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À voir autour

Le débarquement de Provence en Méditerranée Porte des Maures

Le débarquement de  Provence en Méditerranée Porte des Maures
Le débarquement de  Provence en Méditerranée Porte des Maures
Le débarquement de  Provence en Méditerranée Porte des Maures
Crédit : Office de Tourisme intercommunale, La Londe les Maures

Description

Niché entre le massif des Maures et la mer Méditerranée, le territoire de «Méditerranée Porte des Maures » tire son charme et son caractère de cette position. Les différentes communes de MPM abritent un patrimoine bâti conséquent et étonnant, témoignage d’une riche histoire et d’identités multiples.
Ce premier circuit autour du patrimoine permet de découvrir une facette de ce territoire. Vous trouverez un descriptif des lieux incontournables et les localisations nécessaires pour parcourir ces sites historiques en toute autonomie.

Le Débarquement de Provence :

Après l’Armistice de juin 1940, la France vaincue collabore avec le III° Reich. Après le débarquement allié en Afrique du Nord et le sabordage de la flotte française dans le port de Toulon, de novembre 1942, le général de GAULLE charge dès 1943 le général GIRAUD, de réorganiser en Afrique du Nord, une armée française avec le soutien matériel des américains. Les Alliés imaginent de prendre en tenaille les troupes d’occupation par le Nord (opération OVERLORD, en Normandie) et le Sud (opération DRAGOON en Provence).
La côte des Maures apparaît alors comme le seul endroit susceptible d’échapper aux batteries côtières de l’aire Toulonnaise.

Deux mois après le débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, les Alliés reçoivent le feu vert. Dans la nuit du 14 au 15 août 1944, les commandos d’Afrique, premiers soldats français sur le sol de Provence, prennent d’assaut le Cap Nègre, le groupe naval d’assaut, la pointe de l’Esquirol, les Canadiens et les rangers Américains, les Îles d’Or. Les parachutistes américains sont largués dans la plaine du Muy. Au matin du 15 août, les divisions américaines débarquent à Cavalaire ; pendant huit jours, toutes celles de l’Armée d’Afrique débarquent à flux continu sur les plages de Cavalaire, le Dramont, la Nartelle pour libérer les villes et villages varois occupés.

Remontez le temps et découvrez les sites phares de la Libération des villes du Lavandou et Collobrières le 15 août 1944, Pierrefeu du Var et Bormes les Mimosas le 16, La Londe les Maures et Cuers le 17.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 28/08/2019
91 km
9 h
15 h
3 h 30 mn
max. 600 m
1121 m
Styles : RandonnéeBaladeEn villeForêtRoadtrip
Publics : FamilleRoutardMalentendantsCyclistesScolaire
Thématiques : CulturelPatrimoineTourisme de mémoire

Profil altimétrique

Point de départ

Avenue Henri Matisse , 83250 La Londe-les-Maures
Lat : 43.13232Lng : 6.23134

Points d'intérêt

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Stèle de la Libération

Cette stèle est érigée en 1970 par le Souvenir Français sur l'emplacement du premier cimetière divisionnaire créé au lendemain de la libération de La Londe les Maures. Le 17 août 1944 c’est par cette route qu’arrivent les premiers soldats américains suivis des commandos d’Afrique. Un char destroyer américain est stoppé par l’artillerie allemande devant le château de la Tour Saint Honoré. Du haut de la tourelle détruite, le sergent Stanley BENDER fixe les tirs ennemis et part à l’assaut du pont qui porte son nom avant de libérer le village. Le marquis de LORDAT, propriétaire du terrain, accède à la demande du général Diégo BROSSET qui commande la 1ère DFL (1 ère Division Française Libre) pour que les corps de 117 officiers, sous officiers et soldats sur les 298 de cette unité qui ont péri entre La Londe et le Pradet, y soient enterrés. Les tombes sont entretenues par les enfants de l'école Jean Jaurès pendant de nombreuses années après la fin de la guerre. Le général de LATTRE de TASSIGNY commandant la 1ère Armée Française, Rhin et Danube, vient rendre hommage aux disparus après la Libération de Toulon. Le général O’DANIEL commandant la 3° Division d’Infanterie américaine (3° DI.U.S) s’y arrête avant de visiter l’immense hôpital de campagne installé sur le site de VALROSE. Le général de GAULLE vient s'y recueillir après la fin de la Guerre. Il est accueilli par le maire M. François de LEUSSE. Cet officier de la Légion étrangère intégré aux commandos d'Afrique sous le nom de Capitaine de Montgraham, débarque sur la plage du Canadel et libère le Cap Bénat et le Fort de Brégançon. En Novembre 1944, lors de la libération de Belfort, à la tête du 3° commando d'Afrique, il est l'un des rares survivants de cette unité décimée au bois d'Arsot à Offemont où un carrefour porte son nom. La plupart des corps des soldats de la 1ère DFL sont rendus à leurs familles après l'ouverture de la nécropole nationale de BOULOURIS près de Saint Raphaël, inaugurée le 15 Août 1964 par le général De Gaulle. Le 8 Mai 1981, c'est en ce lieu qu’est remis son premier drapeau au comité local du Souvenir Français de la Londe les Maures, créé le 2 Mai 1980 à l'initiative de M.PONEL, directeur de l’école Jean Jaurès pendant l’occupation et président du Souvenir Français de Hyères.

