La pointe du Brick

Cette partie littorale porte le nom de la pointe du "brick". On ne sait pas avec certitude d'où vient l'étymologie de cette crique. Deux hypothèses semblent aujourd'hui admises. Selon la légende, le nom viendrait d'un brick, petits voiliers à deux mats utilisés par les corsaires qui venaient s'abriter des vents d'est et ouest dans l'Anse. Selon la seconde hypothèse, le nom viendrait des vikings et signifierait "colline qui descend vers la mer".

Après avoir suivi ce charmant fleuve côtier portant le nom de "Nid du Corps", qui s'appelait autrefois le "Nid du Cor" (abréviation de corbeau), vous arrivez à la jonction avec la rivière du Vivier.

La lande résulte du défrichement intensif d'une forêt par l'homme. C'est principalement au Moyen Age que l'on commence à déboiser ces espaces pour la culture et le pâturage. Mais ce changement de paysage a eu des répercussions écologiques sur le sol déjà pauvre (acide et siliceux), d'où une évolution de la végétation au fils des siècles.

Bien que certaines sources fassent remonter le fief de Gonneville au XIIe siècle, la construction du manoir commence au XVIe siècle avec la famille de Pirou et se poursuit au XVIIIe siècle. Il présente un corps de logis allongé flanqué de deux pavillons en forte saillie. Il est caractéristique de la période Henri IV - Louis XIII.

A l'époque romaine, cette hauteur a été utilisée à l'époque romaine comme vigie et était nommée le "Grand Castel". Au Moyen Age, elle a dû être transformée en château féodal. On y découvrit en 1788 plus de 80 médailles du Haut-empire. Vous découvrez face à vous la rade de Cherbourg, deuxième plus grande rade artificielle au monde. D'une superficie de 1 500 ha, sa construction commence en 1783; la digue centrale, quant à elle, a été achevée en 1853.