Sentier des Maîtres Sonneurs Variante 2 Sidiailles (Rancier) - Préveranges par le lac de sidiailles

L’église se distingue par son orientation avec un chœur tourné vers l’ouest et possède une mosaïque réalisée par des artistes italiens qui ont travaillé sur la basilique Saint-Pierre de Rome. Construite en 1877, elle possède une des plus vieilles cloches d'Europe, fondue en 1235. Cette cloche vient probablement de l'abbaye des Pierres

Camping, mi-ombragé, 35 emplacements, à 2kms de la base nautique. Pêche, activités nautiques, randonnées pédestres dont le tour du Lac.

Le Logis de Chezelles à Sidiailles comprend 4 Chambres d'hôtes: 2 de 2 personnes (lit de 160) et une de 4 personnes (1 lit de 160 et 2 lits de 90) et 2 gîtes un de 9 personnes et un de 4 personnes situé à 700m du sentier des Maîtres sonneurs

Niché dans un écrin de verdure, le lac de Sidiailles est un lieu idéal pour la pratique des activités de loisirs de nature. Parcours aventure, bateaux, tyroliennes géantes, pêche, randonnées, escalade, pétanque, volley ball ... Entre baignades, farniente et escapades, la base Nature Aventure de Sidiailles réunit petits et grands autour d’une multitude d’activités à partager ! Dans le cadre d’un séminaire, d’une sortie scolaire, d’un enterrement de vie de célibataire, entre amis ou en famille, vous y passerez une journée riche en diversités !

Cette zone, située à environ 700 m en aval du barrage de Sidiailles, est centrée sur un tronçon très encaissé de la vallée de l’Arnon sur environ 1 500 m. Dans la vallée de l’Arnon, le Moulin des Fougères est essentiellement boisé et composé de chênaies à jacinthe et d’aulnaies‑frênaies, bordant la rivière qui le traverse. En sortie des gorges, en limite avec le plateau, quelques micro‑landes sont encore également visibles. L’intérêt majeur du site est lié à ce paysage original de gorges, rarissime en région Centre val de Loire, mais aussi à la présence d’une végétation submontagnarde et d’une grande diversité de fougères et probablement de mousses et de lichens. Le site revêt un intérêt supplémentaire, géologique cette fois, avec des roches visibles de l’extrême nord du Massif central. Pour son intérêt écologique remarquable, le Conseil Départemental a classé ce site en Espace Naturel Sensible, au sein d’un ensemble plus vaste comprenant le lac de Sidiailles. L’intérêt réside majoritairement dans le fond de la vallée mais, par cohérence écologique, l’ensemble du système boisé a été intégré (à l’exception d’une plantation).L’aulnaie‑frênaie se développant sur ce site abrite un cortège d’espèces très diversifiées révélateur de la qualité du milieu avec la présence de raretés comme l’Impatiente ne‑me‑touchez‑pas ou la Luzule des bois. Concernant la faune, ce secteur constitue une zone de présence avérée de la Loutre, ainsi que du Sonneur à ventre jaune.

La zone est centrée sur une source en partie captée et pâturée. La partie périphérique est constituée d’une prairie mésophile à hygrophile, présentant un cortège caractéristique, mais commun, avec notamment le silène à fleur de coucou ou le céraiste des fontaines. La partie centrale, très hygrophile, présente une flore typique et patrimoniale des suintements de la Marche avec des tapis de Laîche étoilée mais aussi de Campanile à feuille de Lierre ou de Violette des marais. Ce type d’habitat, sans doute banal autrefois dans cette partie de la région, est en voie de raréfaction importante suite au drainage ou à la création de plans d’eau.

La zone est centrée sur un secteur très resserré de l’Arnon à ambiance sub‑montagnarde proche de ce que l’on peut trouver dans la vallée de la Creuse. Ces gorges permettent l’établissement de boisements frais, riches en vernale commela Scille à deux feuilles, l’Isopyre faux‑pigamon, espèces protégées au niveau régional, ou l’Ail des ours. Les bords de l’Arnon et les suintements abritent la Dorine à feuilles opposées et la Lathrée clandestine tandis que les versants présentent un riche cortège Ptéridophytique avec la présence du Polystic à soies, du Polystic à aiguillons ou de la Scolopendre officinale. Notons aussi l’Impatiente ne‑me‑touchez‑pas, petite balsaminacée typique des bords de cours d’eau en région montagnarde ou sub‑montagnarde que l’on ne trouve que dans la Marche et très ponctuellement dans la vallée de la Creuse pour la région Centre Val de Loire.

