu uniquement visible en faisant la visite du Parc Animalier) et en cas de forte crue, la rivière reprend son ancien lit et inonde toute la plaine.A l’horizon, de gauche à droite, vous pouvez aussi observer : • Les antennes de communication par satellite de Lessive • Une antenne relais rouge et blanc de télécommunication • Une éolienne de Chevetogne qui marque le début du Condroz• Le château royal de Ciergnon