Parcours VTT Le Sentier des Garrigues

Habitation des prieurs, dont Etienne Julien et Gédéon de Faïn de Pérault, qui existait déjà en 1478. Sur le mur ouest (côté Hôtel de Posquières), les traces des boulets tirés par les protestants lors de leur reconquête du village le 5 mars 1563.

Au fond de la place de l'Eglise, la belle façade est celle de l’Hôtel de Jossaud, qui appartenait à une vieille noblesse de robe et coseigneur d’Aramon. On remarque une belle porte carrée.

Construit en 1595 comme atelier de maréchal de forge, le bâtiment devient en 1642 la boucherie d'Aramon. Reconstruit en 1742 en pierres de taille par J-P Meynier, maître maçon d’Aramon, on peut lire sur le fronton la date de 1766 et le nom des consuls.

Située à l'entrée ouest du vieux Aramon, la porte de Montfrin est l’une des 8 portes de la ville. Datant de 1774, la porte était précédemment fortifiée. On y accédait par un pont levis remplacé en 1771 par un pont de pierre. Restaurée en 2008.

Du nom de son propriétaire, la Maison Girard est l’une des plus anciennes maison d'Aramon puisque sa construction date de 1498. On y remarque une façade en encorbellement et une moulure torsadée Louis XII ce qui est très rare.

L'hôtel particulier de la famille de Laudun, coseigneurs d’Aramon, est l’un des plus beaux de la cité. La porte d’entrée du XVIIe siècle datée 1678 et le balcon à balustre sont magnifiques. Cet immeuble a été entièrement restauré ainsi que le portail.

Cet hôtel du début du XVIIe siècle appartenu à Vigile de Forton. Il a été acheté en 1783 par la commune pour y loger le curé et organiser des réunions. Il devient l’Hôtel de Ville jusqu’en 1977. Levez la tête, une drôle de créature vous observe !

Henri Pitot y naquit en 1695 et y mourut en 1771. La maison est surmontée d’une tourelle depuis laquelle le scientifique observait les étoiles. La plaque en façade a été posée par l’Armée de l’Air en 1995 pour célébrer les 300 ans de sa naissance.

L'hôtel des Posquières (ancien nom de Vauvert), coseigneur d’Aramon, date du XVIIe siècle, surmonté d’une tour au toit couvert de tuiles vernissées. Sur la façade ouest, porte carrée typique du XVIIe, frise Renaissance, vases de fruits de style baroque...

Eglise primitive de style roman provençal portant le nom de Saint-Pancrace, martyrisé à Rome au IIIe siècle comportait que le chœur au XIIe siècle et un petit clocher carré. Au XIIIe siècle, la nef principale fût édifiée, avant d'autres travaux au XVIe.

A première vue, cela ressemble à un rempart. Il s'agît en fait de l'ancien quai d'Aramon car un bras du Rhône arrivait jusqu'au bord de la ville, permettant ainsi un accès au fleuve pour les embarcations.

Son nom évoque la proximité de l’enclave des papes. En descendant la rue, il y a l’ancienne Maison des Consuls. La rue des Cardinaux débouche sur la rue Pitot face à la “Maison des Cardinaux”.

Sur cette place se trouvaient les fours banaux, propriété des seigneurs et des consuls où les villageois venaient cuire le pain. Un four à pain y subsiste toujours. A l’angle de la maison, au n° 22, on peut voir une statue de la Vierge et l' enfant.

Cette ruelle, jadis seul accès au Rhône et au port, était particulièrement protégée. Réaménagée et agrandie, elle révèle à droite derrière un petit portail noir, la sortie du souterrain appelé “ Saunerie ”.

Belle demeure du XVIe siècle, devenue en 1595 la propriété de Jean Sauvan, un riche marchand. Au dessus de la porte, sur la frise de l’entablement, deux palmes entrecroisées et des rameaux d’oliviers.

La Tour de Brechet fut construite en 1617 et faisait partie du système défensif de la Porte d’Avignon (disparue aujourd’hui) qui protégeait l’entrée du village au levant.

Situé face à l’Hôtel Choisity, l'hôtel de Saint-Jean a une façade qui vient d'être restaurée et témoigne encore d’une grande qualité architecturale. Dans la cour, se trouve une petite porte d’angle exceptionnelle.

Réhabilité en 1999, la place de Choisity est entourée de divers édifices tels que l’hôtel de Choisity, l’hôtel de Saint-Jean et la Tour du Brechet. Bel espace aménagé tel un théâtre de plein air.

A droite de l’Hôtel Choisity, une ruelle conduit à la porte de l’Angle. Ouverte en 1771, date gravée sur la clef de voûte, elle permettait aux habitants du quartier de sortir plus facilement hors de l’enceinte du vieux Aramon.

La construction de la chapelle a commencé avant 1789 avec le sanctuaire et ses deux murs latéraux seulement. Elle est achevée en 1851 grâce à l’Abbé Imbert, curé d’Aramon à la suite d’un jubilé grâce à la générosité des fidèles.

La chapelle Saint-Martin est la chapelle funéraire de la famille d’Aramon protégée au titre des Monuments Historiques depuis 1995.

Depuis 1802, le chœur des Recollets (ancien couvent d’Aramon) servait de chapelle au “nouveau château”. A droite de l’autel, côté de l’évangile, se trouvait l’ancien tombeau des Sauvan. A gauche, côté épître, celui des Recollets.

Croix de mission érigée le 19 septembre 1852 par l’Abbé Imbert en remplacement de celle en bois érigée en 1824 par l’Abbé Hébrard, curé d’Aramon.