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Chemin de Mémoire La Londe Les Maures 1942-1944

Chemin de Mémoire La Londe Les Maures 1942-1944
Chemin de Mémoire La Londe Les Maures 1942-1944
Chemin de Mémoire La Londe Les Maures 1942-1944
Chemin de Mémoire La Londe Les Maures 1942-1944
Chemin de Mémoire La Londe Les Maures 1942-1944
Chemin de Mémoire La Londe Les Maures 1942-1944
Crédit : Souvenir Français

Description

Le comité du Souvenir Français de La Londe les Maures avec le soutien de la municipalité propose un cheminement libre qui rappelle l'occupation du village de 1942 à 1944, l'engagement et le sacrifice de ses habitants et sa libération le 17 août 1944.
Deux panneaux aux entrées Est et Ouest de la ville, 5 lutrins et 2 plaques murales disposées en différents lieux de la commune, constituent un chemin de la mémoire en hommage aux soldats Français et Américains et aux vingt-deux londais « Morts pour la France » pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le projet, inauguré le 17 août 2019, a obtenu le label "75ème anniversaire du débarquement et de la Libération" crée pour l’occasion par le ministère des Armées.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 09/10/2019
12 km
1 h
2 h 30 mn
50 mn
max. 43 m
min. 3 m
83 m
Styles : DécouverteEn villeRoadtrip
Publics : FamilleCyclistesScolaire
Thématiques : CulturelTourisme de mémoire

Profil altimétrique

Point de départ

2020 Route de Saint Honoré , 83250 La Londe-les-Maures
Lat : 43.15051Lng : 6.26402

Points d'intérêt

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Stèle de la Libération

Cette stèle est érigée en 1970 par le Souvenir Français sur l'emplacement du premier cimetière divisionnaire créé au lendemain de la libération de La Londe les Maures. Le 17 août 1944 c’est par cette route qu’arrivent les premiers soldats américains suivis des commandos d’Afrique. Un char destroyer américain est stoppé par l’artillerie allemande devant le château de la Tour Saint Honoré. Du haut de la tourelle détruite, le sergent Stanley BENDER fixe les tirs ennemis et part à l’assaut du pont qui porte son nom avant de libérer le village. Le marquis de LORDAT, propriétaire du terrain, accède à la demande du général Diégo BROSSET qui commande la 1ère DFL (1 ère Division Française Libre) pour que les corps de 117 officiers, sous officiers et soldats sur les 298 de cette unité qui ont péri entre La Londe et le Pradet, y soient enterrés. Les tombes sont entretenues par les enfants de l'école Jean Jaurès pendant de nombreuses années après la fin de la guerre. Le général de LATTRE de TASSIGNY commandant la 1ère Armée Française, Rhin et Danube, vient rendre hommage aux disparus après la Libération de Toulon. Le général O’DANIEL commandant la 3° Division d’Infanterie américaine (3° DI.U.S) s’y arrête avant de visiter l’immense hôpital de campagne installé sur le site de VALROSE. Le général de GAULLE vient s'y recueillir après la fin de la Guerre. Il est accueilli par le maire M. François de LEUSSE. Cet officier de la Légion étrangère intégré aux commandos d'Afrique sous le nom de Capitaine de Montgraham, débarque sur la plage du Canadel et libère le Cap Bénat et le Fort de Brégançon. En Novembre 1944, lors de la libération de Belfort, à la tête du 3° commando d'Afrique, il est l'un des rares survivants de cette unité décimée au bois d'Arsot à Offemont où un carrefour porte son nom. La plupart des corps des soldats de la 1ère DFL sont rendus à leurs familles après l'ouverture de la nécropole nationale de BOULOURIS près de Saint Raphaël, inaugurée le 15 Août 1964 par le général De Gaulle. Le 8 Mai 1981, c'est en ce lieu qu’est remis son premier drapeau au comité local du Souvenir Français de la Londe les Maures, créé le 2 Mai 1980 à l'initiative de M.PONEL, directeur de l’école Jean Jaurès pendant l’occupation et président du Souvenir Français de Hyères.

