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Notes et avis
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De Villers-sur-Semois à Sainte-Marie-sur-Semois par les Abattis

De Villers-sur-Semois à Sainte-Marie-sur-Semois par les Abattis

Description

Ce parcours relie les églises de Villers et de Sainte-Marie en passant par la réserve naturelle des Abattis, située dans une zone d'anciens méandres de la Semois où la biodiversité s'exprime par une flore et une faune exceptionnelles. Il fait partie du réseau ADEO imaginé par le groupe Mobilité Douce d'Etalle et visant à créer des liaisons "douces" entre les villages de la commune. ATTENTION cependant : cette version du parcours n'est présentée ici que pour donner un aperçu complet du réseau ADEO. Mais la peste porcine africaine empêche encore la libre circulation dans cette portion du territoire, et en outre, la passerelle prévue pour traverser l'ancien bras de la Semois n'est pas encore construite à ce jour.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 02/09/2019
3.6 km
50 mn
20 mn
20 mn
min. 99999 m
Style : À la campagne
Public : Famille

Profil altimétrique

Point de départ

23 Rue Saint-Martin , 6740 Étalle
Lat : 49.69978Lng : 5.56059

Étapes

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1

Départ du parcours

Démarrez au niveau de l'église de Villers-sur-Semois et descendez, en face, la rue Saint-Martin.

23 Rue Saint-Martin 6740 Etalle
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2

Prendre à gauche

Engagez-vous à gauche sur la rue Joseph Weicker, jusqu'au bout.

16 Rue Saint-Martin 6740 Etalle
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3

A droite

Prenez à droite dans la rue des Aunés et passez outre des maisons et de la ferme, puis du petit bois.

47 Rue du Tru 6740 Etalle
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4

Sur le chemin de terre à droite

Après le petit bois, prenez à votre droite le chemin de terre qui longe une prairie.

Rue des Tilleuls 6740 Etalle
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5

Sur le chemin principal

Continuez sur le chemin principal, qui tourne à gauche.

Rue des Tilleuls 6740 Etalle
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6

Futur sentier à gauche dans le bois

ATTENTION : cette partie n'existe pas encore !!! Lorsque ce parcours sera officialisé, il s'agira de s'engager dans le bois, sur un chemin à gauche, qui sera créé en même temps que la future passerelle sur le vieux bras de la Semois.

Unnamed Road 6740 Etalle
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7

Future passerelle

L'usager de cette liaison devrait ensuite traverser le vieux bras de la Semois sur une passerelle. Afin de conserver le caractère "sauvage" de l'endroit et ne pas trop le perturber, il conviendrait d'opter pour un ponton assez discret, mais cependant suffisamment large et protégé par des parapets, de manière à sécuriser la traversée. Les exemples de ce type de construction, bien intégrées dans le paysage, ne manquent pas.

Rue du Rond 6740 Etalle
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8

Tout droit

Après la traversée du vieux bras de la rivière, continuez tout droit sur le chemin (existant), vers Sainte-Marie.

Rue du Rond 6740 Etalle
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9

Sur le pont qui enjambe la Semois

Continuez sur le chemin principal et engagez-vous sur le pont de fer qui enjambe la Semois rectifiée.

36 Rue du Rond 6740 Etalle
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10

Toujours tout droit

Ne vous préoccupez pas des sentiers latéraux et poursuivez tout droit sur le chemin principal qui devient une route goudronnée, jusqu'à la nationale.

36 Rue du Rond 6740 Etalle
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11

Traversée de la N83

La nationale 83 est un axe majeur qui relie Arlon à Bouillon. Il s’agissait d’une des routes provinciales construites entre 1838 et 1850, qui maintenant dépend de la Région wallonne (anciennement MET). Lorsqu’elle traverse Sainte-Marie, elle prend le nom de rue de la Gare. Sa traversée est toujours très délicate, car le trafic est fort important. Soyez donc très prudent.

