Sentier d'interprétation.
Entre Maël-Carhaix et Locarn, dans le bois de Mezle, une ardoisière dort paisiblement. De nombreuses traces demeurent et il est aisé d'imaginer les hommes aller et venir, descendre dans le puits et travailler le schiste
Sur ce circuit, vous allez découvrir l’histoire d’une ardoisière du Kreiz-Breizh, de l’extraction des blocs de schiste à la fente de l’ardoise, dont l’activité a cessé dans les années 30.
1.2 km
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max. 176 m
min. 133 m
68 m
-68 m
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Profil altimétrique | ||||
Style : Découverte |
La balade vous mène devant des pans de murs, vestiges de la centrale hydroélectrique. Elle alimentait la carrière, grande consommatrice d'énergie. La centrale produisait sa propre énergie, avant l’arrivée
du réseau, grâce à un moulin alimenté par la rivière, détournée spécialement.
Vous empruntez une rigole. Il s'agit du bief de dérivation de la rivière, un canal long de 200 mètres. Il a été maçonné avec les déchets de schistes provenant de la carrière. Aujourd'hui, une douzaine d'espèces différentes de fougères s'y sont installées.
Vous découvrez les puits, à présent envahis par les eaux. Autrefois, les ouvriers descendaient jusqu'à 65 mètres sous terre pour extraire les blocs de schiste, remontés grâce à un moteur électrique et transportés par wagonnets jusqu'au carreau. Le carreau est ce grand terrain où les carriers fendaient, coupaient et taillaient le schiste pour obtenir l'ardoise définitive : Ar men glaz (la pierre bleue en breton).
La cantine de l'ardoisière était l’endroit de rassemblement, où l'on oubliait la dureté du travail et où les rires remplaçaient, le temps d'un repas, le bruit des massicots sur l'ardoise. Ce bâtiment témoigne de l’importance du lien social. La solidarité entre les ouvriers a beaucoup marqué l’histoire du Centre Bretagne.