La "Transperwézienne" est un itinéraire vélo pour les loisirs de 24 km qui sillonne l'entité de Perwez, traversant le bourg de Perwez-centre et les 4 villages de Thorembais-les-Béguines, Malèves-Sainte-Marie-Wastines, Orbais et Thorembais-Saint-Trond. Le circuit emprunte le RAVeL-147, de confortables chemins agricoles et de paisibles rues à travers les villages. Cet itinéraire fait partie des 7 circuits à vélo qui sillonnent la Hesbaye Brabançonne. Conception : jacques_luyckx@skynet.be en collaboration avec la Maison du Tourisme de Hesbaye brabançonne.
24 km
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max. 162 m
min. 126 m
164 m
-163 m
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Profil altimétrique | ||||
Style : À la campagne |
Nous sommes ici sur l’ancienne Place de la
Gare de Perwez, construite en 1865 à l’ouverture de la ligne Gembloux-Landen. Le transport des passagers fut abandonné dans les années 1960,
au profit du seul trafic de marchandises jusque dans les années 1980. La place fut fort élégamment réhabilitée dans les années 1990. C’est ici aussi que se tient le marché hebdomadaire du bourg.
Son nom viendrait de Jeanne d’Alvaux, propriétaire en 1536 de l’exploitation qui relevait de la seigneurie de Perwez. La ferme est toujours le siège d’une intense activité agricole et est réputée pour son dynamisme, comme l’atteste sa participation
annuelle aux « Journées Fermes Ouvertes ».
Propriété de la famille de Wavre, elle passe aux mains de l’abbaye d’Heylissem en 1154. La ferme est occupée jusqu’à la fi n du XIIIe siècle par une communauté de religieuses norbertines puis par des moines d’Heylissem. La grange de Seumay joue un rôle de grenier où transitent les grains et dîmes qui iront approvisionner l’abbaye-mère. On retrouve dans
des écrits de 1789 l’existence d’une brasserie qui produisait une bière très appréciée 2. Cette ferme accueille aujourd’hui le « Manège Enchanté ».
Superbe édifi ce en briques situé au sud du village, en bordure de la vaste zone agricole s’étalant entre Thorembais-les-Béguines et Perwez, la ferme de la Petite Cense a été reconstruite par l’abbaye de Villers au XVIIIe siècle, comme l’attestent les dates visibles sur la grange, le logis et les écuries. La ferme n’est plus en activité. Elle forme un grand quadrilatère classé accessible par un porche-colombier. La grange admirablement rénovée sert occasionnellement d’espace de réception.
L’église paroissiale Saint-Martin, de tradition néoclassique, a été reconstruite en 1851. Elle abrite un remarquable jubé de style Louis XV datant du milieu du XVIIIe siècle et un buffet d’orgue Louis XIV quelques décennies plus ancien, tous deux classés.
Sa tour romane des XIe -XIIe siècles, sa sacristie du XIIIe siècle (probablement chapelle initiale) et l’escalier d’accès sont les éléments remarquables
de cet édifice situé sur un promontoire.
Bois privé bordé de deux chemins empierrés d'exception : le chemin n°14 Sainte Marie et le chemin n°5 Sainte Barbe.
Ce petit musée a été créé à l’initiative d’une famille de passionnés par l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs dioramas permettent d’exposer de nombreuses pièces de collection et de se replonger dans l’ambiance de l’époque.
Sous l’Ancien Régime, le moulin d’Odenge dépendait de la partie d’Orbais qui relevait du seigneur de Perwez. Il faisait tourner deux paires de
meules. La retenue d’eau est située à 134 mètres d’altitude. Le Moulin d’Orbais est à présent intégré dans une élégante bâtisse.
Devant l’église d'Orbais trône un impressionnant canon offert par le Musée Royal de l’Armée en 2006. Cette pièce historique commémore la participation
de militaires belges au sein de l’armée britannique qui prirent part à la campagne du Normandie puis à celle de Hollande en 1944 sous le commandement
du major Jean-Baptiste Piron (dont la bisaïeule était originaire de Perwez).
Cette chapelle aux dimensions imposantes (dès lors qu’on y disait la messe aux fêtes de la Vierge) a été édifi ée en 1820 par un curé d’Orbais, ancien moine de l’abbaye de Bonne-Espérance, dont dépendaient les églises de Thorembais et d’Orbais.
Remarquable ferme en quadrilatère, soigneusement rénovée et entretenue.Son nom serait lié à Henry de Limelette, un vassal de Godfroid de Perwez au XIIIe siècle. Elle a été entièrement rebâtie au XIXe, époque où elle appartenait à la famille Solvay.
Située dans la hameau des "Cinq Etoiles", cette maison témoigne de l'ancienne activité ferroviaire sur l'ancienne ligne SNCB n°147.
Affluent de la Grande Gette, le Thorembais prend sa source dans un étang situé à proximité de l’autoroute E411 et du RAVeL de la ligne 147.
Il traverse le « bois des Ducs », puis irrigue les deux villages auxquels il a donné son nom : Thorembais-Saint-Trond et Thorembais-les-Béguines.
Cette ferme en carré est toujours en exploitation. Comme les fermes de Limelette et du Long-Pont, elle appartenait au XVIIIe siècle au vaste domaine agricole des familles Crombez puis Solvay. La construction de l’autoroute l’a malheureusement éloignée de ses terres et l’a soumise à un environnement sonore peu reposant.
Le mât de chaque éolienne atteint une hauteur de 85 mètres, soit 30 de plus que le lion de Waterloo, ou 17 de moins que l’Atomium. Chaque éolienne a une puissance maximale de 1,5 MW. Elle fournit, en moyenne, l’équivalent de la consommation d’électricité de 800 ménages. Les éoliennes perwéziennes sont exploitées par les sociétés PBE, Air Energy et Aspiravi.