Saint Savin Saint Germain : entre les deux coule une rivière ... : la Gartempe où la fine flèche de l'Abbatiale peut se mirer avec grâce. D'une rive à l'autre, nous vous emmènerons admirer les différentes facettes de ces deux petites communes colorées au riche passé.
Ce circuit vous est proposé par l'office de tourisme de Saint Savin sur Gartempe.
www.saintsavin.com
Département de la Vienne -Poitou Charentes -centre ouest de la France
3.4 km
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max. 90 m
min. 79 m
27 m
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Style : Découverte |
Le départ de ce circuit pédestre se fait de la place de la libération où se trouve l'office de tourisme.N'hésitez pas à nous rendre visite !!! L'office de tourisme de Saint Savin sur Gartempe est ouvert toute l'année. tél : 05 49 48 11 00 officetourisme.saint-savin@wanadoo.fr www.saintsavin.com
Édifié sur des fondations médiévales, reconstruit au XVIIe s., remanié au XIXe s., appelé "le château", il a été la demeure privée de Léon Édoux né à Saint Savin (1827-1910). Léon Édoux, ingénieur civil, a réalisé la machinerie du "Nouveau Cirque" et le "Basculo" du théâtre Apollo à Paris. Il a inventé un monte-fardeau hydraulique qu'il a présenté à l'exposition universelle de Paris en 1867. La première commande lui a été faite par l'empereur Napoléon III pour son château de Saint Cloud. Il a construit et installé, en 1889, l’ascenseur entre le 2ème et le 3ème étage de la Tour Eiffel qui a fonctionné jusqu'en 1984. A Saint Savin, il a entrepris d'importants travaux de rénovation du château, en particulier sur la façade Est et fait construire la tour crénelée pour servir de réservoir d'eau potable et faire fonctionner ascenseur hydraulique.
Le centre médico-social a été construit en 1889 pour abriter une école de garçons et la mairie. Il a été décidé en 1912 qu'une nouvelle mairie, justice de paix et salle des fêtes serait construite dans les anciennes halles (de l'autre côté de la place). L'édifice actuel accueille un centre médico-social. Les pierres apparentes de teinte rose, proviennent d'une carrière située sur la commune "Les Vallereaux". On les retrouve dans de nombreuses constructions à Saint Savin. Portez votre regard sur le pignon de la maison, à droite, et vous remarquerez le cadran solaire réalisé par une artiste peintre Gisèle KA qui est également la réalisatrice de la fresque sur le château d'eau.
Le moulin faisait partie du domaine de l'Abbaye (les moines possédaient alors 12 moulins sur 4 cours d'eau). Moulin banal dit "moulin rose" mentionné dans les textes à partir du XVIe s.. Mr Léon Édoux fit installer une roue hydraulique et une turbine afin de faire fonctionner une pompe centrifuge pour monter l'eau dans le réservoir en haut de la tour crénelée, en même temps qu'une génératrice fabriquait de l'électricité. En 1892, un éclairage public était ainsi installé sur la commune.
Ce pont dit "pont neuf" a été construit en 1882, période d'urbanisation avec le percement la route nationale.
Il date du XIIIe s., il est classé Monument Historique en 1896, en léger dos d'âne, long d'environ 100 m sur 3,50 m avec 5 arches en arc brisé et une arche marinière en plein cintre, 5 dégagements latéraux ou refuges. En 1671 et en 1726, les moines furent appelés à participer à sa réparation suite à un arrêt du parlement ordonnant que le produit du péage " des ponts de Saint Savin" fut affecté à leur entretien.
Le thème central en est la chanson "La Noix" de Charles Trenet avec des références locales puisque l'industrie de la noix a existé jusqu'en 1931. Les deux parties de la fresque sont datées puisque celle de 2011 comprend les deux tours du World Trade Center et celle de 2002 l'arrivée de l'euro.
Au n° 19 : maison traditionnelle de bourg possédant un escalier à garde-corps, abrité par un auvent formé par le prolongement du toit, parallèle à la façade et menant à l'étage d'habitation. Au n°9 : maison du XVe et XVIe s. avec une fenêtre à double accolade. Au n°7 : type de bâtiment du XVIIe et XVIIIe s. que l'on retrouve sur l'ancien axe principal, caractéristique de cette période avec un étage sur rez de chaussée, un toit à la Mansart et des combles éclairées par des lucarnes.
Saint Germain d'Auxerre : l'origine du nom remonte à l’Évêque d'Auxerre, mort en 448, patron de la paroisse. Sa plus ancienne mention remonte à 1184, date à laquelle la chapelle est citée comme dépendance de l'Abbaye. En 1532, la paroisse est appelée Saint-Germain-de-Saint-Savin, au XVIIIe s., c'est Saint-Germain-près-Saint-Savin et en 1807 sous le nom de Saint-Germain-Lès-Saint-Savin. En 1811, il a été décidé de détruire les églises paroissiales et les chapelles, l’Église Abbatiale de Saint Savin devenant église paroissiale, les habitants se sont opposés fermement à cela et ont obtenu le droit d'avoir un cimetière et leur paroisse est rétablie en 1826. L'église comprend une nef unique charpentée et une abside semi-circulaire englobée dans un chevet rectangulaire. Elle fait partie de la Vallée des Fresques pour son décor en grisailles.
Remontant au XIVe et XVe s., vestiges "le fort de la ville". L’Abbaye possédait à l'origine ses propres remparts, certainement en raison des troubles liés à la guerre de Cent Ans, une nouvelle enceinte est construite autour de la ville, la mention des fortifications date de 1453. L'enceinte est scandée par une série de tours semi-circulaire régulièrement espacées. Il ne subsiste que cette partie nord dans les jardins qui occupent l'emplacement des anciens fossés. Au XVIIe s., la ville était encore entourée de murailles avec des portes de villes. Celle-ci s'appelait "la porte de la Trahizon".
Érigé à la mémoire des anciens combattants du canton de la guerre de 1870, il fut financé grâce à une souscription publique et inauguré le 3 août 1911. Sur cette place existait l'église paroissiale Notre Dame et son cimetière. Elle fut détruite en 1806.