2020 Route de Saint Honoré 83250 La Londe-les-Maures
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Pont Sergent Stanley BENDER

Sergent Stanley BENDER (31.10.1909 – 22.06.1994) , 3° Division d'Infanterie Américaine - 3° DIUS – Compagnie E Le pont qui porte son nom enjambe le Maravenne. Seul point d'accès pour entrer dans La Londe, il fut pris intact après de durs combats par la section du Sergent Bender de la 3° Division d'Infanterie Américaine (3° DI.US), le 17 août 1944. Le 17 Août 1944 à La Londe les Maures (France) il accomplit un acte de bravoure qui lui a valu une citation. « A délibérément avancé sur une distance de 40 mètres en terrain découvert, visible des soldats allemands, sous une pluie de feu allié et ennemi jusqu'à une première mitrailleuse qu'il met hors d'état de nuire en une seule et courte rafale. S'est frayé un chemin au coeur de la zone de combat malgré les explosions de grenades, en direction d'une seconde mitrailleuse distante de 25 mètres. Alors que les deux servants qui la manoeuvrent balaient la zone et tirent deux rafales dans sa direction, il poursuit avec bravoure sous le feu des balles et atteignant le sommet de l'emplacement, neutralise l'engin. Indiquant à ses hommes d'occuper les trous laissés par les tirs d'obus, il parcourt 35 m de plus afin de tuer un tireur ennemi. Il conduit son groupe à la destruction de 8 points forts ennemis. Son audace a tellement impressionné le reste de la compagnie que les hommes quittent leurs positions pour charger en criant et en hurlant, submergeant le barrage routier ennemi et s'infiltrent en ville , détruisant au passage deux canons anti - chars, tuant 37 allemands et en capturant 26 autres. Il a mené ses hommes dans une attaque qui a submergé l'ennemi, détruit un barrage routier, pris une ville, saisi le pont sur la rivière Maravenne et capturé le commandement du secteur. » (le secteur couvrait la zone de Val Rose – Saint Honoré et la Pabourette) Avec sa section, il attendra l’arrivée des blindés US et le 18 Août au matin il traversera la ville libérée. Le sergent Stanley BENDER est décédé le 22 Juin 1994 à l'âge de 85 ans. Il repose dans le cimetière de High Lawn (ville de Fayette) dans l'Ouest de l'Etat de Virginie au Etats -Unis (emplacement « section A – lot 360). Un pont et un musée portant son nom lui sont dédiés. La plus haute distinction des Etats Unis d'Amérique « The Medal of Honor » lui est décernée en 1984 pour le 40° anniversaire du débarquement en Provence.

