voie verte D'Aigues-Mortes à l'Espiguette

La chapelle des Capucins était autrefois un couvent religieux. Aujourd'hui transformée en espace d'exposition, elle accueille des expositions temporaires et des événements culturels.

La Maison du Grand Site de France de la Camargue Gardoise est est un écomusée dédié à la découverte des paysages, des traditions, de la faune et la flore de Camargue gardoise.

Le site exceptionnel du salin d'Aigues-Mortes, niché entre les remparts de la cité médiévale et la mer Méditerranée, est un environnement naturel à la fois sauvage et préservé.

L’étang du Médard est une lagune côtière méditerranéenne de 140 ha abritant un riche patrimoine naturel.Il s’intègre dans les paysages typiques de la Camargue gardoise et fait partie des zones humides littorales, rares et précieuses, que sont les marais d’eau douce, les prairies humides et mares dunaires, les zones salines et lagunes littorales. Ces espaces présentent un fort intérêt paysager et écologique et rendent de nombreux services à l’Homme (vis à vis des risques d’inondation, de la qualité de l’eau, etc.).Ses eaux sont saumâtres : elles sont alimentées en eau douce par le bassin versant et en eau salée par les échanges avec la mer. Les ouvrages hydrauliques situés autour de l’étang, facilitent les échanges entre les eaux du chenal maritime (connecté au fleuve Vistre) et celles du fleuve Vidourle. Tous deux sont connectés à la mer Méditerranée. On y rencontre de nombreuses espèces de poissons migrateurs (anguilles, muges, soles, loups, dorades) et sédentaires (joëls, blennies, gobies et syngnathes).

D’une superficie équivalente aux vingt arrondissements de Paris, les salins occupent un important espace entre la mer et les remparts d’Aigues Mortes.Faits de multiples tables salantes, qui prennent une couleur rosé lorsque la saturation en chlorure de sodium est à son comble au début de l'été.les salins constituent un lieu d’accueil prisé par la faune et la flore de Camargue, notamment les colonies de flamants roses.Alimentées d’eau de la mer méditerranée, elles sont le lieu de production de sel alimentaire et industriel et de la célèbre Fleur de Sel de Camargue récoltée manuellement. La récolte débute au mois d’août pour se terminer début octobre. La production est stockée sous forme de grands tas appelés camelles qui sont visibles de fort loin.

Le territoire de l’IGP vins de sable de Camargues s’étend sur près de 3000 hectares, c’est un terroir unique en France pour la production de vins.La vigne est cultivée sur des sables dunaires d’apports rhodaniens, marins et éoliens formant le cordon littoral. Le paysage est unique entre lagunes et marais salants. La diversité biologique de l’environnement est exceptionnelle, plus de 1000 espèces faune et flore sont répertoriées.Le sable y est très homogène, au moins 90% est presque entièrement dépourvu d’argile et de limons.L’influence marine sur les vignobles est très marquée.C’est sur cette terre qu’est installé le siège de l’Institut Français de la Vigne et du Vin, qui effectue notamment des recherches scientifiques pour l’adaptation de la vigne aux nouvelles conditions climatiques.

Dans ce poste vous pourrez observer la faune de la Camargue, en particulier les oiseaux, sans les déranger !Les lagunes languedociennes et camarguaises sont des étangs d’eau salée (salinité importante pouvant atteindre ou dépasser celle de la mer) souvent reliés naturellement à la mer par un « grau » ou artificiellement par un canal. Les lagunes ne sont, en général, pas très profondes et certaines peuvent même s’assécher partiellement en été, laissant souvent la place à la sansouïre.La grande diversité des lagunes est à l’origine d’une biodiversité importante notamment piscicole et avifaunistique. Les lagunes profondes jouent un rôle de nurserie pour de nombreux poissons marins du Golfe du Lion (daurades, muges, anguilles, etc). Les lagunes peu profondes sont des zones d’alimentation pour de nombreux échassiers et limicoles (flamants roses, avocettes, chevaliers, gravelots, etc).Les lagunes souffrent en général d’un morcellement excessif (routes, canaux, digues) et d’un enrichissement en matières organiques de l’eau pouvant conduire aux « malaïgues » estivales (désoxygénation de l’eau).Texte : Syndicat Mixte de la Camargue Gardoise – www.camarguegardoise.com/

Le début de la construction du phare date de 1866 pour remplacer le vieux phare du Grau du Roi jugé pas assez efficace. Le phare a été mis en service en 1869. Construit à l’origine à une cinquantaine de mètres du rivage, il s’y trouve aujourd’hui à plus de 700 mètres, à cause de l’ensablement de la plage. Il a une portée de 24 milles marins (environ 44 km), c’est un feu tournant à 3 éclats groupés toutes les 12 secondes. La lumière est produite par une ampoule halogène de 1000w. Le phare fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 9 octobre 2012. Propriété de la Marine Nationale il est interdit de pénétrer sur le terrain. Une ouverture au public est en réflexion pour 2022 ou 2023.

Perdu au milieu des sables balayés par le vent, et face à la mer, le phare de l’Espiguette surveille, domine et balise la dune et le rivage depuis 150 ans.