Randonnée le long des ruisseaux, à travers bois et bocages.
Kergrist signifie « villa Christi » (maison du Christ) en latin. C’est à partir du XIIe siècle que les cartulaires de plusieurs abbayes bretonnes mentionnent pour la première fois « Querchrist ». En 1205 Alain IV de Rohan fait don aux moines de St-Martin de-Josselin de l’église alors dédiée à la Sainte-Croix, culte propagé par les Templiers. Ces moines pourraient être les fondateurs du village. Kergrist, comme Hémonstoir, était autrefois une trêve de la paroisse de Neuillac et dépendait de l’évêché de Cornouaille.
Circuit ouvert du 1er mars au 15 septembre
Balisage : jaune
Topofiche du circuit en vente 0,30€ dans les offices de tourisme de Pontivy Communauté.
22 km
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max. 153 m
min. 82 m
173 m
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Styles : RandonnéeBaladeÀ la campagne Publics : SportifsRandonneurs aguerris Thématique : Patrimoine |
Dés 1205, on trouve trace d’une église à Kergrist mais l’édifice tient sa physionomie actuelle des XIXe et XXe siècles. On trouve toutefois des éléments du XVe siècle, comme le transept sud avec sa fenêtre en arc brisé et la belle porte entre la sacristie et le choeur. C’est au XVIe siècle qu’une chapelle latérale est adossée au flanc nord de la nef. En 1893, l’église est agrandie et un clocher est édifié en 1940. Comme de nombreuses églises ou chapelles tréviales de Bretagne, l’église Saint-Pierre Saint-Paul, était à l’origine composée d’un enclos paroissial. De l’enclos paroissial de l’église de Kergrist ne subsiste qu’une bande végétale rappelant les limites de l’espace sacré. L’ossuaire autrefois installé sur le mur sud-ouest auprès du porche, a été supprimé dans la première moitié du XIXe siècle.
Le ruisseau de Kergal prend sa source sur la commune avant de se jeter au niveau du Canal de Nantes à Brest. Quant au ruisseau de Perchenic, au nord, il constitue la limite départementale avec les Côtes d’Armor. Il prend sa source en amont de Perchenic et constitue un affluent du Blavet.
Kergrist comptait autrefois de nombreux manoirs et seigneuries. C’était le cas à Guerlogoden. Cette seigneurie composée d’un manoir, avec métairie et d’un moulin notamment, appartenait en 1459 à Jehan de Guerlogoden. Au XVIIe siècle, elle passe aux mains de la famille De Lantivy.
Le manoir de Berrien (propriété privée) remonte au XVe et XVIIIe siècles : il aurait été construit par Gilles de Bahuno en 1580. Les vestiges d’une tour en demi lune témoignent de la fonction défensive de l’édifice au XVe siècle. Ce logis illustre clairement l’évolution du manoir médiéval vers la résidence noble.
La chapelle Saint Mérec est mentionnée dés 1627. Elle fut reconstruite en 1847 et consolidée en 1891. Son porche intérieur date quant à lui du XVe siècle. Saint Mérec serait issu du breton « Sevrec », dont l’étymologie serait issue de « Seih Breh », signifiant « les sept frères ». La légende raconte que les 7 Saints évangélisateurs étaient frères et qu’ils auraient été nourris par une biche. À l’intérieur, on retrouve les statues des 7 saints fondateurs du Tro Breizh, sur le pourtour de la niche du chevet. 2 pardons s’y déroulent, celui de St Mérec en juin et celui de St Gilles en septembre.
Kergrist possède plusieurs calvaires. Celui de Brohes est en granit et date de 1762. Il présente un fût et une branche octogonaux reposant sur un socle supérieur orné à chaque angle d’une tête humaine.
Le lavoir et la fontaine du Christ accueillent une procession et un feu de joie lors du pardon en septembre.
Situé près du cimetière, ce calvaire est le plus ancien de Kergrist, il date de 1719. Le fût vertical est gravé de fleur de lys. Le Christ et les 3 personnages qui l’entourent reposent sur des têtes humaines.