2020 Route de Saint Honoré 83250 La Londe-les-Maures
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Pont Sergent Stanley BENDER

Sergent Stanley BENDER (31.10.1909 – 22.06.1994) , 3° Division d'Infanterie Américaine - 3° DIUS – Compagnie E Le pont qui porte son nom enjambe le Maravenne. Seul point d'accès pour entrer dans La Londe, il fut pris intact après de durs combats par la section du Sergent Bender de la 3° Division d'Infanterie Américaine (3° DI.US), le 17 août 1944. Le 17 Août 1944 à La Londe les Maures (France) il accomplit un acte de bravoure qui lui a valu une citation. « A délibérément avancé sur une distance de 40 mètres en terrain découvert, visible des soldats allemands, sous une pluie de feu allié et ennemi jusqu'à une première mitrailleuse qu'il met hors d'état de nuire en une seule et courte rafale. S'est frayé un chemin au coeur de la zone de combat malgré les explosions de grenades, en direction d'une seconde mitrailleuse distante de 25 mètres. Alors que les deux servants qui la manoeuvrent balaient la zone et tirent deux rafales dans sa direction, il poursuit avec bravoure sous le feu des balles et atteignant le sommet de l'emplacement, neutralise l'engin. Indiquant à ses hommes d'occuper les trous laissés par les tirs d'obus, il parcourt 35 m de plus afin de tuer un tireur ennemi. Il conduit son groupe à la destruction de 8 points forts ennemis. Son audace a tellement impressionné le reste de la compagnie que les hommes quittent leurs positions pour charger en criant et en hurlant, submergeant le barrage routier ennemi et s'infiltrent en ville , détruisant au passage deux canons anti - chars, tuant 37 allemands et en capturant 26 autres. Il a mené ses hommes dans une attaque qui a submergé l'ennemi, détruit un barrage routier, pris une ville, saisi le pont sur la rivière Maravenne et capturé le commandement du secteur. » (le secteur couvrait la zone de Val Rose – Saint Honoré et la Pabourette) Avec sa section, il attendra l’arrivée des blindés US et le 18 Août au matin il traversera la ville libérée. Le sergent Stanley BENDER est décédé le 22 Juin 1994 à l'âge de 85 ans. Il repose dans le cimetière de High Lawn (ville de Fayette) dans l'Ouest de l'Etat de Virginie au Etats -Unis (emplacement « section A – lot 360). Un pont et un musée portant son nom lui sont dédiés. La plus haute distinction des Etats Unis d'Amérique « The Medal of Honor » lui est décernée en 1984 pour le 40° anniversaire du débarquement en Provence.

2083 Route de la Jouasse 83250 La Londe-les-Maures
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Ecole Eugène OSWALD

Cette école porte le nom d'Eugène OSWALD, jeune résistant Londais, né le 14 Août 1925. En 1943, pour échapper au STO (Service du Travail Obligatoire) il s'enfuit et rejoint les célèbres et glorieux maquis de l'Ain. Le 13 juillet 1944 avec trois autres maquisards, il tend, du haut d’une colline, une embuscade à un détachement ennemi. Repérés par les nazis qui surplombent leur position ils sont mitraillés aux jambes. Eugène OSWALD et deux de ses camarades originaires de Haute Savoie sont abattus. Le quatrième originaire de l'Ain peut se traîner jusqu'à un bois proche et survit à ses blessures. Il nous décrit la scène qu'il a vécu après ce massacre : « Du bois je vois les allemands achever mes camarades, puis ils se précipitent vers une ferme voisine et la remplissent de paille et de bois pour y mettre le feu. A ce moment la fermière s'avance vers l'officier allemand en brandissant une feuille de papier. L'officier ordonne à ses soldats de retirer le bois et décide d'épargner la ferme. Le papier atteste que l'époux propriétaire de la ferme prisonnier de guerre en Allemagne, est chargé d'entretenir une ferme allemande dont le fermier combat en France. » Une stèle portant le nom d'Eugène OSWALD (19 ans) et de ses deux camarades est érigée sur le lieu où ils ont péri sur la commune de SONGIEU dans l’Ain. Eugène OSWALD est enterré dans le caveau familial au cimetière de La Londe les Maures, l'école maternelle et la rue qui y conduit portent son nom.