2083 Route de la Jouasse 83250 La Londe-les-Maures
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Pont général Paul DUCOURNAU

Situé près de l'entrée du stade Vitria le panneau est inauguré en 1994 pour le 50° anniversaire du débarquement de Provence. Il rappelle que le 1er commando d’Afrique avec à sa tête le capitaine DUCOURNAU atteint La Londe au soir du 17 août. Le 1er commando d’Afrique sous les ordres du Capitaine DUCOURNAU s’empare du Cap Nègre dans la nuit du 14 au 15 Août 1944, après avoir détruit les batteries allemandes. Les commandos libèrent Le Lavandou le 16, Bormes le 17 et atteignent La Londe dans la soirée du 17 Août aux côtés des soldats de la 3° Division d’Infanterie Américaine. Le 18 Août 1944, le groupe des commandos d'Afrique franchit le Pansard, investit le château de la Pascalette siège de la Kommandantur abandonné par les allemands et atteint le passage à niveau où les chars américains essuient les premiers tirs des batteries de 15 cm de la KRIEGSMARINE de la batterie de Mauvanne. Le 1er commando est envoyé en reconnaissance par le Colonel BOUVET. Le Capitaine DUCOURNAU et ses commandos s'emparent des blockhaus de manière héroique mais avec de lourdes pertes. Sur les 60 commandos, 5 sont tués et 25 sont blessés. Les pertes ennemies sont de 50 blessés ou tués. Les 100 survivants sont faits prisonniers. Le caporal Jackie BOISDRON, 20 ans jeune français d'Afrique du Nord, premier tué à Mauvanne repose dans le cimetière communal de La Londe. Décoré à l'Ile d'Elbe, il était le plus jeune médaillé militaire de France. Les blessés français et allemands et les prisonniers sont rassemblés à la cave coopérative avant leur évacuation vers le fort de Brégançon et le Lavandou puis l'Italie. Le jour même, le jeune londais Joseph SPADA signe son engagement dans les commandos. Il est tué le 20 novembre lors de l'assaut du Mont Salbert au lieu dit La Forêt sur la commune de Châlonvillars (70) près du village de Cravanche (90). De La Londe au soir du 19 Août 1944, les commandos d'Afrique rejoignent Cuers dans les véhicules de la 1ère DFL. Ils viennent de recevoir l'ordre de s'emparer du Fort du Coudon qu'ils prendront le 21 Août à 17 heures et ouvrent la route aux troupes françaises pour la Libération de Toulon. En une semaine le Capitaine DUCOURNAU à la tête de ses commandos aura réalisé trois actions d’éclat. Dans son journal le Général Jean de Lattre de Tassigny qualifiera la prise de Mauvanne, d’exploit fantastique. Le Capitaine Paul DUCOURNAU après la campagne d'Alsace où il fut blessé, encerclé et échappa de justesse à une mort certaine, entre en Allemagne en traversant le Rhin à Village Neuf. Lieutenant Colonel, il commande le 3° bataillon de parachutistes coloniaux en Indochine (Lang Son), puis la 25° Division Parachutiste en Algérie (Constantinois) lors de l’opération Turquoise. En 1967, général de Corps d’Armée, gouverneur militaire de Metz, il est grièvement blessé au cours d'une inspection, une pâle d'hélicoptère met fin accidentellement à une carrière militaire exemplaire. Il meurt en 1985.

Avenue Henri Matisse 83250 La Londe-les-Maures
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Stèle des martyrs de la Résistance

Située sur le pont du Pansard à l'entrée de la ville, elle a été érigée en Mai 1945. Les noms de trois résistants londais : Eugène OSWALD, Louis BUSSONE et Pierre RIVAULT y sont gravés. Eugène OSWALD est né le 14 Août 1925 à La Londe. Son père, Jacques est le médecin du village. Pour échapper au STO (service du travail obligatoire) il s'enfuit et rejoint les célèbres et glorieux maquis de l'Ain. Lors d'une embuscade tendue à l'armée d'occupation du haut d'une colline, lui et 3 autres maquisards sont repérés par les nazis qui surplombent leur position. La méthode pour punir les maquisards est strictement respectée. Après les avoir mitraillés aux jambes, les nazis se précipitent pour les achever. Eugène OSWALD et deux de ses camarades originaires de Haute Savoie sont abattus. Le quatrième originaire de l'Ain peut se trainer jusqu'à un bois proche et survit à ses blessures. Une stèle portant le nom d'Eugène OSWALD et de ses deux camarades est érigée sur le lieu où ils ont péri sur la commune de SONGIEU (01). Abattu le 13 Juillet 1944 il allait avoir 19 ans. Pierre RIVAULT est né le 6 Mai 1920 à Tours. Ouvrier à l'usine des Bormettes, pour échapper au STO (service du travail obligatoire) il quitte le village en sautant d’un camion et rejoint le maquis. Fait prisonnier par les nazis avec neuf autres FTPF (francs tireurs et partisans français), il est torturé, affreusement mutilé, puis abattu avec ses camarades au bord de l'Asse de Blieux, petit torrent situé au lieu dit la Tuilière sur la commune de SENEZ dans les Alpes de Haute Provence le 20 Juillet 1944 à l'âge de 24 ans. Son corps retrouvé dans un charnier, n'est identifié qu'en 1945 et son nom transcrit sur les registres de l'état civil de cette petite commune. Une place du quartier des Bormettes porte son nom. Louis BUSSONE est né le 30 Juillet 1919 à La Londe. Franc Tireur et Partisan Français (F.T.P.F). A l'annonce de l'arrivée des soldats américains et français ayant débarqué le 15 Août 1944 sur les côtes provençales, il sabote le dispositif de mise à feu du Pont du Maravenne. Il tente alors un nouveau sabotage du dispositif que les soldats allemands ont installé pour détruire le pont du Pansard pendant leur retrait. Surpris par une patrouille ennemie il est fusillé près de la cave coopérative le 17 Août 1944 à l'âge de 25 ans, alors que les premiers soldats américains et français approchent du village.

