Le canton de la Trimouille, l'héritage du passé

Départ de l'office de tourisme .Si vous souhaitez découvrir La Trimouille à pied pendant 1H30 environ, demandez le dépliant "la ville est ses faubourgs" à l'office de tourisme.

Située à côté d’un château plus récent, l’ancienne église saint Pierre du XIe s. se dresse à environ 1,5km du bourg de La Trimouille de l’autre côté de la rivière. Vendue comme bien national en 1794, elle appartient maintenant au domaine privé. Le style des peintures encore visibles à l’intérieur est proche de celles de St Savin. Deux saintes y sont identifiées en lettres Onciales: sainte Radegonde grande sainte Poitevine et sainte Valérie première martyre limousine.

Ancien fief du XVe relevant de la baronnie de Montmorillon. Les deux tours rondes de chaque côté de la partie centrale ont conservé leurs mâchicoulis et un petit chemin de ronde. Une bretèche assure la défense de la porte d’entrée. Construit au bas Moyen Age ce petit château allie le rôle défensif à la fonction résidentielle.

Petit village typique qui mérite qu'on s'y arrête, faites un tour à pied dans ses ruelles aux belles maisons de type berrichon et son gué sur la Benaize. Les toponymes Camp-de-César, les Gannes, Le Cluzeau, Les Châtres, Les Châtelards, La Fortilesse et la Tourelle laissent supposer des systèmes défensifs d’époques diverses. La situation surélevée du prieuré permettait la surveillance du gué. A voir l’église du XIIe s., son clocher penché et son cadran solaire côté sud. A ne pas manquer la grande fête annuelle du 15 août.

Commune la plus à l’Est du département en limite du Poitou, du Berry, et du Limousin. Cette situation a favorisé le développement d’une foire très importante qui remonte au Moyen Age et qui se tient le 29 de chaque mois aux Hérolles (D 123 environ 6km). Le donjon du château du Pin et le site fortifié du Bagneau témoignent de la nécessité de se protéger à cette époque. L’église, XIIe XVe s. est l’ancienne église du prieuré-cure dépendant de l’abbaye Saint-Augustin de Limoges.

Enserré dans un double méandre de l’Asse, le bourg de Brigueil occupe une position élevée par rapport à la vallée. L’église Saint-Hilaire XIIe et XVe s. construite au sommet du plateau et dans le périmètre de l’enceinte fortifiée, s’intègre au système défensif du bourg. Prendre la ruelle à gauche jusqu’à la rivière pour découvrir le Pierrat des Vaux, son hameau et découvrir ainsi un joli point de vue sur le village. (prévoir une petite heure à pied).

Situé dans la commune de Brigueil-le-Chantre, cet ancien fief relevait de la baronnie de Montmorillon, le château est dit « hostel et maison forte » en 1494. Dominant la vallée de l’Asse, ces édifices sont construits au Bas Moyen Age dans un climat d’insécurité lié à la position frontière de Brigueil, à la guerre de Cent Ans et à la présence « des grandes compagnies ».

Cité en 1244 sous le nom de « Burgus au Chaboz », ce village s’est développé autour de son église dédiée à saint Laurent et de son château. La forteresse actuelle, reconstruite à partir de 1478 à l’emplacement d’un édifice plus ancien, est due à Poncet de Rivière, chambellan de Louis XI. Douves, pont-levis, herse, archères canonnières, et chemin de ronde en font un système défensif remarquable. Visite possible en septembre  « journées du patrimoine ».

Une construction curieuse dans nos campagnes ! Bâti entre le XIXe et le XXe s. par Emile Moreau, ancien maire de St Léomer (1908/1944), ce manoir est de style anglo-normand. ... Le donjon est en réalité un château d’eau qui permet l’alimentation en eau courante de la propriété

Le site est occupé dès l'antiquité. Le bourg, composé d'une quarantaine de maisons s'est développé au Moyen Age autour du prieuré-cure. L’église du XIIe s. n’a subi pratiquement aucune modification depuis sa construction, mis à part le clocher, de forme carrée écroulé à l’époque des guerres de Religion. A voir aussi sur la droite de l’église le prieuré-cure du XIIe s., repris au XVIII e s. et sa belle porte cloutée.

Site gallo-romain du 1er s. av JC, découvert par l’abbé Florentin Reix vers 1945. Il comprend un mur d’enceinte, un propylée orienté à l’est et deux temples jumeaux à vestibule et cella carré. Plus profondément enfouies, les bases d’un sanctuaire gaulois datant de la seconde moitié du Ier s. av JC, sont encore visibles.