Point de départ : place Germain Arnaud (face à la mairie). Pour commencer, prendre la direction de Dompierre/Yon.
Curiosités à voir : plusieurs sites remarquables sur le parcours. Le four à pain de La Rérandière, Le Moulin des Jouineaux (1867), Le four à pain de la Bouteboire, le Château de l'Aurière (1861), La Vallée de la Boulogne et l'écluse à Essiré, le château de Puitesson (1830) à proximité.
Balisage rouge.
21 km
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max. 85 m
min. 57 m
65 m
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Thématique : Patrimoine |
Depuis la place Germain Amaud,prendre la direction des Essarts.
Après la sortie du village, prendre la petite route à droite, au Foliot.
Après le lotissement, à l'intersection, prendre à gauche et continuer tout droit pendant 1,2 km.
À l'intersection prendre à gauche et continuer jusqu'à la Départementale.
Au croisement de la Départementale, continuer tout droit en direction du village de la Touzenière, puis tourner à droite à La Chauffrenière. Attention à la circulation.
À la sortie de La Chauffrenière, prendre à gauche. 200 mètres plus loin, continuer sur la route goudronnée pendant 1 km jusqu'au village de Puitesson
Passer le village de Puitesson puis tourner à droite vers Durcot, puis La Cantinière.
Passer le village de La Cantinière puis continuer jusqu'à la Départementale.
Au croisement, prendre à gauche, sur la départementale en direction de la Marchegaizière, puis de l'Hermitage. Attention à la circulation.
Prendre la direction de la Marchgaizière, puis l'Hermitage.
À la sortie du village de l'Hermitage, à l'intersection prendre à gauche en direction d'Essiré.
Arrivé au village d'Essiré, prendre à droite et traverser le village jusqu'à la Départementale.
À la sortie d'Essiré, sur la départementale. Continuer 300 mètres puis prendre à droite en direction du Grand Chatenay. Passer le village et continuer jusqu'à la Départementale.
Prendre la départementale en direction de l'Aurière
Après le château de l'Aurière, continuer encore tout droit pendant un peu plus de 400 mètres puis tourner à gauche vers La Bouteboire.
Après La Bouteboire continuer toujours tout droit (ne pas tourner à la Joussaumière). Au bout de la route, prendre à gauche.
Au bout de la route, prendre à gauche au village des Landes. Puis poursuivre jusqu'à la 2e intersection sur La Galfaudière.
À la Galfaudière, tourner à droite vers Bel Air et jusqu'à la départementale. Attention au carrefour.
Passer le Moulin des Jouineaux. À l'intersection tourner à gauche sur La Croix Rouge.
Continuer sur 700 mètres puis tourner à droite au village de la Rérandière. Continuer tout droit, passer le village de la Motterie.
Puis continuer tout droit en passant les villages de La Pinière et du Breuil.
Prendre la rue René Bazin pour revenir en centre-bourg.
Au 17, rue de Lattre de Tassigny : cette demeure a été construite vers 1860 par M. Cormier, médecin et maire de 1888 à 1892. Propriété privée.
Au n°2 rue de Lattre de Tassigny : cette maison située derrière l'église a été habitée par M. Geffré père, notaire, puis vendue par son fils au docteur Santucci. Propriété privée.
Au n° 1, de la place Germain Arnaud : cette maison située au centre du bourg a été construite en 1820. C'est un agrandissement d'une partie construite en 1569. Propriété privée.
Le Bois : cette maison fut construite dans la 2e partie du XIXe siècle. Propriété privée.
Le château de l'Aurière était à l'origine, une métairie dépendant de la seigneurie du Châtenay. Elle a été achetée en 1801 à la famille Colbert par Etienne Renaudin de Chauché. Elle est transmise par héritage à son fils Joseph puis à la soeur de celui-ci Rose-Aimée Renaudin, mariée à Mathurin Jousseaume. À sa mort en 1860 son fils Mathurin-Jean devient propriétaire. Il décide de construire la propriété actuelle en 1861. Par héritage, elle est transmise à sa fille Herminie, épouce d'Alcime Roch, maire de Saint-Denis de 1892 à 1912, puis à leu fils Alcime, maire de 1913 à 1929. Il est toujours propriété de la famille Roch.
Le château de Puytesson. La propriété est restée pendant plus de six siècles au sein de la même famille, les Puytesson, puis les Curcot de Puytesson. Le château actuel a un peu plus de 150 ans et malheureusement, il y a très peu de documents ou même de précisions sur ce que pouvait être le vieux Puytesson avant cette reconstruction du XIXe siècle. Néanmoins, il semble que Puitesson était un lourd château féodal avec des tours qui autrefois le défendait solidement. Il était entouré d'un mur d'enceinte. Durant la Révolution, la famille Durcot de Puytesson émigra dès 1792 à Bruxelles, leurs biens furent séquestrés mais n'ont pas été vendus comme bien nationaux. Il aurait été mis à sac et incendié par les colonnes infernales le 19 juillet 1794. C'est vers 1852 qu'un édifice moderne pour l'époque a remplacé la vieille demeure. Propriété privée.
La Marchegaizière. Les terres de la Marchegaizière faisaient primitivement partie des fiefs du Bouchou et du Bonnifou qui appartenaient aux seigneurs de la Chabotterie, de la Normandelière et de la Babinière. En 1643, André Marchegay, seigneur de la Simignonnière, achète une partie de ces terres. Dès l'année suivante, il commence la construction du château et lui donne le nom de Marchegaizière. Cette habitation construite dans le goût de l'époque a été conservée en grande partie, et on remarque sur la façade nord, une porte style Renaissance, en granit, surmontée d'un fronton triangulaire avec les initiales AM et la date de 1645 avec au centre, un écusson représentant un chardon. A l'époque de la Révolution le logis était plus grand et entouré d'une enceinte avec des tours. Lors de réparations effectuées en 1967, on a trouvé un crâne de femme dans une cheminée. On ne sait rien sur les événements qui sont à l'origine de cette curieuse découverte. Propriété privée.
Le Chatenay. À la fin du XVe siècle, la seigneurie du Chastenay devient la propriété des Bertrand. Elle y demeure jusqu'au début du XIXe siècle. En 1815, la demeure est vendue au Querqui de la Pouzaire. Un nouveau Châtenay est construit sur les fondations de l'ancien château pour leur fils Théodore qui s'y installe avec son épouse en 1838. En 1897, la famille Roch procède à l'acquisition du château et en reste propriétaire jusqu'en 1973. Propriété privée.
Édifié en 1867 par Elie Boisseleau. En 1893, une machine à vapeur est installée à côté pour assurer le travail plus régulier mais cette machine explose quelques années plus tard entraînant la mort d'un ouvrier. Son activité cesse en 1914.
L'origine du moulin d'Essiré est très ancienne. Au début du XIXe siècle, il appartient aux familles Jaud, Hermouet et Boisseleau. En 1864, on le dote de trois meules au lieu d'une. Puis une machine à vapeur est installée pour augmenter sa puissante. En 1910, on supprime une meule et on monte un appareil à cylindres. En 1915, la roue hydraulique est remplacée par une turbine. Le moulin ferme ses portes en 1923. Le meunier exploite alors une minoterie construite en 1913 situé dans l'ancien bâtiment de la CAVAC (à l'emplacement actuel de la mairie). C'est une minoterie à cylindres actionnée par un moteur à gaz pauvre. La farine était réputée meilleure.
Chroniques Dyonisiennes - 2015