La zone est centrée sur une surface assez conséquente de landes sèches établies sur des dalles à micaschistes. Outre les espèces structurantes de la lande comme la Bruyère cendrée, la Callune ou le Genêt poilu, notons la présence de la Bruyère à quatre angles Cette espèce est originale sur le site, car il s’agit d’une espèce inféodée aux landes humides, or le sol superficiel et la pente du site ne permettent pas l’établissement d’un tel habitat. Les vides au sein de la lande abritent le Petit Nard délicat, petite graminée peu répandue en région Centre Val de Loire et le Gaillet des rochers. Notons particulièrement la présence de l’Arnoséris naine espèce principalement messicole qui se maintient sur la zone à la faveur du passage des troupeaux de moutons dans une partie de la lande mais aussi grâce au piétinement modéré induit par la fréquentation du chemin de randonnée qui traverse le site. La patrimonialité du site, mise en évidence par le maintien d’un habitat en bon état de conservation et la présence d’espèces localisées et rares comme galium saxatile, mais surtout arnoseris minima présente un intérêt

Ce château dresse ses ruines romantiques à la frontière de l’Allier. Le cadre de vie dans ce château était austère et sinistre. D’une superficie de 6 600 m², il est fortifié au sommet d’un rocher mais paradoxalement au fond d’un ravin. De ce fait, il ne dispose pas d’une situation offensive mais défensive et sa construction est adaptée aux techniques de siège. Plusieurs obstacles successifs se présentent donc aux assaillants sans aucun repli possible. La forteresse est encore habitée en 1482. Elle n’est abandonnée qu’après les guerres de religion en 1618 et dépouillée de tout : portes, fenêtres, aménagements intérieurs… Il ne reste plus que les murs en 1780. Un souterrain part d’une sombre cavité naturelle vers Boussac. George Sand n’est pas restée indifférente à la sombre beauté de ces ruines décrites en 1837 dans « Mauprat ».

Dans un petit village champêtre, à l'étage de leur maison dans l'ancien grenier, les propriétaires ont restauré deux chambres d'hôtes spacieuses avec des matériaux traditionnels. La décoration soignée offre une ambiance romantique

La zone est centrée sur des boisements frais alluviaux présentant un cortègede vernales important parmi lesquelles on compte Corydale à bulbe plein ou Scille à deux feuilles, deux espèces protégées au niveau régional ou encore Lathrée clandestine. Les suintements hébergent de belles populations de Dorine à feuilles opposées, Blechne et Luzule des bois. Notons particulièrement sur le site la présence d’Oeillet des bois, espèce nettement montagnarde. Il faut aussi mentionner pour mémoire la Cardamine à foliole, espèce très rare et protégée en région Centre Val de Loire, présente en bordure de l’Arnon sur la commune de Sidiailles.

Les vestiges de l'ancienne abbaye des Pierres appartenant à l'ordre cistercien : l'abbaye est fondée dans la première moitié du XIIe siècle. Elle était construite en moellon de schiste avec chaîne en pierre de taille en grès et avait un plan traditionnel cistercien : une église tout en longueur à chevet plat et sans collatéraux, mais avec des chapelles annexes de part et d’autre du chevet. La nef, d’une largeur de 6,5 m comme le chœur, était couverte par une voûte en berceau. Le plan de l’abbaye est ainsi décrit : contre l’église se trouvait le cloître, le bâtiment d’habitation des moines à l’est, à son opposé le bâtiment d’ouest avec écurie, vestibule et parloir. Fermant le cloître du côté sud, se trouvaient le réfectoire, la salle des moines, au premier étage l’hôtellerie. La tour d’angle du sud-est comportait quatre étages avec cuisine, boulangerie, office, infirmerie, bibliothèque et commodités. L’abbaye fut vendue comme bien national en 1791 et servit de carrière de pierre. Il ne subsiste que les ruines de l’abbaye elle-même, un mur d’enceinte, le porche d’entrée et le bâtiment d’exploitation maintes fois remanié. Ce corps de bâtiment du domaine, avec toit en croupe du XVIIIe siècle, comporte des remplois de matériaux provenant de la destruction partielle de l’abbaye. À l’époque, les abbés des Pierres entreprennent de restaurer l’économie dans leur établissement. Ils créent une tuilerie, plantent de nouveaux vergers et construisent des bâtiments pour l’exploitation de leur domaine dont cette étable-grange.

La zone est centrée sur une grande surface de landes sèches et de parois de micaschistes. Les falaises continentales sont très rares en région Centre Val de Loire et sont localisées dans le sud de la région : principalement vallée de la Creuse et haute vallée de l’Arnon. Les landes sont en phase de colonisation par la Fougère aigle qui est le premier stade vers l’établissement de la chênaie acidiphile. Quelques zones étrépées par les herbivores abritent le Gaillet des rochers. Les vires rocheuses abritent le Petit Nard délicat et la Doradille du Nord (petite fougère). La haute vallée de l’Arnon et ses affluents est d’ailleurs le seul secteur du département du Cher qui abrite l’espèce. À noter que Séneçon à feuilles d’Adonis et Spargoute du printemps sont présentes à proximité du site

Camping municipal comportant 10 emplacements dans un cadre de verdure à proximité des équipements sportifs (tennis, football) et de l'étang communal très poissonneux.

Dans un ancien presbytère rénové au coeur du village avec tous commerces et services, nos gîtes peuvent accueillir 47 personnes en chambres de 2/3 ou 4 personnes - Chaque bâtiment dispose d'une cuisine équipée et de sanitaires communs ou privatifs aux chambres -

5 chambres d'hôtes 12 places, 50€/nuitée 07 72 09 06 18