Les rives de la ria de l'Arguenon on été peuplées dès le Néolithique.
Des mégalithes disséminées dans cette campagne marine en attestent.
Cette véloroute vous permet de les découvrir.
(Les circuits proposés sont donnés à titre indicatif et ne tiennent pas compte de l’évolution possible du terrain ou de l’environnement. L’emprunt de ces circuits relève donc de la responsabilité individuelle des usagers, l'office de tourisme se dégage de toute responsabilité à l’égard de l’utilisation des topos, et des éventuels incidents qui
pourraient survenir sur les parcours proposés).
19 km
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max. 76 m
min. 5 m
322 m
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Accessibilité | |||||||
Styles : BaladeDécouverteÀ la campagne Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsCyclistes Thématiques : CulturelPatrimoine |
Ce château est bâti sur un éperon rocheux à l'embouchure de la ria. Une position stratégique, puisque l’Arguenon fut à la fois frontière et voie de communication. Une première maison forte des 11ème-12ème siècles, en grande partie en terre et bois, est remplacée au 13ème siècle par un château de pierre, construit sur un plan quadrangulaire avec des tours d'angles. La grande qualité architecturale du château marque la volonté d’affirmer la prédominance de la nouvelle dynastie ducale sur la région. Le château est détruit au cours de la guerre de succession de Bretagne (1341 – 1364) qui voit l'affrontement entre Jean de Montfort et Charles de Blois pour la tête du duché. Fin 14ème s.-début 15ème s., il est reconstruit par Charles de Dinan et adopte son plan actuel. Au milieu du 15ème siècle, le château atteint son apogée et devient une réelle résidence princière. Il appartient alors à Françoise de Dinan, et son époux Gilles de Bretagne, frère du duc. Abandonné au 17ème siècle, ce n’est qu’en 1981 qu’il est sauvé de l’oubli et f ait l’objet d’études et de valorisation. Le site, appartenant au Département des Côtes d'Armor, est Monument Historique et Espace Naturel Sensible. Ce site naturel remarquable et l’histoire singulière des vestiges en font un lieu de promenade privilégié. Une fiche patrimoine, disponible à l'office de tourisme, vous donnera plus d’éléments.
Ce chemin suit le tracé de l'ancienne voie ferrée de St-Briac au Guildo, dont le détour vers St-Jacut avait été âprement négocié par les édiles de la presqu'île. En effet, ce tram a connu son essor en même temps que le tourisme dans la première moitié du 20ème siècle. La célèbre Bécassine le popularisera d'ailleurs, puisque un extrait la montre obligé de descendre du tram pour que celui soit en mesure de franchir la côte de la garde Guérin.
Vous arrivez, sur votre gauche, au niveau de la plage du Ruet où la vue sur la presqu'île de StJacut est magnifique. Vous avez la possibilité, si les jambes vous en disent, de quitter ce circuit et de poursuivre vers le nord (commerces et plages), le fléchage vous permettra de récupérer ce tracé après une boucle supplémentaire d'environ 6 Km.
Partie intégrante du deuxième réseau ferroviaire d´intérêt local construit sous la direction de l'ingénieur en chef départemental des Ponts et Chaussées Louis Harel de la Noë, la ligne du Guildo à Saint-Briac (Bretagne, 35) a été déclarée d'utilité publique le 28 mars 1912. Aménagée pour établir la jonction avec le département d'Ille-et-Vilaine et le tramway de Saint-Briac à Dinard, cette ligne a été ouverte à l'exploitation en 1926 (section Le Guildo - Lancieux) et 1932 (section Lancieux - Saint-Briac). Elle a été fermée et déclassée en 1939; (source patrimoine.region-bretagne.fr/)
Vous êtes au sommet d'une ancienne île. Pensez à vous retourner de temps en temps, le mot presqu'île prendra toute sa signification : à l'ouest la baie de la ria de l'Arguenon, à l'est, la baie de Lancieux, paradis des chars à voile et kite-surfs.
Trégon est un petit bourg chargé d'histoire. Regroupant en ses terres de nombreux monuments historiques du 16e et 18e siècle (église, manoirs…), le village abrite aussi des vestiges bien plus anciens. Non loin du menhir de la Ville-Goudier et du dolmen de la Ville-Tinguy, on peut découvrir une ancienne allée couverte de l'ère néolithique. Aujourd'hui effondrée, l'allée de la Hautière mesurait 10 mètres de long. Le nom de la commune vient de sa géographique. En effet, l'étymologie de son nom vient de « Treb » qui signifie « village », et de « konk » qui désigne la « baie » en breton. Ce vieux bourg est dotée de belles bâtisses anciennes.
Ancien manoir du 15ème à cour fermée, entouré de douves, transformé en château classique en 1729 et en grande partie détruit entre 1794 et 1806, avant d'être transformé en ferme jusqu'en 1997. La famille de Metz, propriétaire du Manoir et passionnée de patrimoine, a entrepris depuis 1997, une profonde restauration de l'édifice et des abords, potagers, étang et avenues. Le lieu est privé ; il se visite dans le cadre des journées du patrimoine.
Cette chapelle est construite à proximité de l'ancien prieuré Saint-Cadreuc, mentionné dès 1163 en tant que dépendance de l'abbaye de Saint-Jacut. Elle est placée sous le vocable de saint Cadreuc, ou Cadoc, moine de Cambrie (pays de Galles) qui émigre en Armorique au haut Moyen Âge.
Cette belle ferme, pourtant éloignée du rivage, a vue sur mer. Cette route longe la falaise morte, ancienne ligne de côte il y a plusieurs siècles.
De ce point haut, vous avez une vue immanquable sur la côte d'émeraude et le marais en contrebas. Amusez-vous à lire le nom des lieux-dits sur les panneaux, ils vous apprennent beaucoup sur la nature des terroirs.
Curé à Saint-Jacut-de-la-Mer puisà Créhen, le père Guy Homery réfléchit à la création d'une congrégation qui lui permettrait de former plus solidement les paroissiens qui lui sont confiés. En 1822, alors qu'il est recteur de Créhen depuis 1818, il entend lors d'une prière une voix et crée la Congrégation des Sœurs de la Divine Providence, qu'il va vouer d'abord à l'instruction des enfants pauvres, en particulier des orphelins.
Outre la possibilité de vous restaurer, la traversée du bourg de Créhen vous permet de découvrir un village aux nombreuses fleurs et au patrimoine bâti préservé, dont le portail roman de l'église.
Cette ancienne voie de tramway, entre Plancoët et le Guildo est aujourd'hui plantée d'arbres fruitiers pour le plus grand bonheur des gourmands.
Quittez le chemin vers la droite au niveau d’un élevage, pour découvrir après environ 200m cette allée couverte. Cette allée couverte date du Néolithique entre 3000 et 2500 avant JC. Les traces d’occupation humaine de l’âge du Fer attestées au château du Guildo témoignent de l’ancienneté de l’implantation humaine sur cette partie du littoral. Cette allée couverte est une ancienne tombe collective, longue de près de 13m, large d’1,10m et haute de 0,90m. Une centaine d’hommes et une bonne organisation étaient nécessaires pour l’ériger. Revenez sur vos pas et emprunter de nouveau le chemin vers la droite après l'élevage.