La Trimouille, un nom, une histoire...

Avant de commencer ce parcours, possibilité de découvrir quelques vieilles maisons mais aussi les ruines de l’ancien château des ducs de La Trémoille. Vue sur la Benaize et ses nombreux moulins. Parcours patrimoine dans la commune.

Ce petit village mérite une pause, Une grande quantité de silex taillés et polis a été trouvée sur les coteaux du Vairon et du Salleron. Des vestiges d’une villae gallo-romaine ont été mis à jour notamment près de Mazert. Au Haut Moyen Age, le bourg se constitue dans la vallée autour de l’église Saint-Martin. Les très nombreux sarcophages mérovingiens témoignent de l’importance de la christianisation à cette époque. A voir : Le prieuré Saint-Martin du XIIe s. qui a conservé son portail d’entrée de style limousin, la lanterne des morts du XIIe s. la place de l’église et ses maisons de caractère. La lanterne des morts du XIIe s., aujourd’hui déplacée, était dans l’ancien cimetière. Une porte ouverte à la base de la colonne et des encoches pratiquées à l’intérieur permettent d’accéder au lanternon.

Château du Ris-Chazerat: Il est mentionné en 1451 comme étant la propriété du seigneur Louis de Chazerat. Au fil du temps, le château a perdu son aspect de forteresse. Au XIXe s., Mr de Lépinay fait planter autour de l’étang des essences rares comme des cyprès chauves et des orangers des Aussages qu’il a ramenés d’Amérique centrale.

Visite et dégustation sur rendez-vous. (tél : 05.49.91.62.02)

Le village d’Haims mentionné dès 954 sous la forme Agentis, est l’un des plus anciens villages de la région ; de nombreux ferriers témoignent en outre de l’occupation du site pendant l’Antiquité. Huit ferriers ont été mis au jour sur la commune par prospection aérienne. A voir l’église des XI e, XIIIe et XVe s. remaniée à différentes époques et mentionnée dès 1093 sous la forme « ecclesia Sancti-Michaelis de Aent ».

A voir le tilleul d’Henri IV planté sous le règne de ce Roi et le gué sur le Salleron, construit avec des pierres tombales. Situé sur sentier de randonnée : "les chemins de Villesalem"

Au XIe s., des courants religieux importants entraînent des croyants à rechercher la communion avec Dieu dans des lieux isolés. C’est dans ce contexte que le seigneur de La Trémoille donne son mas de Villesalem à des ermites qui vivent à Fontgombault. La communauté réunit des religieuses et des moines qui vivent séparément sous l’autorité de l’abbesse. Le chevet porte encore les stigmates de la guerre de Cent ans et des guerres de Religion. Vendu à la Révolution il est transformé en bâtiment agricole jusqu’en 1914. Date à laquelle il est classé, puis son rachat par l’état en 1961 met un terme à sa lente dégradation. Des concerts et des visites y sont organisés notamment pendant l'été.

La chapelle du prieuré est citée dans des écrits en 1093, restaurée en 2005 et 2006 son jardin a été également réaménagé. Sur la route des Hérolles, vous pouvez apercevoir le prieuré de Fontmoron, XIIe s., sur des terres données par les seigneurs de La Trémoille à l’abbaye de Fontgombault, pour y créer ce prieuré.

Le recensement de plus de 40 ferriers atteste d’une vie très active à l’époque gallo-romaine. Le bourg de Liglet, dénommé « Lilec » en 1093 se forme autour de son église dédiée à saint Hilaire. La maison forte située à proximité de l’église rappelle que la localité est située aux confins du Poitou anglais et du Berry Français pendant la guerre de Cent ans. C’est en 1434 que Catherine de Lespinasse, dame de Bélâbre donne autorité aux habitants de Liglet de fortifier l’église pour la mettre à l’abri des gens d’armes qui ravageaient le pays.

Très jolie vue sur la Vallée de la Benaize. Possibilité d’accès à la rivière à pied par un petit chemin sur la droite du château Vieux manoir et ancien site défensif, il est enfoui dans les bois en aval de La Trimouille sur la rive droite de la Benaize. Il faisait partie d’un système défensif placé le long de la Benaize.