6 Rue Eugène Oswald 83250 La Londe-les-Maures
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Rue Louis BUSSONE

La rue porte le nom de Louis BUSSONE, né le 30 Juillet 1919 à La Londe. Franc Tireur et Partisan Français (F.T.P.F). Le 17 Août 1944 à 15 h, à l'annonce de l'arrivée des soldats américains et français ayant débarqué le 15 Août 1944 sur les côtes provençales, après avoir désamorcé les charges d’explosifs sous le pont du Maravenne et facilité l’arrivée des troupes libératrices, il tente de saboter le dispositif de mise à feu du pont du Pansard que les soldats allemands ont installé pour le détruire pendant leur retrait. Surpris par une patrouille ennemie il s’enfuit vers son domicile. Rattrapé par les soldats allemands lancés à sa poursuite, il est arrêté et traverse le village les mains sur la tête sous le regard des villageois. Il est fusillé le 17 Août 1944 à l'âge de 25 ans près de la cave coopérative par le chef de la Kommandantur. Ce dernier, fait prisonnier par les commandos d'Afrique lors de l'assaut des blockhaus de Mauvanne, est abattu par les habitants du village dans la soirée du 18 août.

126 Avenue du Général de Gaulle 83250 La Londe-les-Maures
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La 1ère Division Française Libre

La plaque située au centre ville avenue Clemenceau, rappelle l'épopée de cette division. C'est au carrefour des quatre chemins que les troupes ont été dirigées vers Hyères et Pierrefeu le 19 août 1944 par l'officier Pierre PASQUINI. Avant cela, les éléments de cette unité auréolés de leur victoire à Bir Hakeim attendent dans la rade de Tarente à bord de plusieurs navires et poursuivent l'entrainement à un débarquement que tous savent proche. Le 16 Août au matin la radio de bord annonce le débarquement. A 17 heures la baie de Cavalaire est identifiée. Depuis la veille elle est aux mains des parachutistes franco-américains qui ont nettoyé la côte comme les commandos d'Afrique entre Le Canadel et le Lavandou. Le Général BROSSET commandant la Division débarque avec la 2° brigade. Le 17 Août toute la Division est débarquée et se regroupe à la Croix Valmer. Le 18 Août, placée sous les ordres du général de LARMINAT, elle prend la direction de Hyères. Le 19 Août elle traverse La Londe, les éléments de fusiliers marins de l'escadron SAVARY bifurquent vers les Borrels et le Pas du Cerf pour se regrouper au Domaine de la Clapière. De là ils prennent la route de Pierrefeu pour assurer la liaison entre les autres éléments de la 1ère DFL et la 9° D.I.C qui a libéré Collobrières. Pierrefeu est libéré, les fusiliers marins rejoignent le domaine de la Clapière dans l'attente des nouvelles concernant le Mont Redon avant de libérer La Crau. Les autres unités se dirigent vers Hyères pour relayer les commandos d'Afrique choisis pour s'emparer du Mont Coudon après la prise des blockhaus de Mauvanne. Les zônes de défense allemandes sont les objectifs. Avant de pénétrer Toulon, la Division va connaître de grandes pertes (298 hommes perdront la vie, plus de 300 seront blessés).

Avenue Georges Clemenceau 83250 La Londe-les-Maures
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Stèle des martyrs de la Résistance

