La société Passion and Car a conçu ce circuit afin de vous faire découvrir le Louvre-Lens et les principaux éléments du Bassin Minier classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Plus de circuits sur : www.passionandcar.fr/circuits/
Organisation conseillée : départ à 10h, repas vers 12h et visite du Centre Historique Minier vers 14h puis retour prévu aux environs 18h.
Durée totale de l'itinéraire hors pauses: matin = 2h10, après-midi = 2h05
103 km
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max. 57 m
min. 14 m
357 m
-355 m
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Profil altimétrique | ||||
Passion and Car vous propose de débuter votre balade après la visite du Louvre Lens qui a ouvert ses portes dans la région en décembre 2012. Dans ce musée, vous pourrez observer de nombreuses œuvres dont La liberté guidant le peuple ou encore le portrait de Diderot.
© Bernard Géniès/Le Nouvel Observateur
A l'origine de la création du stade: un homme simple Félix Bollaert, Président des Mines de Lens. Dans les années 40, à l'époque de la construction du stade, différentes populations et classes sociales s'installent à Lens. Le football semble alors être un bon moyen pour rassembler les lensois.
Le stade Félix-Bollaert accueillera six matches de coupe du monde en 1998.
©Nordmag
Le terril 87 est issu de l'activité de la fosse n°2 (1854-1970), dite fosse Sainte-Henriette, de la Société des Mines de Dourges et de son lavoir. Ce terril conique, haut d'une centaine de mètres, est parmi les terrils les plus connus de la région Nord Pas de Calais. Il est situé le long des axes de communication densément empruntés et constitue un marqueur visuel très important. Son imposante présence indique l'entrée dans le Bassin Minier du Nord Pas de Calais.
© Mines du Nord
Le chevalement de la fosse n°9, dite de l'Escarpelle, date de 1955 et vient d'un autre siège de concentration, le n°13 à Saint-en-Gohelle. Plus performant, il a remplacé l'ancien chevalement de 1975. Conçu pour une double extraction , seules deux des quatre molettes (de huit mètres de diamètre) ont été réinstallées lors de son transfert. Il est le vestige de la dernière fosse à avoir fermée dans le bassin du Nord en octobre 1990 et figure sur la liste des Monuments Historiques.
© Wikipedia
Les terrils 141 et 139 sont liés tous deux à la fosse n°9. Le terril 141 est un terril conique qui a fait l'objet d'une opération de requalification et de terrassement afin de le rendre accessible et d'en faire un support d'activités sportives, de loisirs et d'actions éducatives. En son sommet, il offre de larges vues ouvertes sur le paysage du Douaisis. Quant au terril plat dit "des Pâturelles", son édification débute en 1909 sur une zone marécageuse, pour se poursuivre tout au long de l'exploitation et atteindre une emprise actuelle de 35 hectares.
© Wikipedia
La cité de la Ferronnière est une cité pavillonnaire composée de maisons regroupant 2 ou 4 logements implantés le long des rues parfaitement droites. A quelques exceptions près, les maisons sont disposées au fond de larges jardins, soulignant l'importance de ces derniers dans les cités ouvrières. En effet, les jardins peuvent avoir une fonction de loisirs et être considérés comme des avantages en nature (par le biais des potagers) mais ils contribuent également à la qualité paysagère de la cité.
© Wikipedia
En pénétrant dans le restaurant Le Briquet, lieu chaleureux et convivial, retrouvez l’architecture de l’ancienne scierie de la fosse Delloye, construite en 1944. C’est dans ce bâtiment qu’étaient coupés les bois qui servaient au soutènement des galeries. Le restaurant tire son nom du "casse-croûte" du mineur pris au fond.
Menus à partir de 13,90 €, composés de plats disponibles à la carte.