965 Avenue Albert Roux 83250 La Londe-les-Maures
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Le Fort de Brégançon

Le 17 août 1944, 2 jours après le Débarquement de Provence, le 3e commando d’Afrique trouve sur sa route le Fort de Brégançon. 80 soldats allemands sont encore présents derrière les murailles de la forteresse. Le capitaine de LEUSSE, à la tête du commando, tente un coup de bluff. Il fait passer le message de sa supériorité en homme et matériel, ne leur donnant que quelques minutes pour se décider avant l’assaut des commandos qui ne feront aucun prisonnier. Le subterfuge fonctionne. L’ennemi se rend sans combat, après avoir éliminé leurs sous-officiers qui ne voulaient pas se rendre et voulaient « combattre jusqu’à la dernière cartouche », selon l’ordre reçu.

1907 Avenue Guy Tezenas 83230 Bormes-les-Mimosas
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Le point fortifié de Notre Dame de Constance

De cette position qui domine le village de Bormes et la plaine, on peut surveiller tout mouvement terrestre ou maritime, sur des kilomètres. Les défenses s’organisent autour de la Chapelle de ND de Constance. En 1943, ce point est occupé par 4 obusiers italiens de la 48e Divisione Fanteria «Taro»’ du générale Gino PEDRAZZOLI, puis par des artilleurs rattachés au 917e grenadier régiment. Des hommes de troupe et gradés occupent le souterrain dont un des boyaux donne accès à une fenêtre de tir. L’endroit a été abandonné sans combat, certainement dans la nuit du 16 au 17 août 1944.

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Le roadblock de Gratteloup

Le carrefour de « Gratteloup » fut le théâtre d’un combat entre les troupes allemandes du 917th grenadier régiment du colonel LANGE, et du 1st et 2nd bataillon du 7th infantry regiment, 3e Division Us. Le petit blockhaus du carrefour supportait une mitrailleuse qui contrôlait l’actuelle D98, venant de Cogolin par La Mole. Les troupes américaines, débarquées le 15 août sur Red Beach à Cavalaire, se séparent pour suivre l’une, la route côtière et l’autre, la forêt du Dom. Les 1st et 2nd bataillons dépassent la Mole à la tombée de la nuit du 16 août. Puis sur les hauteurs du col où les allemands sont embusqués dans un réseau de tranchées, ils se font tirer dessus. Les tanks du 756th bataillon ripostent et la « B » company, aidée de la Résistance locale, prends à revers la position ennemie par le Nord. Les commandos d’Afrique sur les crêtes et au Sud, les américains sur leurs talons, l’ennemi se retire en fin de nuit. La company « F », envoyée sur Bormes, découvre au matin du 17 août un village désert et les otages Lavandourains laissés par leurs gardiens.