Située sur le pont du Pansard à l'entrée de la ville, elle a été érigée en Mai 1945. Les noms de trois résistants londais : Eugène OSWALD, Louis BUSSONE et Pierre RIVAULT y sont gravés. Eugène OSWALD est né le 14 Août 1925 à La Londe. Son père, Jacques est le médecin du village. Pour échapper au STO (service du travail obligatoire) il s'enfuit et rejoint les célèbres et glorieux maquis de l'Ain. Lors d'une embuscade tendue à l'armée d'occupation du haut d'une colline, lui et 3 autres maquisards sont repérés par les nazis qui surplombent leur position. La méthode pour punir les maquisards est strictement respectée. Après les avoir mitraillés aux jambes, les nazis se précipitent pour les achever. Eugène OSWALD et deux de ses camarades originaires de Haute Savoie sont abattus. Le quatrième originaire de l'Ain peut se trainer jusqu'à un bois proche et survit à ses blessures. Une stèle portant le nom d'Eugène OSWALD et de ses deux camarades est érigée sur le lieu où ils ont péri sur la commune de SONGIEU (01). Abattu le 13 Juillet 1944 il allait avoir 19 ans. Pierre RIVAULT est né le 6 Mai 1920 à Tours. Ouvrier à l'usine des Bormettes, pour échapper au STO (service du travail obligatoire) il quitte le village en sautant d’un camion et rejoint le maquis. Fait prisonnier par les nazis avec neuf autres FTPF (francs tireurs et partisans français), il est torturé, affreusement mutilé, puis abattu avec ses camarades au bord de l'Asse de Blieux, petit torrent situé au lieu dit la Tuilière sur la commune de SENEZ dans les Alpes de Haute Provence le 20 Juillet 1944 à l'âge de 24 ans. Son corps retrouvé dans un charnier, n'est identifié qu'en 1945 et son nom transcrit sur les registres de l'état civil de cette petite commune. Une place du quartier des Bormettes porte son nom. Louis BUSSONE est né le 30 Juillet 1919 à La Londe. Franc Tireur et Partisan Français (F.T.P.F). A l'annonce de l'arrivée des soldats américains et français ayant débarqué le 15 Août 1944 sur les côtes provençales, il sabote le dispositif de mise à feu du Pont du Maravenne. Il tente alors un nouveau sabotage du dispositif que les soldats allemands ont installé pour détruire le pont du Pansard pendant leur retrait. Surpris par une patrouille ennemie il est fusillé près de la cave coopérative le 17 Août 1944 à l'âge de 25 ans, alors que les premiers soldats américains et français approchent du village.

965 Avenue Albert Roux 83250 La Londe-les-Maures
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Pont général Paul DUCOURNAU

Situé près de l'entrée du stade Vitria le panneau est inauguré en 1994 pour le 50° anniversaire du débarquement de Provence. Il rappelle que le 1er commando d’Afrique avec à sa tête le capitaine DUCOURNAU atteint La Londe au soir du 17 août. Le 1er commando d’Afrique sous les ordres du Capitaine DUCOURNAU s’empare du Cap Nègre dans la nuit du 14 au 15 Août 1944, après avoir détruit les batteries allemandes. Les commandos libèrent Le Lavandou le 16, Bormes le 17 et atteignent La Londe dans la soirée du 17 Août aux côtés des soldats de la 3° Division d’Infanterie Américaine. Le 18 Août 1944, le groupe des commandos d'Afrique franchit le Pansard, investit le château de la Pascalette siège de la Kommandantur abandonné par les allemands et atteint le passage à niveau où les chars américains essuient les premiers tirs des batteries de 15 cm de la KRIEGSMARINE de la batterie de Mauvanne. Le 1er commando est envoyé en reconnaissance par le Colonel BOUVET. Le Capitaine DUCOURNAU et ses commandos s'emparent des blockhaus de manière héroique mais avec de lourdes pertes. Sur les 60 commandos, 5 sont tués et 25 sont blessés. Les pertes ennemies sont de 50 blessés ou tués. Les 100 survivants sont faits prisonniers. Le caporal Jackie BOISDRON, 20 ans jeune français d'Afrique du Nord, premier tué à Mauvanne repose dans le cimetière communal de La Londe. Décoré à l'Ile d'Elbe, il était le plus jeune médaillé militaire de France. Les blessés français et allemands et les prisonniers sont rassemblés à la cave coopérative avant leur évacuation vers le fort de Brégançon et le Lavandou puis l'Italie. Le jour même, le jeune londais Joseph SPADA signe son engagement dans les commandos. Il est tué le 20 novembre lors de l'assaut du Mont Salbert au lieu dit La Forêt sur la commune de Châlonvillars (70) près du village de Cravanche (90). De La Londe au soir du 19 Août 1944, les commandos d'Afrique rejoignent Cuers dans les véhicules de la 1ère DFL. Ils viennent de recevoir l'ordre de s'emparer du Fort du Coudon qu'ils prendront le 21 Août à 17 heures et ouvrent la route aux troupes françaises pour la Libération de Toulon. En une semaine le Capitaine DUCOURNAU à la tête de ses commandos aura réalisé trois actions d’éclat. Dans son journal le Général Jean de Lattre de Tassigny qualifiera la prise de Mauvanne, d’exploit fantastique. Le Capitaine Paul DUCOURNAU après la campagne d'Alsace où il fut blessé, encerclé et échappa de justesse à une mort certaine, entre en Allemagne en traversant le Rhin à Village Neuf. Lieutenant Colonel, il commande le 3° bataillon de parachutistes coloniaux en Indochine (Lang Son), puis la 25° Division Parachutiste en Algérie (Constantinois) lors de l’opération Turquoise. En 1967, général de Corps d’Armée, gouverneur militaire de Metz, il est grièvement blessé au cours d'une inspection, une pâle d'hélicoptère met fin accidentellement à une carrière militaire exemplaire. Il meurt en 1985.

