Saint-Quay-Portrieux est une station balnéaire de charme : au fil de son itinéraire, le randonneur profite de panoramas exceptionnels sur les îles. Les plages, dominées par le GR34 (chemin de ronde), arborent fièrement leurs fameuses barrières blanches, caractéristiques de l'architecture éclectique de la destination. Le Port d'Armor, 1er port de pêche à la coquille St-Jacques de France, accueille à bras ouverts pêcheurs et plaisanciers. Le phare veille aussi sur le Portrieux, port à échouage témoin des départs de la pêche à Terre Neuve.
8.6 km
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max. 64 m
min. 7 m
74 m
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Style : Balade Public : Cyclistes |
Plus grande plage de la station, c’est la plage familiale par excellence. Le sable y est fin et quelques petits rochers bordent ses extrémités.
L'incontournable de Saint-Quay-Portrieux : la Pointe du Sémaphore et sa table d'orientation, qui offre un panorama magnifique sur la Baie de Saint-Brieuc. Par temps clair, la vue s'étend de l'Archipel de Bréhat au Cap Fréhel. Erigé sur un promontoire surplombant la ville et la mer, le Sémaphore de Saint-Quay-Portrieux veille sur la Baie de Saint-Brieuc depuis 1860 !
Le Château de Calan a été construit par un haut fonctionnaire de France au Maroc. Amoureux de l'architecture mauresque, il l'a transposé jusqu'en Bretagne, avec son bulbe doré et ses ouvertures aux allures orientales. Aujourd'hui, un hôtel jouxte le château et vous laisse une vue imprenable sur la mer !
Le Portrieux est le port d'échouage de Saint-Quay-Portrieux, il compte 450 places. Il y flotte une atmosphère pittoresque, propre aux ports bretons traditionnels. Il était le port de Saint-Quay-Portrieux avant la construction du port en eau profonde, et c'est d'ici que partirent les premiers bateaux pour la pêche à Terre Neuve en 1612.
L'église Saint-Quay est en forme de croix latine, elle comprend un clocher extérieur, une nef avec bas côtés de six travées, un transept et un choeur. La première pierre est bénite le 9 août 1879, les travaux terminés au début de 1883. Elle abrite une statue de Notre-Dame de la Ronce qui date du XV-XVIème siècle, ainsi qu'une statue de saint Quay qui date du XVII-XVIIIème siècle. Parmi les statues modernes celles de saint Samson et de saint Yves.
Construite en 1828 grâce à la générosité de quelques particuliers, sa forme de rotonde en fait l'originalité. Au retour de la grande pêche, les marins et leurs familles venaient s'y acquitter de leurs vœux. Sa toiture ne compte pas moins de 14 000 ardoises !
Un petit édifice en granit de forme pyramidale abrite la fontaine Saint-Quay. Depuis toujours, l'eau de cette source est considérée comme miraculeuse et possédant une vertu spéciale pour la guérison des blessures. Vous pouvez découvrir la légende de Sant Ké gravée sur l'édifice. Aujourd'hui la fontaine n'a plus d'eau en raison de l'urbanisation.
C'est une anse de charme au pied des falaises de Plouha. Cette petite grève sableuse abrite le petit port du même nom. Une zone de mouillages permet l'amarrage d'une cinquantaine de bateaux de plaisance. Une digue surélevée datant du 4e quart du 19e siècle, longue d'environ 42 mètres, fut édifiée entre le rocher isolé du Châtelet et la côte rocheuse, afin de protéger ce port des vents et de la houle d'ouest. Sur place découvrez les viviers de Saint-Marc, la poissonnerie est ouverte toute l'année et son restaurant pour déguster les produits de la mer en saison (d'avril à septembre).
Le Romeur marque la limite entre les communes de Saint-Quay-Portrieux et Tréveneuc.
L'île de la Comtesse est emblématique de la ville de Saint-Quay-Portrieux, et s'appelle ainsi depuis 1679 ! Plusieurs Comtesse s'y sont succédées, d'abord la Comtesse d'Avaugour, puis la Comtesse Tranchant des Thuilais (à la réputation caractérielle et terrifiante) et enfin à la Comtesse de Calan. Eugène Rimmel, l'inventeur du Rimmel, y aurait aussi posé ses valises, et planté quelques essences... Aujourd'hui, l'île de la Comtesse ne conserve que les ruines de sa forteresse, mais offre un superbe point de vue sur la Baie de Saint-Brieuc. A rejoindre à la marée basse, avec prudence bien sûr.
Construit en 1875, ce moulin à vent fonctionna jusqu'en 1900 et fut converti en résidence de villégiature par une famille parisienne. Abandonné à son triste sort, la ville le rachète en 1968, les premiers travaux de restauration démarrent et permettent la mise au vent des ailes en 1971. Le moulin subit de gros dégâts lors de la tempête de 1999, des travaux d'ampleur sont entamés : le toit, les ailes, arbre moteur, rouet et gouvernail puis construction du mécanisme et mise en place des meules. Sa restauration prit fin en 2009. Opérationnel, il ouvre ses portes ponctuellement avec animation des ailes et moutures les jeudis de l'été, à la fête des moulins en juin, aux journées du patrimoine et à la Saint-Michel en septembre.