3763 Route de Martegasse 83230 Bormes-les-Mimosas
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Blockhaus de la Pinède du Gouron

Ces blockhaus font partie d’un solide réseau de fortifications, bâties en 1943 par les troupes italiennes, puis repris et densifié par les occupants allemands. Ils fermaient la baie de Bormes, avec pour extrémité Est, la Villa Bourguet, au bout du port du Lavandou. Entre deux, et au centre de la plage, ont été aménagés un énorme blockhaus avec canon, une tranchée antichar creusée dans les dunes, des champs de mines, barbelés et pyramides de béton comme obstacles sous marin, dont certains sont piégés par des Tellermine de contact. Après avoir été la cible des tirs de destroyers positionnés au large, les défenseurs se rendront sans combat au passage du 3e commando d’Afrique.

199 Sentier du Gouron 83230 Bormes-les-Mimosas
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Pont Roger ROSSI

Construit au XIXe siècle, ce pont est rapidement devenu le point de traversée principal du Réal Collobrier comme en témoigne la demande de classement par le Conseil Municipal du 25 février 1877 «comme continuation de la route N°14 ». Lors de la Libération, un camion en cassa la rambarde et ce n’est qu’en 1955 qu’il sera réparé et élargi. Il porte aujourd’hui le nom de Roger ROSSI, héros de la Résistance mort le 18 août 1944 dans le Vercors. Une plaque commémorative lui rend hommage.

3 Avenue de la Libération 83610 Collobrières
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Place de la Libération

Elle joue un rôle central à Collobrières. Elle est cerclée par la Mairie construite en 1861 et le Boulevard Lazare Carnot, véritable cours provençal bordé des belles demeures des industriels du liège. Le jour de la Libération, le 15 août 1944, tous les villageois s’y sont regroupés pour exprimer leur joie. Le 20 août, le général de LATTRE DE TASSIGNY s’adresse à la population du balcon de la Mairie après que ses troupes aient libéré Collobrières. Afin de célébrer la libération et la mise en eau du village, une grande fête y est organisée chaque année, le dimanche le plus proche du 15 août. Un aïoli géant est servi et le vin rosé coule dans la fontaine pour l’occasion.

4 Place de la Libération 83610 Collobrières
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Sommet du Laquina

C’est à cet endroit que les allemands ont construit la Station n° 37 Telemach Y Geräte Jägermess Stellung, occupée par la 20e compagnie du Ln-Rgt52 de la Luftwaffe. Cette station de contrôle et de guidage de la chasse amie était composée : - de la concentration des 3 radars Freya, distants de 150 à 200m l'un de l'autre à l'ouest, - des appareils constituant les 3 Lignes Y dans la partie est, - de 3 casemates qui contenaient les opérateurs et les appareillages nécessaires au fonctionnement des « Tours Heinrich » (appareils de radiogoniométrie), - de 3 casemates mettant en œuvre les « pylônes Hans », des transmetteurs mettant en œuvre le système IFF embarqué dans les appareils de la chasse amie, - d’une tour Heinrich et d’un Pylône Hans qui constituent une Y-Linien (Lignes Y). Ce système permettait de suivre et de guider vers leurs objectifs plusieurs formations de chasse « amie » (plusieurs Lignes Y). Le 16 août 1944, VALLIER et ses hommes, accompagnés des résistants villageois, attaquent le poste radar mais l’ennemi est déjà parti. Cette station semble ne jamais avoir été en service.

Piste du Laquina 83610 Collobrières
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Monument à la mémoire des pilotes américains

Depuis mi-août 2018, une nouvelle stèle a vu le jour (Square Jean Du Plessis de Grenedan), en l’honneur de 3 pilotes américains morts dans un combat aérien en janvier 1944 à Pierrefeu et dont les restes ont été découverts il y a quelques mois par un pierrefeucain qui a retrouvé les familles des pilotes.