La célèbre fricadelle
Trilogie de flamiches (Maroilles, oignons, poireaux)
Carbonnade flamande au pain d'épices
Potjevleesch maison frites et salade
Pièce de boeuf à la tome de Cambrai
Assiette du Chti
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© Centre Historique Minier
De plan triangulaire et très homogène, la cité jardin est composée de rues courbes qui délimitent des ilots et sur les bordures desquelles sont disposées les habitations. Les petits jardins donnant sur rue offrent à la cité un caractère très paysager.
Dans l'ensemble, les habitations regroupent 2,3 ou 5 logements et correspondent à un des modèles développés par la Compagnie des Mines d'Aniche: un corps de bâtiment à double ou triple pignon.
© Ville de Pecquencourt
Rattachées à la fosse Lemay (1912-1971), les cités Sainte-Marie, Lemay et Pecquencourt constituent un quartier minier remarquable, composé de trois typologies de cités différentes : cité pavillonnaire, cité-jardin et cité moderne. Les habitations regroupent essentiellement 4 logements.
Les façades offrent des compositions très riches, associant briques rouges et briques blanches, et plus rarement, quelques briques vernissées. Les fenêtres, les angles et les parties supérieures des façades sont ainsi particulièrement mis en valeur. Au sein d'un même alignement d'habitations, l'alternance régulière de toitures et de décors différents donnent ainsi du rythme aux longues perspectives de la cité.
© Ville de Pecquencourt
Construite par le Groupe de Douai, la cité de Pecquencourt vient compléter l'évolution typologique des cités minières liées à la fosse Lemay. Il s'agit d'une vaste cité moderne construite en deux temps, avec une première série de logements entre 1947 et 1953 puis, une deuxième en 1967. La cité alterne rues courbes et rues droites. Quant aux habitations, elles regroupent 2 logements de plain pied ou sur deux niveaux. Typique des Houillères nationalisées, le style architectural est très sobre : toitures à deux pans, murs de briques rouge-orangés, fenêtres horizontales et encadrements en béton.
© Tandem
Autre grand site de la mémoire minière, la fosse n°9-9 bis est un site industriel exceptionnel. Dénommée "Siège Declercq-Crombez", en référence notamment à Madame Declercq, c'est dans le jardin de cette dernière que fut trouvé pour la première fois du charbon dans le Pas de Calais, cette fosse est composée de deux puits. Son activité débute en 1934 et bat des records de production dès 1939.
Le site comprend de nombreux bâtiments avec, entre autres, chevalements et bâtiments de recettes, salle des machines et des compresseurs, lampisterie, tour de réfrigération, bâtiments d'administration et de service, bains-douches et ateliers, salle de paie et maison du gardien. D'une très grande cohérence, le site assume pleinement l'utilisation du béton armé, choisi pour donner aux bâtiments un caractère monumental.
La fosse possède encore ses machines d'extraction exceptionnellement bien conservées. C'est symboliquement sur le site du 9/9 bis qu'est remontée la dernière gaillette du bassin minier du Nord-Pas de Calais, le 21 décembre 1990.
© Agglomération Henin Carvin
Terril issu de l'activité de la fosse n°24 (1929-1971), ce terril monumental voit son édification débuter en 1932. Il est relié au terril 93 à Harnes par un tronçon de cavalier long de 4 kilomètres qui permettait, du temps de l'exploitation, de connecter les fosses 24 et 21 au canal de Lens.
Depuis l'arrêt de la fosse, ce terril a été aménagé en légers terrassements afin de le rendre accessible.
© Office de tourisme Lens Liévin
Terril issu de l'activité de la fosse n°21 (1910-1977), le terril 93 voit son édification débuter en 1914 pour s'achever en 1957, date à laquelle la production de charbon est directement évacuée vers le lavoir central de Fouquières-les-Lens. C'est un terril monumental d'une hauteur de 90 mètres.
© Office de tourisme Lens Liévin
Après cette journée de parcours à la découverte du Louvre Lens et du Bassin Minier du Nord Pas de Calais, la société Passion and Car espère que cela vous a plu et vous propose de découvrir ses autres circuits à la découverte de la région.