Douvres-la-Délivrande était autrefois l’un des bourgs les plus peuplés du Duché de Normandie. Avec ses 5 000 habitants, Douvres est aujourd’hui une petite ville animée qui accueille de nombreuses manifestations. Lors de votre balade, arrêtez vous devant la Pharmacie Lesage, célèbre pour sa devanture de style Art Nouveau, réalisée par l’architecte Rouvray en 1901.
1.6 km
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max. 27 m
min. 20 m
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Accessibilité | ||||
Styles : BaladeDécouverteEn ville Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsPersonnes âgées Thématiques : CulturelPatrimoine |
Départ au niveau de la Basilique, vers la rue commerçante. Remontez la rue du Général de Gaulle puis tournez à gauche sur la rue du Général Leclerc. Au rond-point, allez tout droit puis directement à gauche sur la rue de l'église. Continuez au bout au prochain rond-point, tournez à gauche puis à droite au rond-point suivant vers la route de Caen. Revenez ensuite sur vos pas, en allant tout droit au rond-point.
Allez tout droit vers la route de Caen jusqu'au rond-point, où vous prendrez à gauche sur la rue du Général Leclerc. Prenez ensuite à droite sur la rue du Général de Gaulle en faisant un détour sur la rue des Rougeas. Revenez ensuite au niveau de la Basilique, où se termine ce parcours.
Ce bâtiment abritait les magasins d’un marchand qui s’appelait « Gros » et qui vendait à la fois le charbon et les alcools. L’intitulé « Ecurie-remise » a été inscrit après, car en dessous, on peut lire le nom de « Gros ». Ce bâtiment abrite maintenant l’agence de la Caisse d’Epargne.
Dans la cour, on peut voir un arc en plein cintre et des pilastres plats. Sur la façade méridionale, une sorte de pigeonnier a été aménagé. Il s’agissait d’une remise à voitures dépendant de la maison principale donnant sur la rue. Cet ensemble était probablement un hôtel à la fin du XVIIIème siècle.
Ce bâtiment abritait l’imprimerie Gazeau. Le 29 Juin 1944, parution du premier écrit de presse de la « Voix des Alliés », journal de Bernard Gazeau. Pendant les semaines qui ont suivi le Débarquement, l’activité de l’imprimerie Gazeau connut alors une forte relance et fut exclusivement centrée autour de l’impression de ce fameux bulletin quotidien. Les informations venaient des étatsmajors présents dans la région, mais aussi de la BBC. Les Anglais amenaient très tôt le matin les articles rédigés dans la nuit rendant compte des dernières nouvelles et de l’avancée des troupes alliées dans la région. Il fallait impérativement que la « Voix des Alliés » paraisse le midi pour que les informations circulent et que la population soit avertie des derniers mouvements des troupes. L’après-midi était quant à elle, consacrée à la distribution dans les cassetins de ces mêmes caractères qui allaient resservir le lendemain matin. Pendant la semaine du 22 au 28 juin 1944, les premiers exemplaires de la « Voix des Alliés » furent seulement polycopiés. Le bulletin ne fut vraiment imprimé qu’à partir du jeudi 29 juin 1944. Face à une population avide d’information, le tirage du bulletin est allé en augmentant. Les premiers numéros sortaient à une moyenne de 400 exemplaires par jour, pour aboutir à un tirage conséquent de 2 000 exemplaires journaliers au mois d’août. Les articles avaient bien sûr, pour but le récit de la « guerre en Normandie », dont c’était la rubrique principale, mais aussi de fournir des nouvelles bien au-delà de la seule région normande, selon les renseignements collectés par les transmissions. Les efforts consentis pour la publication de la « Voix des Alliés », témoignent de l’importance accordée par la coalition à la diffusion de l’information et à son impact auprès des populations.
Cette maison date de la fin du XVIIème ou du début du XVIIIème siècle. C’est une maison de ville haute et étroite. En haut, la corniche est en « chapeau de gendarme ». A l’arrière, la tour circulaire abrite un escalier à vis avec en dessous le puits de la maison. C’est la maison la plus vieille de la Délivrande. La tour et le puits datent du XVIIème siècle alors que la façade date plutôt du XVIIIème siècle.