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12

Toujours tout droit au croisement.

Le parcours sur la Grand 'Rue de Sainte-Marie croise une route qui prend le nom de "rue des Champs" vers l’ouest (car elle mène effectivement vers des champs, des jardins et des prairies) et de "Place Communale" vers l’est, puisqu’elle mène à la place où se trouvent l’ancienne mairie, l’ancienne école, l’ancien presbytère et le cimetière du village. Poursuivez sur la route principale jusqu'à l'église.

58 Grand Rue 6740 Etalle
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13

Fin du parcours.

Vous êtes arrivé à destination.

64 Grand Rue 6740 Etalle
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Points d'intérêt

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Ferme typique au 24 rue Saint-Martin

Il s’agit d’une très belle ferme quadricellulaire. Le corps de logis date du XVIIIe siècle et la partie agricole de la première moitié du XIXe siècle. Le logis est à gauche, de deux travées sur deux niveaux avec porte légèrement décentrée et une fenêtre obturée. Entrée de cave à gauche sous arc en plein cintre, autrefois masquée par un petit volume. Baies de combles à linteau bombé de bois. Corniche en bois en doucine sur cavet. Croupettes. Taque de cheminée au millésime 1735, conservée. Linteaux bombés sur l’ensemble. La partie agricole est plus basse et débordante tant sur l’usoir qu’à l’arrière. Grange médiane avec arc en anse de panier.

24 Rue Saint-Martin 6740 Étalle
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Eglise Saint-Martin de Villers-sur-Semois

C'est l’une des plus vieilles églises de la province de Luxembourg. Elle a pour patron Saint-Martin de Tours, mort en 397 et réputé comme le créateur des paroisses rurales. Le bâtiment actuel a été construit au XVIe siècle, probablement à l'endroit d'une ancienne chapelle, sur un tertre, au centre du village, ceinturé d'un mur en pierre du pays, avec un lavoir en contrebas. L'ensemble a été classé en 1938. La tour carrée, massive, surmontée d'un clocher bulbeux, est appliquée en saillie contre la façade et porte la date de 1712. C'est par cette tour que l'on pénètre dans l'église, construction irrégulière où plusieurs siècles ont laissé leur empreinte. A l'intérieur, toutes les lignes architecturales, notamment la courbe de la grande nef, annoncent le style roman. Elle a subi d'importantes réparations, notamment à cause d'incendies. Fin du XVIe siècle, elle comptait peut-être trois nefs, dont il ne subsiste que le chœur et deux travées de la nef centrale. Elle recèle, sous l’autel chrétien, la pierre d'autel romain païen "Ara Romana" sur les faces de laquelle, on observe les divinités Apollon, Hercule, Minerve et Diane. Son emplacement avait été choisi pour bâtir le premier oratoire chrétien, probablement déjà au VIe siècle.

Rue Saint-Martin 6740 Étalle
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Fontaine-lavoir près de l'église de Villers-sur-Semois

Au pied de l'église de Villers, cette fontaine-lavoir a été construite à l'emplacement de l'ancienne maison vicariale qui servit ensuite très longtemps d'école au village (de 3 m x 6m !) jusqu'en 1872. La transformation en lavoir date d'environ 1873. La construction est rectangulaire et largement ouverte sur une des largeurs. Cette grande ouverture béante offre un accès facile au lavoir et assure l'éclairage et l'aération. Il existe cependant des ouvertures supplémentaires dans les murs du lavoir. Le toit qui coiffe la construction est un toit d'ardoises à quatre pans.

17-35 Rue Saint-Martin 6740 Étalle
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Ferme au 28 rue Saint-Martin

Située près de l’église de Villers, à droite lorsque l’on regarde l’entrée de l’église, cette ferme tricellulaire date de la première moitié du XIXe siècle, elle a été surhaussée et élargie en 1873, selon un millésime peint autrefois sur les vantaux de grange. Le logis est à droite, d’une travée de deux fenêtres et porte, linteau de réemploi (?) bombé et délardé à l’étable, arc de grange surbaissé surmonté d’une baie de combles.

