La Vélomaritime®

Autrefois à Longueil se dressait une imposante forteresse. Érigé au XIème siècle, il ne reste malheureusement plus de traces visibles de ce château. Néanmoins aujourd'hui un autre édifice surplombe Longueil, le Château Nobel. S'il n'a de château que le nom, cet imposant manoir fut construit à la fin des années 1920 sur la motte féodale et sur les vestiges du Vieux Château par Emile Nobel, neveu du célèbre chimiste Alfred Nobel. Evidemment le château avait ses dépendances et ses fermes. Ce qu'il est intéressant de regarder ici c'est l'enceinte de ce corps de ferme, typique de l'architecture cauchoise. On y retrouve un jeu de polychromie que l'on doit à l'utilisation de divers matériaux tels que le silex, la pierre mais aussi une esthétique cauchoise grâce aux formes géométriques.

Incrustée dans le mur d’une maison de la rue à laquelle elle a donné son nom, cette statue de petit homme barbu coiffé d'un bonnet est la curiosité du village. Elle proviendrait de l’épave d’un bateau échoué sous les falaises de l’Ailly vers 1870. Elle fut ajoutée ici par le patron du café-épicerie qui se tenait là, « Au Bonhomme en bois » et y resta après la fermeture du commerce. On ne sait pas exactement qui elle représente mais le fichu sur son visage et sa clochette dans la main droite font penser à un lépreux. En effet les lépreux se cachaient la figure pour ne pas contaminer les autres selon les croyances de l’époque, et se devaient d’avoir une clochette pour prévenir de leur arrivée les passants.

Ce puits de grès d'une profondeur de 45 mètres est gravé des armoiries. La date de 1649 est toujours visibles.

Le château date du XVIIIème siècle et comporte de nombreuses ouvertures, la lumière traverse donc le bâtiment sur ses deux façades. Cette construction est dite en lanterne.

Ce petit hameau tire son nom (wagan = brigand), d'une légende qui dit que, du haut de la falaise, les habitants du hameau attiraient jadis, par des lumières visibles aux loin, les navires pris dans la tempête. Les navires, une fois échoués sur les rochers, étaient dépouillés par les habitants des Wagants.