Avenue Henri Matisse 83250 La Londe-les-Maures
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Lieu-dit La Pascalette

Située à hauteur de l'ancien passage à niveau sur la D.559 à l'entrée Ouest de la ville, à proximité du château de La Pascalette siège de la Kommandantur et à l'endroit précis d'où sont partis les commandos d'Afrique pour attaquer les blockhaus de Mauvanne ce panneau rappelle que le lieu-dit "La Pascalette" a été un lieu stratégique pour la libération de La Londe. Alors que les allemands occupaient le reste du territoire, le 15 décembre 1942, un détachement Italien de la 7ème division d’infanterie Lupi di Toscana sous les ordres du colonel Bellucci s’installe au château de la Pascalette et à la Désirade. Cependant la situation en Italie se dégrade. Le 25 juillet 1943 le haut Conseil du fascime italien pousse Mussolini à la démission. Le 5 septembre la division Lupi di Toscana s’apprête à quitter La Londe mais les allemands investissent la Pascalette et la Désirade. Le 1er bataillon du 198ème régiment d’infanterie de la Wehrmacht occupe le village et installe la « Kommandantur » au château de la Pascalette. Aussi,le londais Marcel KAFI, 17 ans, est requis au château de la Pascalette. Il doit préparer des emplacements de défense et nettoyer les abords des bunkers construits sous les pins. Quelques mois avant le débarquement, il est approché par la résistance pour voler de la poudre à canon. Vite soupçonné il se cache à la Garde-Freinet . En ce même lieu , emplacement du passage à niveau du train du littoral, les chars américains seront stoppés le 18 août, par des tirs de gros calibre venant du secteur de Mauvanne,

Route de Hyères 83250 La Londe-les-Maures
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Stèle des Bormettes