16-34 Rue Saint-Martin 6740 Étalle
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Ferme typique au 29 rue Saint-Martin

Située près de l’église de Villers, à droite lorsqu’on regarde l’église, cette ferme quadricellulaire date de la première moitié du XIXe siècle, vers 1800 (?). Le logis est à gauche de trois travées sur deux niveaux avec portail décentré, à pilastres et attique sous corniche. La partie agricole en contrebas a été fortement remaniée, avec une porte basse pour la grange, terminée en anse de panier. Baie d’étable du XXe siècle à linteau droit. Porte rebouchée entre la porte d’entrée du logis et la grange. Deux baies récentes au-dessus de la porte de grange. Corniche de bois en quart-de-rond partiellement conservée. Grangette à l’arrière. Cette maison était jadis un café-épicerie où l'on repassait après la messe pour jouer aux quilles ou au billard.

16-34 Rue Saint-Martin 6740 Étalle
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Grande ferme ancienne au 30 rue Saint-Martin

Située à droite de la rue Saint-Martin lorsqu’on va vers l’église, cette ferme est en trois corps sur cour. Le plan terrier est repérable sur la carte du comte de Ferraris, vers 1775. Les fenêtres sont de l’époque 1800-1810. Le corps de logis est perpendiculaire à la chaussée. La façade est en trois travées sur deux niveaux. Portail médian de style transition, entre baroque et néo-classique. Mur-pignon gauche de deux travées sur deux niveaux et demi, entrée de cave médiane. Agencement répété à l’autre mur-pignon. Linteaux à clé passante, sauf à l’étage en façade : petit ressaut médian sous le soffite. Corniches de bois en quart-de-rond. Croupettes en toiture. Les dépendances agricoles sont en retour d’équerre : grange avec arc surbaissé et oculus ovale, étables avec linteaux droits. Cette maison était celle de la mère de l'abbé Habran, considéré comme l’auteur de la chanson des Gaumais "T’chantans, t’chantans, …". Plus tard, elle a aussi été occupée par Paul François, qui fut bourgmestre et député.

30 Rue Saint-Martin 6740 Étalle
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Lieu-dit "Les Hautes Mèches"

Toponyme signifiant probablement "hauts jardins", en dialecte local, connu aussi à Buzenol. "Mèches" ou "Maiche" ou "Maisch" est en effet le mot patois signifiant jardin, avec une orthographe qui varie en fonction de la région. On note ainsi une multitude de jardins auxquels sont accolés les noms des propriétaires ou un qualificatif de situation ou d’appréciation.

17-35 Rue Saint-Martin 6740 Étalle
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Ecusson sur la maison du 19 rue Saint-Martin

Un écusson circulaire dans la pierre au-dessus de la porte de l’étable de la maison montre Saint-Martin-de-Tours donnant la moitié de sa cape à un miséreux. Saint-Martin, né en 316, est le patron de l’église de Villers et a également donné son nom à la rue. L’épisode illustré sur l’écusson se passe un soir d’hiver à Amiens, rencontrant un miséreux dépourvu de tout vêtement, et n’ayant aucun subside à lui donner, il coupe sa cape en deux, pour en revêtir le malheureux. Il ne pouvait donner qu’une partie de sa cape, car la moitié de son uniforme appartenait à l’armée qui l’avait payée. La nuit suivante, durant son sommeil, le Christ lui apparut portant la partie de la cape qu’il avait donnée au pauvre. Ayant accompli son temps de service, il rejoint la religion et devient évêque de Tours en 371.

17-35 Rue Saint-Martin 6740 Étalle
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Croix jouxtant la ferme-château

Près de la ferme-château de Villers-sur-Semois, dans la rue Joseph Weicker et juste en face de la rue Saint-Martin, se dresse une croix métallique reposant sur un socle de pierres du pays portant un Christ, probablement du XVIIIe siècle.

