Une escapade au dehors de La Couvertoirade, dans un paysage agropastoral : idéal pour comprendre le quotidien des habitants du village fortifié à l’époque des Templiers et HospitaliersDepuis le parking, rejoindre les remparts du village au niveau de la porte nord et traverser le village par la gauche pour rejoindre l'église.Sortir du village par la petite porte d'accès située entre l'église et le château. Faire un aller-retour jusqu'au Moulin de Rédounel, au retour descendre à gauche le long des remparts vers la lavogne.Prendre la route à gauche sur 250 m et dépasser une grange désafectée. Obliquer à droite sur la piste qui monte en pente douce sur le plateau. Après un large virage, il s'oriente au sud et arrive, 1 km plus loin, à une bifurcation.Quitter le GR de Pays pour descendre à droite à travers la pâture sur 100 m puis déboucher sur une piste en terre. La suivre vers l'ouest sur 900 m et atteindre une intersection avec le GR 71.Prendre à droite le sentier caillouteux. D'abord étroit, il s'élargit ensuite et traverse un petit bois de chênes. Passez par la boussière, puis dans un petit pré et continuer par le chemin creux qui débouche au pied du mur d'enceinte, face à la porte sud.Entrer dans le village par la porte sud et rejoindre le parking par la porte nord.Recommandations:Vous traversez parfois des zones classées, présentant des espèces protégées. Bien refermer les barrières en zone de pâture, ne pas s’approcher des moutons, tenir les animaux en laisse. Rester sur les chemins balisés, respecter les propriétés privées et la nature. Ne pas cueillir les fleurs. Ramener ses déchets, faire attention aux risques d’incendies. Prévoir de bonnes chaussures, assez d’eau. S'informer de la météo avant de partir.
La Couvertoirade conserve l'intégralité de ses remparts, édifiés au milieu du XVe siècle. Dès 1346, des "routiers" pillent le Larzac. C'est par crainte de ces bandes armées que les villageois demandent en 1439 l'autorisation de fortifier le village. La construction se poursuit jusqu'en 1445, sous la direction du maître maçon Déodat d'Alaus.Cette muraille, de 420m de long et d'1.30m d'épaisseur, est percée par des archères-canonnières et est surmontée d'un chemin de ronde.Sources : Point Accueil Tourisme La Couvertoirade
Cette maison de la fin du XVe siècle présente une superbe fenêtre à meneau et une tourelle, rajoutée au XVIIe siècle, qui laissent deviner la richesse des propriétaires. Cette maison, qui doit son nom à l’une de ses propriétaires (la veuve de Monsieur Scipion Sabde, surnommée la Scipione), abrite aujourd’hui le Point accueil du village. A l’intérieur, une superbe salle voûtée servait de bergerie. Les étages de la maison se visitent, et l’escalier à vis qui y mène donne également accès au chemin de ronde.Source : Point Accueil de La Couvertoirade
Ce four doit son nom à l’impôt que l’on devait payer pour pouvoir l’utiliser : la banalité. Construit au XVe siècle par les hospitaliers et restauré dans les années 2000. Il est aujourd’hui en état de marche et des fournées y sont régulièrement faites par le boulanger du village.Source : Point Accueil de La Couvertoirade
L'église actuelle a remplacé l'ancienne église paroissiale du XIe siècle, située à l'extérieur du village. Ce nouvel édifice, en partie creusée dans le rocher au XIVe siècle, participera à la constitution définitive d'un village. Lors de l'édification des remparts, au XVe siècle, le chevet plat de l'église fera partie entière du rempart. Une tour de défense sera également rajoutée au dessus du chœur, mais devra malheureusement être détruite au XVIIIe siècle représentant un poids trop important pour l'édifice primitif.Sources : Point Accueil Tourisme La Couvertoirade
Le château templier a été édifié vers la fin du XIIe siècle sur un piton rocheux. Sa fonction, jusqu'à l'édification des remparts au XVe siècle, a été de protéger les villageois en cas d'attaque, en témoigne sa barbacane, cette enceinte primitive, ainsi que les vestiges d'une bretèche, situés au dessus de sa porte d'entrée. Cet édifice possède trois parties: une basse cour, un corps de logis et un donjon. Sources : Point Accueil Tourisme La Couvertoirade
Les premières mentions de moulins à vent apparaissent en Angleterre et en France à la fin du XIIème siècle. Ils se sont beaucoup développés au début du XIIIème siècle et ont cessé de tourner à la fin du XIXème siècle, sauf exception.A La Couvertoirade, il y avait deux moulins à vent : l’un a disparu mais a été mentionné au XVIIème siècle au lieu-dit « La Croix du vent », l’autre domine encore la cité au Redounel ».Le Moulin de Redounel : altitude : 808 m, diamètre extérieur : 5,56 m, hauteur : 6,60 m, épaisseur des murs : 1,08 m. Il constitue l’un des seuls vestiges de moulins à vent du Sud-Aveyron, parmi les 60 moulins à vent connus en Aveyron. Les moulins servaient à moudre le blé (farine), presser les noix (huile) ou écraser les pommes (cidre).Sources : PNRGC_DA
La lavogne et la citerne remplissent une double fonction, vitale sur les causses. La lavogne est une mare aménagée sur des fonds argileux, imperméables à l’eau. Elle est souvent dallée de pierres pour éviter le ravinement que provoquerait le piétinement des troupeaux de brebis venant y boire. La citerne recueille les eaux de pluie et la stocke. Elle alimente également la lavogne, qui reçoit de son côté les eaux de ruissellement provenant du Puech de la lavogne.Sources : PNRGC_DA