Située sur la place Pierre Rivault, la stèle rappelle le sacrifice de quatre enfants du quartier, Morts pour la France pendant la seconde guerre mondiale : Pierre MAZIERES né le 30 janvier 1918 à La Londe rejoint en août 1944 le commandant DOR pour former une unité aérienne FFI. Adjudant du groupe de bombardement 1/31 « Aunis ». Il effectue plusieurs missions de bombardement. Le 13 novembre 1944, son avion, un Junkers 88 connait un ennui mécanique et s'écrase à Colomiers (Haute Garonne). Il avait 26 ans. Par décret du 25 février 1945, la médaille Militaire et la Croix de Guerre avec palme lui sont attribuées à titre posthume. Pierre RIVAULT est né à Tours le 6 Mai 1920. Ouvrier à l'usine des Bormettes, il quitte le village pour échapper au S.T.O (Service du Travail Obligatoire) et rejoint le maquis en Mars 1943. Il devient Chef du détachement Santerre à Brue Auriac (83). Après avoir fait sauter un dépôt de munitions, il sauve son détachement attaqué le 16 Janvier 1944. Le 20 juillet 1944, fait prisonnier par les nazis avec neuf autres Francs-Tireurs et Partisans Français (F.T.PF), torturé, il est abattu avec ses camarades au bord de l'Asse de Blieux, sur la commune de Senez (04). Son corps n'est identifié qu'en 1945 et son nom transcrit sur les registres de l'état civil de cette petite commune. Depuis le 9 février 1945, cette place des Bormettes porte son nom. Ubaldo SANGES né le 9 Novembre 1915 à Gênes en Italie. Quartier maître mécanicien, il disparaît dans l'explosion du torpilleur « La Railleuse » au large de Casablanca au Maroc, le 23 Mars 1940 à l'âge de 25 ans. Porté disparu, il est cité à l'ordre du Corps d'Armée par ordre N°75 du 4 février 1952 pour le motif suivant : « Tombé glorieusement pour la France à son poste de combat ». Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil et la médaille militaire à titre posthume. Léonard TURC né le 2 Avril 1918 à La Londe. Matelot canonnier de défense anti aérienne, cantonné dans une poudrière au sein de l'arsenal de Toulon, victime d'émanations il contracte une maladie respiratoire et décède à l'hôpital Ste Anne à Toulon le 16 Mai 1940 à l'âge de 22 ans.

Place Pierre Rivault 83250 La Londe-les-Maures
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Informations complémentaires

Les prémices de la Libération de La Londe les Maures

Après l’effondrement militaire du printemps 1940 et l’armistice du 22 juin, la France est partagée en deux zones : la moitié nord occupée par les allemands, la moitié sud administrée par le régime du maréchal PETAIN.
Au mois de novembre 1942 et suite au débarquement allié en Afrique du Nord, la totalité du pays est envahie. La Londe les Maures connait l’occupation italienne (novembre 1942 – septembre 1943) puis allemande (septembre 1943 – août 1944).
Alors que la bataille de Normandie fait rage depuis le 6 juin 1944, le débarquement de Provence – baptisé : « opération Anvil - Dragoon » – se déroule entre le Rayol Canadel et Saint Raphaël.
Les Alliés confient la mission à l’Armée B (devenue plus tard la 1ère Armée Française Rhin et Danube) commandée par le général Jean de LATTRE de TASSIGNY, de débarquer sur les plages de Provence.
Dans la nuit du 14 au 15 août 1944, le groupe des commandos d’Afrique et le groupe naval d'assaut débarquent sur les plages, pendant que les rangers américano-canadiens débarquent sur les îles du Levant et de Port Cros. Les troupes américaines débarquent le 15 août au matin dans la baie de Cavalaire, à Pampelonne, à la nartelle et au Dramont et tous les éléments de la 1ère Armée du 16 au 21 août sur toute la côte varoise.

Le rôle des commandos d’Afrique dans la Libération de La Londe les Maures

Originaires de métropole, Algérie, Tunisie, Maroc et Afrique, les commandos suivent un entraînement intensif. Les missions souvent risquées nécessitent une endurance physique extrême et une organisation parfaite.
Depuis leur création en 1943, ils se sont aguerris et ont combattu sur divers fronts : Tunisie, Ile de Pianosa, Ile d'Elbe et maintenant sur le sol métropolitain.
Après avoir débarqué en avant-garde au Cap Nègre et sur la plage du Canadel, dans la nuit du 14 au 15 Août 1944 et établi une tête de pont à la Môle, le groupe de 800 commandos d’Afrique du colonel BOUVET, libèrent Le Lavandou le 16 et Bormes les Mimosas le 17 où ils rendent la liberté à 300 otages. Le 17 au soir ayant rejoint les éléments de la 3è Division d'Infanterie Américaine qui avait agis avec bravoure du côté du quartier Saint Honoré, ils arrivent à l'entrée de La Londe les Maures . Ils attendent avec les Américains le 18 août au petit matin pour pénétrer dans le village que les troupes allemandes ont quitté pendant la nuit.

Source

Souvenir Français de La Londe les Maures

Auteur de la donnée

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