14 Rue Joseph Weicker 6740 Étalle
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Ferme-château de Villers-sur-Semois

Il s'agit de l'ancien château du Maître des Forges Henri Henriquez, Seigneur de Villers depuis 1709. C'est en 1712 (millésime par les ancres à la façade principale) qu'il obtint l'autorisation de détourner la Semois pour des raisons d'assainissement et qu'il fit édifier ce château qui fut sa résidence jusqu'en 1730. Bâti en quadrilatère, il est flanqué d'une tour octogonale de 10 mètres de hauteur et comportait une chapelle castrale où l'on pouvait célébrer des offices. C'est d'ailleurs dans cette chapelle que furent mariées les belles-sœurs d'Henri Henriquez. A l'ouest, le château possédait des dépendances agricoles, édifiés plus tard, vers la moitié du XIXe siècle. Elles furent utilisées par les cultivateurs de Villers-sur-Semois, jusque dans les années 2000. Le château est en phase de restauration.

15-33 Rue Joseph Weicker 6740 Étalle
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Plaque commémorative à l'école de Villers

Une plaque de granit, adossée à hauteur d’homme sur le pignon du bâtiment scolaire de Villers-sur-Semois, porte un écusson avec le lion belge, couronné et encadré de lauriers, le tout surmonté d’une croix. En dessous on peut y lire : "A nos morts glorieux" suivi des noms des victimes des deux guerres. Le monument est entouré de deux mâts métalliques pour hisser les couleurs.

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Ecole communale au 40, rue Joseph Weicker à Villers-sur-Semois

Située à l’angle de la rue Joseph-Weicker et de la route de Han, cette école date de 1873. Elle est en trois volumes. Corps principal à trois travées sur deux niveaux. Corniches calcaires en petite doucine sur larmier. De part et d’autre, volumes plus bas. Celui de gauche percé d’une porte sur cour et celui de droite avec porte sur rue obturée. Agrandissement avec modénature et appareil identiques mais factices en ciment. Corniches calcaire à doucine sur tore. Linteaux droits et appuis saillants.

40 Rue Joseph Weicker 6740 Villers-sur-Semois
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Rue Joseph Weicker

La nouvelle appellation "rue Joseph Weicker" fut décidée en 1978 pour remplacer l’ancienne appellation de la rue de la gare appelée aussi rue d’Harinsart. Joseph Weicker est un ancien instituteur du village qui a marqué plusieurs générations d’enfants et notamment l’écrivain local Jean Mergeai qui a écrit quelques pages en l’honneur de son instituteur.

37-59 Rue Joseph Weicker 6740 Étalle
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Frêne remarquable

Devant le n°43, rue Joseph Weiker, ce frêne commun (Fraxinus excelsior) est repris dans l’inventaire des arbres remarquables (disponible sur le géoportail de Wallonie). Sa circonférence mesure 290 cm et sa hauteur 20 mètres. Il est repris pour son intérêt paysager.

37-59 Rue Joseph Weicker 6740 Étalle
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Ancien café

A la fête patronale, le week-end après la Saint-Luc (18 octobre), on dansait chez Léon Cornet, au 48 rue du Tru. Cet estaminet possédait également un jeu de quilles.

47 Rue du Tru 6740 Étalle
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Saule blanc remarquable

Ce saule blanc (Salix alba) est situé rue des Aunés, dans une prairie en face de l’étable. L’intérieur est creux. Il est remarquable par sa circonférence (5 mètres) et son intérêt paysager. Malheureusement, son écorce a été fort attaquée par les ânes qui broutent dans la prairie.