Le chêne pubescent (Quercus pubescens) est largement répandu dans les zones calcaires du sud de la France. Ses feuilles sont pubescentes à leur face inférieure, ce qui constitue une adaptation à la sécheresse (les poils limitent l’évaporation et retiennent l’humidité). Autrefois, les glands étaient ramassés pour les animaux ou bien mangés sur place par les troupeaux.Sources : PNRGC_LJ
Cheminements à l'intérieur de haies denses de buis arborescents centenaires, elles étaient destinées à protéger et à canaliser les troupeaux.Sources : PNRGC_DA
La Couvertoirade conserve l'intégralité de ses remparts, édifiés au milieu du XVe siècle. Dès 1346, des "routiers" pillent le Larzac. C'est par crainte de ces bandes armées que les villageois demandent en 1439 l'autorisation de fortifier le village. La construction se poursuit jusqu'en 1445, sous la direction du maître maçon Déodat d'Alaus.Cette muraille, de 420m de long et d'1.30m d'épaisseur, est percée par des archères-canonnières et est surmontée d'un chemin de ronde.Sources : Point Accueil Tourisme La Couvertoirade
Cette maison de la fin du XVe siècle présente une superbe fenêtre à meneau et une tourelle, rajoutée au XVIIe siècle, qui laissent deviner la richesse des propriétaires. Cette maison, qui doit son nom à l’une de ses propriétaires (la veuve de Monsieur Scipion Sabde, surnommée la Scipione), abrite aujourd’hui le Point accueil du village. A l’intérieur, une superbe salle voûtée servait de bergerie. Les étages de la maison se visitent, et l’escalier à vis qui y mène donne également accès au chemin de ronde.Source : Point Accueil de La Couvertoirade
Ce four doit son nom à l’impôt que l’on devait payer pour pouvoir l’utiliser : la banalité. Construit au XVe siècle par les hospitaliers et restauré dans les années 2000. Il est aujourd’hui en état de marche et des fournées y sont régulièrement faites par le boulanger du village.Source : Point Accueil de La Couvertoirade
L'église actuelle a remplacé l'ancienne église paroissiale du XIe siècle, située à l'extérieur du village. Ce nouvel édifice, en partie creusée dans le rocher au XIVe siècle, participera à la constitution définitive d'un village. Lors de l'édification des remparts, au XVe siècle, le chevet plat de l'église fera partie entière du rempart. Une tour de défense sera également rajoutée au dessus du chœur, mais devra malheureusement être détruite au XVIIIe siècle représentant un poids trop important pour l'édifice primitif.Sources : Point Accueil Tourisme La Couvertoirade
Le château templier a été édifié vers la fin du XIIe siècle sur un piton rocheux. Sa fonction, jusqu'à l'édification des remparts au XVe siècle, a été de protéger les villageois en cas d'attaque, en témoigne sa barbacane, cette enceinte primitive, ainsi que les vestiges d'une bretèche, situés au dessus de sa porte d'entrée. Cet édifice possède trois parties: une basse cour, un corps de logis et un donjon. Sources : Point Accueil Tourisme La Couvertoirade
Les premières mentions de moulins à vent apparaissent en Angleterre et en France à la fin du XIIème siècle. Ils se sont beaucoup développés au début du XIIIème siècle et ont cessé de tourner à la fin du XIXème siècle, sauf exception.A La Couvertoirade, il y avait deux moulins à vent : l’un a disparu mais a été mentionné au XVIIème siècle au lieu-dit « La Croix du vent », l’autre domine encore la cité au Redounel ».Le Moulin de Redounel : altitude : 808 m, diamètre extérieur : 5,56 m, hauteur : 6,60 m, épaisseur des murs : 1,08 m. Il constitue l’un des seuls vestiges de moulins à vent du Sud-Aveyron, parmi les 60 moulins à vent connus en Aveyron. Les moulins servaient à moudre le blé (farine), presser les noix (huile) ou écraser les pommes (cidre).Sources : PNRGC_DA
La lavogne et la citerne remplissent une double fonction, vitale sur les causses. La lavogne est une mare aménagée sur des fonds argileux, imperméables à l’eau. Elle est souvent dallée de pierres pour éviter le ravinement que provoquerait le piétinement des troupeaux de brebis venant y boire. La citerne recueille les eaux de pluie et la stocke. Elle alimente également la lavogne, qui reçoit de son côté les eaux de ruissellement provenant du Puech de la lavogne.Sources : PNRGC_DA
Le chêne pubescent (Quercus pubescens) est largement répandu dans les zones calcaires du sud de la France. Ses feuilles sont pubescentes à leur face inférieure, ce qui constitue une adaptation à la sécheresse (les poils limitent l’évaporation et retiennent l’humidité). Autrefois, les glands étaient ramassés pour les animaux ou bien mangés sur place par les troupeaux.Sources : PNRGC_LJ
Cheminements à l'intérieur de haies denses de buis arborescents centenaires, elles étaient destinées à protéger et à canaliser les troupeaux.Sources : PNRGC_DA
Se déplacer en bus ou en train, en covoiturage Aires de covoiturage , en autostop Rezopouce
Cet itinéraire est situé dans la zone cœur du Bien Causses et Cévennes, paysage culturel de l'agropastoralisme méditerranéen.
Parking à l'entrée du village (payant: 4€)
La Couvertoirade, à 42km au sud-est de Millau par les D809 et D185.
La Couvertoirade
La montée vers le Larzac permet de replacer le joyau de La Couvertoirade dans son écrin naturel. Dans un décor aride façonné par l’élevage ovin, les lavognes (abreuvoirs) et toits-citernes témoignent d’une architecture caussenarde dédiée à la canalisation de l’eau. Tout un patrimoine vernaculaire qui fait écho au bâti historique de la cité templière
La Couvertoirade