18 Boulevard Henri Guérin 83390 Pierrefeu-du-Var
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Stèle des Turcos

Cette stèle rappelle qu’à cet endroit, les « TURCOS », Régiments de Tirailleurs Algériens, ont fait une halte, après avoir débarqué en Provence sur les plages du Dramont, menés par leur chef, le colonel DE LINARES lui-même sous les ordres du général de LATTRE DE TASSIGNY. Ils sont ensuite partis par Montrieux, le plateau de Signes et le Revest afin d’aller délivrer Toulon. La première armée commandée par le général de LATTRE DE TASSIGNY débarque en Provence pour libérer les territoires occupés par les allemands et remontera jusqu’à Berlin et signera la capitulation allemande. Dans cette première armée, qu’on appelait « Le corps expéditionnaire Français », se trouvaient des régiments composés essentiellement de combattants d’origine d’Afrique du Nord (entre 230000 et 250000 hommes). Certains régiments étaient composés de Marocains, qu’on appelait «Tabors » ou « Goums ». D’autres, appelés « TURCOS », étaient d’origine algérienne et faisaient partie de la 3° DIA (division d’infanterie algérienne). Les Régiments de Tirailleurs Algériens et Tunisiens sont avec les Zouaves parmi les plus décorés de l’armée française. Mais pourquoi ce nom de TURCOS ? Ce surnom a été donné aux Tirailleurs Algériens par les troupes Russes lors de la guerre de Crimée (1853-1856). En effet, ils se battaient si héroïquement que les Russes fuyaient devant eux en criant « Turcos » car les turcs avaient alors la réputation d’être de redoutables guerriers.

80 Route de Cuers 83390 Pierrefeu-du-Var
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Stèle commémorative Adjudant-Chef Hourcade

Stèle inaugurée le 14 septembre 1941 par le général LAURE, secrétaire général du Chef de l’Etat, de passage à CUERS, pour présider diverses cérémonies patriotiques, avec remise de fanion à la section de la Légion. Elle est située quartier pont de Pignans, lieu où a été abattu l’avion de l’adjudant-chef André HOURCADE 15 juin 1940. Il s’agit d’une stèle en marbre sur laquelle est fixée une palme métallique. Au sommet de la stèle, des ailes, symbolisant l’aviation, sont sculptées et font corps avec la croix.

1055 Avenue Joseph Balestrazzi 83390 Cuers
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Plaque commémorative de la libération

En 1964, l’association RHIN & DANUBE, a, sur le plan national et en accord avec le gouvernement, suggéré d’apposer une plaque de marbre dans toutes les villes et cités traversées par les armées de la Libération, qui rappellerait ainsi aux générations futures, la date de la Libération de chacune. La plaque de Cuers inaugurée le 17 août 1964 porte la gravure suivante : « LA PREMIERE ARMEE FRANCAISE COMMANDEE PAR LE GENERAL DE LATTRE DE TASSIGNY, FORGEE EN AFRIQUE ET EN ITALIE, DEBARQUEE EN PROVENCE, GROSSIE DES FORCES FRANCAISES DE L’INTERIEUR, A LIBERE CUERS, LE 17 AOUT 1944, DANS SA MARCHE VICTORIEUSE AU RHIN ET DANUBE »

9 Place Général Magnan 83390 Cuers
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Le monument aux morts du cimetière

Il s’agit d’une vaste composition haute de 5 m, avec divers symboles se référant à la prospérité et au terroir cuersois. Deux cornes d’abondance débordant de fruits charnus et de fleurs épanouies, encadrent le blason communal. Le relief central est une Victoire couronnée d’olivier, offrant la couronne et la palme. Le couronnement est un trophée, reprenant l’armure et le casque à cimier des soldats romains. Ces représentations ne sont pas sans évoquer l’origine romaine du village. Trois obus et deux obusiers entourent l’édifice majestueux. L’architecte cannois Charles SEASAL a réalisé ce monument inauguré le 1er novembre 1916. Il sera enrichi en 1919. Puis, seront rajoutées, des plaques rendant hommage aux « Morts pour la Patrie » des deux guerres mondiales et celle faisant état des lieux des combats où périrent les valeureux cuersois.

89 Rue du Souvenir Français 83390 Cuers
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La plaque des commandos d'Afrique

A l’endroit précis où ont débarqué les premiers commandos d’Afrique, à la tête de la « Romeo Force », escaladant de nuit les falaises du cap Nègre, une plaque commémorative en pierre de lave (représentant l’insigne des commandos) a été apposée en souvenir de cet épisode glorieux et en hommage aux premiers libérateurs du Lavandou. Cette stèle, visible uniquement de la mer, a été fixée sur les rochers où 35 hommes ont pris pied peu après minuit et d’où̀ ils ont gravi silencieusement les parois abruptes pour déboucher sur l’emplacement des canons ennemis, cent mètres plus haut. Ce détachement était dirigé́ par le capitaine DUCOURNAU et, en premier de cordée, un guide de haute montagne, le sergent DABOUSSY. Leur mission : établir une tête de pont qui neutralisera les batteries côtières et permettra à l'armada alliée, sept heures plus tard, de débarquer en force sur les plages de Provence.