9 Rue des Tilleuls 6740 Étalle
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Réserve naturelle des Abattis

Les abattis : mot français signifiant coupe faite dans un bois. Cette définition devait bien convenir à une futaie sauvage implantée sur un terrain marécageux et donc peu propice à l'enracinement dans un sol détrempé. Le site des abattis est actuellement celui qui englobe l'ancien bras de la haute-Semois et ses rives, terres servant tantôt de pâtures ou de prés, tantôt de plantations privées de peupliers ou de résineux, ou encore de fonds envahis par les roseaux et la reine des prés. Une autre origine du terme abattis pourrait être le mot wallon bati, batis, battis signifiant terrain battu, banal. Le toponyme "les abattis" semble bien correspondre à cette définition également. Le classement comme site des abattis ou vieux-bras de la Semois a été ordonné par arrêté-royal du 27/12/1978. La gestion en a été confiée à l'association Réserves Naturelles et Ornithologiques de Belgique qui gèrent aussi d'autres réserves. Cette zone, englobant la vieille Semois et les bois environnants, possède un patrimoine biologique très riche. On y trouve plusieurs espèces de poissons, des libellules, des nénuphars blancs, et l’endroit est un véritable paradis pour les oiseaux. Il est également habité par les castors, dont les travaux d’abattage sont bien visibles. Un curage de l’ancien bras a été effectué en 2005 et Natagora, propriétaire d’une grande partie du site, et qui a repris les activités des RNOB, veille à conserver sa biodiversité. On peut accéder à la vieille Semois à partir d’un chemin partant de la rue des Aunés à Villers ou d’un chemin qui prolonge la rue du Rond à Sainte-Marie et qui passe au-dessus de l’actuelle Semois sur un pont de fer.

Unnamed Road 6740 Étalle
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Ancien bras de la Semois et passerelle à construire

En 1882, plusieurs communes de la Haute-Semois, Tintigny, Villers, Sainte-Marie, Etalle et Vance, ont procédé à la rectification de nombreux méandres de la Semois afin de prévenir les inondations de la rivière. Un nouveau tracé, plus rectiligne, est donc né, mais les anciens lits ne furent pas abandonnés et l’ancien bras existe toujours au sud de Villers. Il n’est plus alimenté par la Semois, mais uniquement par quelques sources, ruisseaux de drainage et eau pluviale. Afin de garder un minimum d’eau, un petit barrage en béton a été aménagé à 600 mètres de l’extrémité de l’ancien bras, la partie avale étant à présent pratiquement à sec. Il n’est donc pas possible de traverser l’ancien bras de la Semois à l’endroit où le présent parcours le suggère, mais le passage sur une passerelle qui enjamberait l’eau sur une vingtaine de mètres est en projet et la commune d’Etalle a obtenu un subside pour cette construction. Signalons que ce tracé initial de la Semois constituait la limite entre la commune de Sainte-Marie et celle de Villers.

Rue du Rond 6740 Étalle
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Hypothèse de l'emplacement de l'ancien moulin de Sainte-Marie

Le moulin de Sainte-Marie a bel et bien existé, mais il a manifestement été détruit et jamais relevé de ses ruines, puisqu’il n’existait plus au milieu du XVe siècle, probablement décimé par les guerres de la première moitié du XVe siècle. Ce moulin a donc été détruit il y a près de 600 ans, mais sa localisation initiale est fort incertaine. André le Tourneur appartenait à une famille de meuniers, comme le suggère son surnom. Or, une charte datée de 1469 mentionne "un pré sis on Halloy sur la ryvier royant le Torneur". Le Haloup et le Halloy (ou Haloi) sont actuellement des lieux-dits situés aux Abattis, près du vieux bras de la Semois. La proximité de la Semois et du ruisseau du Rolle rend fort possible cette hypothèse de localisation (cfr. : Lepage : Le lignage et la seigneurie de Sainte-Marie-sur-Semois).

