AU COURS DE LA DURANCE

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L’ancienne église, construite à Venelles-le-Haut, sur l’ancien oppidum celtique, fut victime du tremblement de terre de 1909 : seuls subsistent le clocher et la façade, adossée plus tard à un château d’eau. La vue exception- nelle sur le Concors, le Sambuc, la plaine de la Durance et Sainte-Victoire, ainsi que cet émouvant témoignage de la dernière catastrophe sismique française, rendent incontournable la visite de ce promontoire, qui permet d’apercevoir aussi la Sainte-Baume, la chaîne de l’Etoile et même le Luberon.

À la suite du tremblement de terre, il fallut reconstruire l’église, sise alors à Venelles-le-Haut, et en grande partie démolie. Après moult querelles, il fut décidé d’établir le nouvel édifice à Venelles-le-Bas, qui commençait alors à se développer. Une partie du mobilier de l’ancienne église y fut alors déposée, notamment les œuvres du sculpteur local, Louis-Félix Chabaud également ancien maire de la ville, ami de Charles Garnier architecte de l’opéra de Paris. Mais l’église, construite en 1911 pour une population dix fois moindre, s’avère trop exiguë en cette fin de XXe siècle d’où son extension, consacrée en 2008

A l’origine simple chapelle de ce haut lieu de passage de la Durance, dédiée à Saint-Nicolas, le patron des bateleurs, elle devient, au XIIe siècle la chapelle du château comtal puis en 1398, la principale église de Pertuis. Les traces de son long passé et de ses remaniements sont toujours visibles : les vestiges des murs de l’édifice primitif côtoient les chapelles du XIVe siècle et la nef du XVIe siècle, de style flamboyant avec de magnifiques voûtes d’ogives. L’intérieur, d’une grande richesse, a bénéficié de l’apport d’œuvres et de mobilier de couvents et de chapelles pertuisiennes ; il abrite notamment le triptyque de Notre-Dame de la Consolation, le plus ancien retable de l’église (1472), ou encore la Présentation à la Vierge (1648) du provençal Jean Daret, peintre officiel de Louis XIV. Ne pas manquer la sculpture très expressive du XVIe siècle, représentant un berger en adoration, Antonio Botta, devant qui la Vierge serait apparue en 1536.Construite au milieu d’un cimetière, elle ne devient église paroissiale qu’en 1440 prenant le relais de la chapelle Notre-Dame de la Roque. D’origine romane, avec un chœur de style gothique flamboyant, elle abrite de magnifiques tableaux et retables classés et deux vitraux du XVIe siècle, qui rappellent aux fidèles que Saint-Pierre, emprisonné, fut délivré par un ange.

L’épidémie de peste de 1649 qui a sévi plus de six mois en Provence fut à l’origine de l’édification de cette chapelle achevée en 1652, dédiée à ce saint protecteur et guérisseur qu’est Saint-Roch.

Chapelle entre baroque et classicisme (1719) unique vestige de l’ancien hôpital de la Charité, elle accueille aussi expositions et concerts.

Cette église de style roman, reconstruite en 1704 contient de splendides retables et peintures d’une rare qualité, dont une copie fidèle du grand retable donné par Mgr de Grimaldi, l’archevêque d’Aix-en-Provence et seigneur de Jouques à l’église de ce village voisin. Il en est d’autant plus précieux que l’original a été malheureusement détruit depuis.

Cette chapelle romane dédiée à la Vierge est située au sommet d’un éperon rocheux, probablement à l’emplacement d’un oppidum celto-ligure. D’après la légende, une bergère alertée par ses moutons y aurait déterré une statue de Marie. C’est cette découverte, qui aurait donné lieu à l’édification d’un premier temple, puis de la chapelle au XIIe siècle. La célébration traditionnelle, encore vivante de nos jours, consiste entre autre à bénir les eaux de la Durance, le dimanche le plus proche du 8 septembre. Les ex-voto classés, qui couvraient les murs de cette chapelle, sont visibles au musée rural (gratuit), situé dans la chapelle Saint-Jean, 74 rue Grande.