Cap Nègre Plage 83980 Le Lavandou
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L’épave sous-marine d’un « Wildcat V »

Pour les amateurs de plongée et d’avion de guerre, cette épave située à 200 m au nord-ouest de l'îlot de la Fourmigue est à découvrir par 53 m de profondeur. L’escadron 882 de la Royal Navy était équipé de WILDCAT V en service sur le « HMS Searcher » (porte-avion d’escorte) présent lors du Débarquement de Provence. Grâce aux archives américaines, on sait que cet aéronef en mission de reconnaissance s’est crashé le 15 août 1944 et que son pilote a été récupéré.

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Nécropole de la Fossette en l'honneur du Capitaine THOREL

A la tête du deuxième commando de choc composé de Marocains, le capitaine THOREL est tué au combat à la Fossette le 17 août 1944 alors qu’il participe à la libération du Lavandou. Son ordonnance marocaine Ben BARK est également mortellement blessée. La nécropole de la Fossette, érigée non loin de l’endroit où tous deux sont tombés, leur rend hommage.

1260 Avenue du Levant 83980 Le Lavandou
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La stèle du Général GIRAUD

La nuit du 6 novembre 1942, la petite plage de la Fossette est le théâtre d’une opération secrète qui va jouer un rôle dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale deux ans avant le Débarquement de Provence. Evadé quelques mois plus tôt de la forteresse allemande de Königstein, le général GIRAUD s’embarque sur un pointu avec l’aide du patron pêcheur lavandourain Jules CREST et de résistants locaux. A moins de 1 mille de la pointe de La Fossette, un sous-marin britannique « Seraph » l’attend pour le conduire à Gibraltar d’où il rejoindra l’armée française en Afrique du Nord en vue de participer à l'opération Torch, tournant de ce conflit sur le front occidental.

1100 Avenue du Levant 83980 Le Lavandou
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Informations complémentaires

Brochure téléchargeable sur le site Méditerranée Porte des Maures Tourisme

www.mpmtourisme.com/nos-brochures

En savoir plus

Les publications :
« Commandos d'Afrique, de l’île d'Elbe au Danube » Patrick de Gmeline, Presse de la Cité


« La Londe Les Maures, les tourmentes du XXème siècle » . En vente à l'Office de Tourisme, en Mairie ou par l'intermédiaire de l'association ALPHA.


« Le Temps de l’occupation au cœur des Maures », 2è recueil, 2008, Claude Gritti

« L’épopée des commandos d’Afrique, libérateurs du Lavandou, 1943-1945 » Jean-Patrick et Olivier André, Editions Ville du Lavandou (téléchargeable sur www.le-lavandou.fr)

« Ouvriers de la première heure », Colonel Georges Régis Bouvet, Editions Berger-Levrault, Archives Us Nara


Découvrez les autres circuits du patrimoine de Méditerranée Porte des Maures dans nos offices de tourismes ou sur www.mpmtourisme.com/

Les associations

ACSPMG : Exposition itinérante

Dans le cadre de la pérennisation du devoir de mémoire, en partenariat avec les associations patriotiques et mémorielles, l’ACSPMG (Association des Collectionneurs pour la Sauvegarde du Patrimoine de la Maréchaussée à la Gendarmerie) présente une exposition itinérante sur le rôle de la Gendarmerie du VAR, dans la résistance et lors du débarquement du Provence.
Cette thématique est présentée dans de nombreuses expositions ou mise à disposition des municipalités ou associations.
Renseignements : 06.74.62.85.24 ou acspmg.contact@gmail.com



L’association du Souvenir Français

Cette association a pour vocation d’honorer la mémoire de tous ceux qui, combattants de la liberté et du droit, sont morts pour la France ou l’ont bien servi, qu’ils soient Français ou étrangers.
Des membres la représentent à Cuers, Pierrefeu du Var, La Londe les Maures, Bormes les Mimosas et Le Lavandou.
Contact de la délégation du Var: 04 94 58 52 92

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