Rue du Rond 6740 Étalle
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Lieu-dit "Le Haloup" ou "Le Haloi"

Une origine probable de ce toponyme serait alleu, signifiant propriété complète, c’est-à-dire une terre dont le possesseur ne doit pas d'hommage ou de reconnaissance à un seigneur. L’orthographe Haloup laisse sous-entendre une transcription du vocable wallon "Ha ! Loup !", probablement éloigné du vrai sens originel du toponyme. Le lieu-dit a également donné son nom à l’ancien bras de la Semois dans les Abattis. Un peu plus au nord-est, on retrouve le toponyme "Dessus le Haloi", qui pourrait également faire penser au mot de l’ancien français "halot", qui signifie bois, taillis.

Rue du Rond 6740 Étalle
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La Semois et le pont

Le parcours passe sur un pont au-dessus de la rivière Semois, qui prend sa source rue Sonetty à Arlon et se jette dans la Meuse en France, à Monthermé (sous le nom de Semoy). Etalle est située en Haute Semois, partie non-navigable de la rivière. Ce pont de fer passe au-dessus du cours rectifié de la Semois.

36 Rue du Rond 6740 Étalle
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Lieu-dit "Aisance de la Petite Siéri"

Le bois de Siery (ou Siéri) est le petit bois situé au nord du château de Sainte-Marie, et qui appartenait au seigneur. Les habitants avaient, dans ce bois, un droit de "vaine pâture", c’est-à-dire le droit de laisser le bétail s’y déplacer en toute liberté. Ils avaient aussi le droit d’y ramasser la glandée (glands pour les porcs) et d’y prendre le bois mort. Autour de ce bois, on note quelques toponymes qui y font allusion, dont "la Petite Siéri" et "les aisances de la Petite Siéri", et comme les aisances sont des parcelles mises à disposition des habitants par le seigneur, cet endroit constituait probablement une zone d’affouage ou de culture pour la population.

Rue du Rond 6740 Étalle
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Tilleul de Hollande remarquable

Ce tilleul de Hollande (Tilia x europaea) est situé à l’extrémité du chemin de terre venant des Abattis lorsqu'il devient la rue du Rond à Sainte-Marie, à proximité d’un banc. Ce bel arbre est qualifié de remarquable pour son intérêt paysager. Un peu plus au sud, on trouve le lieu-dit "Tilleul", qui évoque cet arbre.

36 Rue du Rond 6740 Étalle
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Le rond dans les arbres et la rue du Rond

La rue du Rond à Sainte-Marie doit son nom au lieu-dit "Le rond", qui, lui-même est dû à un ensemble circulaire d’arbres situé à une petite centaine de mètres de la Nationale. Ce "rond" est bien visible sur les vues aériennes actuelles, mais également sur la carte de Ferraris de 1777 et sur celle de Van der Maelen de 1850. Il devait s’agir d’un étang entouré d’arbres et accessible depuis la rue des Tilleuls par un chemin bordé d’arbres qui partait en face de l’entrée du château. Ce bosquet fut cédé en 1724 à Henri Henriquez, seigneur du lieu, par les habitants de Sainte-Marie, en échange de la construction d’une nouvelle église et de l'érection d'une croix de pierre au centre du village. Dès lors, le bosquet a donc fait partie du parc du château.

105 Rue de la Gare 6740 Étalle
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Croix de Beaumont

Dite aussi "Croix des Libertés" ou "Franche Croix", elle fut érigée en 1462 à l'entrée de la rue du Rond. Elle est le symbole de l'affranchissement au droit de Beaumont des habitants de la seigneurie de Sainte-Marie en 1461. La loi de Beaumont fut promulguée en 1182 par Guillaume aux Blanches Mains. Ce n'est que le 15 janvier 1461 que les habitants de Sainte-Marie, irrités, firent pression sur Jean de Malberg, seigneur du lieu et s'en furent à Virton réclamer leur droit à l'affranchissement. Elle a été restaurée au XXe siècle, comme l'indique l'inscription sur le socle : "Restaurata Anno 1914 CRUX LIBERTATIS ERECTA Anno 1462" qui signifie que la croix de la liberté a été érigée en 1462 et restaurée en 1914.