Ancienne exploitation agricole construite au XIXesiècle. Réhabilitation du bâti et de l’ancienne grange pour l’organisation d’expositions. La cour aménagée en jardin dispose d’un espace jeux. Les grilles d’entrée sont un réemploi de la propriété Sainte-Croix (actuelle mairie).
Ce bâtiment abritait les anciennes écoles publiques de la Délivrande. Il a également été le siège de la mairie.
Ancienne gare du XIXe Ce bâti est une ancienne gare qui fut ouverte par la Compagnie de chemin de fer de Caen à la mer à partir de juin 1875. La voie de chemin de fer a été supprimée en 1950, depuis ce bâtiment est devenu la Maison des associations.
Au centre de la pelouse se trouve le monument aux Morts de la commune. Edifié après la première guerre mondiale, il avait d’abord été placé dans le cimetière de l’église Saint-Rémi. Le monument a été édifié par le sculpteur Charles Tardy de Caen. La stèle construite en pierre sculptée et en arc de cercle présente au centre l’emblème de la croix de guerre sur un fond de mosaïque dorée. Il comporte les noms des morts pour la France pendant les deux Guerres mondiales, ainsi qu’une plaque en mémoire de Louis Lelièvre, résistant, déporté, mort au camp de Matthausen en 1944. Sur le côté droit, une stèle de marbre rouge rappelle les noms des victimes civiles de 1944.
L’actuelle mairie était la propriété Sainte-Croix, aux 5-10 rue de l’Eglise. Le « S » et la Croix visibles sur les piliers de l’entrée, sont le signe de l’habitation des Sainte-Croix. La maison a été construite en 1876 et 1877 et l’on peut remarquer en haut de la construction une frise de céramique décorée.
Cette maison est l’ancienne propriété du Dr Litehare, dont le buste est représenté en bronze au cimetière de l’église SaintRémi. Elle date de la première moitié du XIXème siècle, entre 1830 et 1840. Ses arcs en plein cintre moulurés et ses pilastres plats sont typiques de l’architecture en vogue sous la Restauration et sous Louis-Philippe. La route de Caen sépare la maison des écuries.
C’était le relais de poste de Douvres-la-Délivrande, comportant de grandes écuries. Les voyageurs pouvaient s’y arrêter avec chevaux et voitures. La propriété est un mélange des XVIIIème et XIXème siècles. Elle abrite aujourd’hui un restaurant appelé précisément «Le Relais».
Le restaurant « Entre Terre et Mer », place de l’Ancienne Mairie abritait l’ancienne poste et l’ancienne mairie. La propriété devait appartenir auparavant à la famille Sainte-Croix. Elle date de la seconde moitié du XIXème siècle. En effet, vous pouvez remarquer l’inscription « Mairie » sur la façade, ainsi que l’horloge.
Cette belle maison date du XIXème siècle. De 1845 à 1949, elle a appartenu à des notaires, puis à des huissiers de 1953 à aujourd’hui. Vous pouvez remarquer l’inscription « Etude » sur la façade du bâtiment.
Anciennement, cette rue s’appelait « Rue de la Mare à Margot », probablement parce que la femme qui habitait dans cette rue près de la mare s’appelait Margot.
C’est une maison datant de la fin du XIXème siècle réalisée avec beaucoup de soins, en pierre de taille, et en briques de deux couleurs (rouges et noires). C’est une maison bourgeoise typique. A observer : La qualité des sculptures de la porte et de la fenêtre.
Bâtiment de style art nouveau. œuvre de F. Rouvray sous influence de H. Guimard. La façade composite présente des éléments d’architecture de style renaissance, de style classique alors que les ferronneries, les huisseries et la rambarde sont de style art nouveau. A l’intérieur, un certain nombre de mobiliers ont été conservés de l’époque.
Face à la Basilique la place présente une série de vieilles maisons du XVIIIème siècle et du début du XIXème siècle. Celle du centre, probablement la plus ancienne, comporte sur la façade une console de pierre sculptée qui supporte une statue de la Vierge, deux belles lucarnes avec entablement rectangulaire et linteau en arc de cercle et un pigeonnier daté de 1726. Au sud se trouve la pâtisserie Jung, célèbre pour ses sablés normands, spécialité créée par Durand-Balloud à la fin du XIXème siècle.