Cette chapelle dont on retrouve les premières mentions au XVe siècle, se mérite, à l’issue d’une marche d’environ une heure dans un des plus beaux massifs de Provence. Située à 750 mètres d’altitude, elle offre un magnifique point de vue sur la vallée de la Durance, le Luberon et Sainte-Victoire. Restaurée dans les règles de l’art, son intérieur se visite seulement lors du pèlerinage du lundi de Pentecôte.

Ce monastère fondé en 1967, élevé au rang d’abbaye en 1981, est le lieu de retraite d’une cinquantaine de moniales bénédictines, au coeur d’une pinède, entouré de champs d’oliviers et de lavandes, de vignes et de ruches. Ce lieu paisible et harmonieux est l’occasion de s’imprégner d’une atmosphère pleine de sérénité et d’aller à la rencontre de cette communauté qui peut, à l’occasion, accueillir des visiteurs dans le respect des règles monastiques. Boutique de produits du monastère (confitures, vins, savons, parfums...).

Construite au milieu d’un cimetière, elle ne devient église paroissiale qu’en 1440 prenant le relais de la chapelle Notre-Dame de la Roque. D’origine romane, avec un choeur de style gothique flamboyant, elle abrite de magnifiques tableaux et retables classés et deux vitraux du XVIe siècle, qui rappellent aux fidèles que Saint-Pierre, emprisonné, fut délivré par un ange.

Du XIIe au XVe siècle, elle fut l’église paroissiale, campée sur la colline avec une vue imprenable sur la vallée. Sa nef romane est flanquée d’une chapelle gothique qui abrite de nombreux ex-voto dont quelques tableaux évoquant les heurs et malheurs de la vie quotidienne des Jouquards aux siècles passés. La chapelle côtoie les vestiges de l’ancien château seigneurial dont ne subsiste plus qu’une tour.

Cette église romane édifiée au début du XIIe siècle est munie d’un clocher carré en pierre de taille, doté de gargouilles, dont la parenté moyenâgeuse est évidente. Richement dotée, on y découvre avec plaisir de nombreuses statues, de magnifiques retables et autels, ainsi que des vitraux remarquables. Le maître-autel, en bois sculpté et doré, ne se situe pas dans le choeur, mais dans sa chapelle latérale droite. Un magnifique buste reliquaire de Saint Eloi, placé dans la niche d’un pilier, est représenté avec ses outils : une tenaille et un marteau, rappelant que cet évêque, conseiller et trésorier de Dagobert fut aussi l’artisan-orfèvre du mausolée de Saint Denis.

D’une architecture unique en Pays d’Aix et fortement symbolique, cette magnifique chapelle du XIIe siècle, unique vestige de l’ancien château, est composée d’une nef carrée entourée de quatre absides en cul-de-four selon un plan « quadrilobé ». L’intérieur minuscule surprend par ses rondeurs et sa riche décoration : fresques, très endommagées, des XIIe et XIIIe siècles, graffitis gravés sur les murs, représentant des voiliers, qui seraient des ex-voto du XVe siècle. À noter que plusieurs seigneurs y seraient enterrés.

Cet édifice de vieilles pierres du XVIe, récemment recouvert d’enduit, présente une belle façade à campanile triangulaire malheureusement dépouillé de ses cloches. Une grille laisse entrevoir la richesse des décorations qui ornaient sa nef, endommagée lors du tremblement de terre de 1909.

Église de style néo-classique édifiée en 1737, au coeur du village, elle renferme un magnifique tableau du peintre-portraitiste Tito Marzocchi de Bellucci (1868) offert par Napoléon III. Les seigneurs de Meyrargues y furent enterrés en son sous-sol du XVIIe au XVIIIe siècle. La façade est ornée d’une très belle rosace datant de 1900.

Cette chapelle, attestée en 1082 et reconstruite en 1710, est intimement liée au château qui domine le village et offre une belle vue sur la vallée.

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