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Ancienne halte du tram à Sainte-Marie-village

Inaugurée en 1908, une ligne de tram partait de Lenclos, où étaient situés les hangars-dépôts, pour aboutir à Villers-devant-Orval. Après le passage à proximité du château et avant d’établir une liaison avec le train à la gare de Sainte-Marie, le tram s’arrêtait à Sainte-Marie-village, à l’angle de la Grand Rue, en face de la croix de Beaumont.

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Maison au 44 Grand Rue

Située à l’entrée de la Grand Rue à Sainte-Marie, sur le côté droit en allant vers le centre du village, cette petite maison de journalier, à présent redécorée et ne présentant plus, telle quelle, beaucoup d’intérêt architectural, date de 1830. Le logis est à droite, d’une travée de deux fenêtres avec porte surmontée du millésime. Etable sous fenil, élévation arrière intacte (?) : travée de deux fenêtres, porte et baie d’étable. Croupette à gauche. Annexe récente adossée au mur-pignon.

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Maison d’Henri Mouton au 228 Grand Rue

Né à Sainte-Marie en 1909 et mort jeune (à 43 ans), en 1952, Henri Mouton était un homme de grand cœur, généreux et modeste. Il était sculpteur sur bois et sur pierre et ferronnier. Il a laissé quelques œuvres, dont la Vierge de Sainte-Marie en 1948 (dans la chapelle près de l’ancien presbytère, la "Chapelle Notre-Dame"), le mobilier de la chapelle de Banneux, de l’église Sainte-Croix à Liège ou encore les confessionnaux de l’église Saint-Martin à Arlon. Sa maison existe toujours. Elle est située au 228, Grand Rue à Sainte-Marie, à l’entrée de la Grand Rue, à gauche en allant vers le centre.

227 Grand Rue 6740 Étalle
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Ancien café au 219 Grand Rue

Dans la Grand Rue, à côté de la boucherie Tock, au n°219 se tenait le café de la veuve Hubert.

219 Grand Rue 6740 Étalle
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Maison au 217 Grand Rue

A présent intégrée au bâtiment de la boucherie Tock, au 218 Grand Rue, cette haute maison d’ouvrier agricole date de la seconde moitié du XIXe siècle. La travée du logis comporte deux fenêtres avec porte surmontée d’une baie gerberesse. Le mur-pignon est arrondi à sa rencontre avec la façade arrière aveugle. Four à pain détruit ; archère de combles en briques.

219 Grand Rue 6740 Étalle
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Ancien café au 213 Grand Rue

Avant que le magasin de meubles Dussard ne s’étende et que le bâtiment ne devienne plus élevé, existait, juste à côté, au 213, Grand Rue, le café de l’église que l’on peut distinguer sur les anciennes photos.

213 Grand Rue 6740 Étalle
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Ancien café-épicerie Yande et ancien magasin de meubles Dussard

En face de l‘église, au 62, Grand Rue, se trouvait le café-épicerie Yande et à côté de l’église, se tenait le magasin de meubles Dussard, dont l’enseigne "G.Dussard-Ameublement" est encore visible actuellement, au 212, Grand Rue.

64 Grand Rue 6740 Étalle
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Eglise Saint-Nicolas de Sainte-Marie-sur-Semois

Située au centre du village, en bordure de la Grand-Rue, elle a été édifiée de 1868 à 1871 et remplaçait une ancienne église, construite en 1725, au centre du cimetière actuel (voir l'ancienne église sur la carte de l'Atlas des Chemins de 1843 superposée au nouveau cimetière sur la carte IGN actuelle). Cette dernière elle-même, remplaçait la première église, située près du château et qui dut être déplacée suite au désir d'Henri Henriquez d'agrandir le domaine du château-ferme (voir l'emplacement de l'église sur le plan de 1600). Le cimetière primitif joignant la première église se trouvait sur une place entourée d'eau, à gauche du porche d'entrée du château. L'église actuelle s'apparente à celle de Fratin. Elle est de style néo-gothique à trois nefs, ainsi que son mobilier. Il faut aussi remarquer quelques hauts reliefs, essentiellement sur l'autel majeur. Une statue de la vierge debout à l'enfant de style baroque et incorporant une très ancienne vierge assise (du XIIIe siècle) a été retrouvée lors d'une vente aux enchères en Hollande. Le tout appartenait à l'église de Sainte-Marie, village placé sous le patronage de la vierge et miraculeusement épargné d'une épidémie de peste en 1636, grâce à son intervention. Plutôt que de faire disparaître l'ancienne statue que l'on était amené à déplacer, on la mutila, pour la placer dans le dos creusé de la nouvelle vierge. Cette dernière devenait en quelque sorte le reliquaire de l'autre, dont elle préservait les pouvoirs surnaturels. Donnée ou vendue en 1981, cette vierge passa d'un brocanteur à l'autre et on l'appela la "double madone". Elle fut récupérée et ramenée à Etalle. L'original est à présent au musée gaumais et une copie est installée à l'église de Sainte-Marie.

209 Grand Rue 6740 Étalle
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Plaque commémorative devant l'église

Placée devant l'église de Sainte-Marie le 8 mai 1995, à l'initiative de la commune, à l'occasion du 50e anniversaire de la libération, cette stèle rappelle les noms de ceux qui ont payé de leur vie les combats de 14-18 et de 40-45. Parmi les civils, citons Louis Moreaux, photographe, qui était le père de Marcel, qui tenait le "café de la gare" à Landin et le grand père de Roger, à qui l’on doit le dictionnaire du patois gaumais. Une stèle de facture identique a été placée le même jour à Fratin.

64 Grand Rue 6740 Étalle
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Calvaire et potale au centre de Sainte-Marie

Situé au centre du village de Sainte-Marie, le long de la Grand Rue, en face du bâtiment communal mis à la disposition de l'école libre de Sainte-Marie, ce calvaire date de 1754 et a été profondément remanié par les habitants, après la guerre, en 1947. Il était initialement situé sur la place, en face de l’école. Il était probablement composé à l’origine d’un socle formant autel et d’un fût supportant l’amortissement brisé à sa base. Actuellement, posé sur un muret en pierre du pays, il est composé d'une stèle reprenant un texte faisant date, il s'agirait de la devise du sire Henriquez "Potius mori quam foedari" ; d'un bloc portant l'inscription "JHS" surmonté d'une croix et enfant ; et du calvaire proprement-dit constitué du Christ en bronze qu'entourent de côté deux angelots de pierre et de dessus deux têtes d'angelots, le tout surmonté par des feuilles et fleurs taillées dans la pierre. En 1793, un "sans-culotte" qui abattait la croix eut les pieds broyés dans sa chute. La croix fut redressée peu de temps après. Au même endroit se trouve la potale de la Vierge. C'est une statue de la Vierge placée entre deux fenêtres du premier étage du bâtiment d'école. Sous la Vierge, un médaillon avec l'inscription suivante faite de lettres rouges et vertes, les rouges majuscules représentant une date : " DoVCe MarIe VeILLez sVr Ce VILLage" "DVC MI VILL V C VILL=1935" Elle résulte d'un accord du seigneur de Sainte-Marie, Henri Henriquez, avec les habitants du village. En compensation d'un agrandissement de son parc aux alentours du château, il était tenu de faire ériger une croix de pierre. Mais c'est en fait son successeur, le comte de Corswaren-Looz, qui réalisa l'ouvrage en 1754 au centre du carrefour. Il fut ensuite restauré et déplacé devant l'école en 1947.

64 Grand Rue 6740 Étalle
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18 rue du Moulin 6740 Etalle

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