Circuit auto/moto 'Entre ciel et terre'

La collégiale Saint-Monon, son vieux cimetière et l’allée de tilleuls plantés en 1803 sont autant de sites classés. Partiellement d’origine romane, la première construction remonte probablement au 7e ou 8e s. L’édifice actuel date de 1661 et fut restauré en 1948, ayant été très abîmé lors de l’offensive des Ardennes en hiver 1944-1945. Un panneau didactique (FR/NL) à l’entrée de la collégiale raconte l’histoire de saint Monon venu d’Écosse vers 600 pour évangéliser les habitants de la paroisse. La collégiale renferme la châsse contenant les reliques du saint patron invoqué par les agriculteurs qui voient en lui un protecteur du bétail et des cultures.

Le château d’eau a été érigé en 1928 et repeint en juillet 1999 par l’artiste peintre Serge Nanson. La fresque représente les animaux aquatiques et migrateurs qui ont leur habitat dans et autour de l’étang Les Goffes et de son joli îlot.

Un très beau panorama sur la grande forêt de Saint-Hubert s'offre à vous.

Superbe vue sur la vallée de la Masblette, du nom de la rivière qui prend sa source sur le plateau de Bilaude et se jette dans la Lhomme à la sortie du village de Masbourg.

Ici sur votre droite, une aire à barbecue a été aménagée pour votre plus grand plaisir.

Le petit village de Masbourg s’étire dans la vallée encaissée et boisée de la Masblette, affluent de la Lhomme, et remonte vraisemblablement à l’époque mérovingienne. Il est constitué principalement de bâtiments anciens, dont une ferme en quadrilatère de 1825 (date reprise sur la pierre au-dessus du portail), sur votre droite après l’église.

Dans la vallée, vous pouvez apercevoir le Domaine du Fourneau Saint-Michel comprenant le Musée de la Vie rurale en Wallonie, musée en plein air qui vous emmène à la rencontre de votre passé en recréant le milieu rural du 19e s., et le Musée du Fer et de la Métallurgie ancienne. Dans ce cadre enchanteur, vous sont également proposés de la restauration de terroir, des aires de pique-nique et des plaines de jeux.

Ici, un très beau panorama sur la vallée et les villages de Forrières et Ambly s’offre à vous. Le village de Forrières est situé à l’intersection des deux grandes régions géologiques que sont la Famenne et l’Ardenne et est traversé par la Lhomme.

Un peu en contre-bas de la Rue Sur-Chanty, se cache la Chapelle de Cocher, bâtie en 1850. Un panneau didactique vous raconte la légende rattachée au lieu.

Le site des Pierres du Diable est classé comme monument mégalithique de la période de 2500 à 1500 avant Jésus Christ. Le site se situe au lieu-dit Inzomet (ce qui signifie au sommet). Il y aurait eu autrefois six dolmens, sortes de tables composées chacune de trois pierres, soit un total de dix-huit pierres disposées en cercle. Actuellement, il n’en reste que six, les autres ayant probablement été utilisées pour empierrer des chemins. Selon la légende, il s’agit là d’une charge de pierres qui aurait été perdue ici par le diable et dont la plus grosse cacherait un trésor revenant à celui qui parviendrait à la soulever… À quelques mètres d'ici, se dresse un calvaire qui symboliserait la ‘victoire’ du christianisme sur les croyances populaires et ancestrales.

Sur votre gauche, l’ancienne ferme Saint-Monon, transformée en gîte de grande capacité, vaut le coup d’oeil.

La place du village est un ancien terrain marécageux qui a été transformé en parc où l’eau est omniprésente. Les nombreuses pierres visibles sur le site renvoient au passé du village, où l’extraction et le travail de la pierre ont connu leur heure de gloire.

Nous vous suggérons de vous arrêter quelques instants sur le parking de l’église pour découvrir à pied un petit quartier de toute beauté. Pour ce faire, quelques mètres après l’église, tournez à gauche, Rue de la Prée. La 1re maison à droite, au n° 2, attire le regard. Le pignon de cette imposante ferme en long construite en moellons de grès et de calcaire est daté de 1749. Les anciens l’appellent toujours la Maison Colle ou la Maison des bourgmestres. La serrure de la porte d’entrée porte l’aigle de Napoléon et est, comme toutes les portes d’entrée de la place, décorée d’un heurtoir. La rumeur raconte qu’à la Révolution, un curé a été caché dans cette demeure. On se souvient aussi de la légendaire fabrication du poiret (sirop de poire) et du vinaigre qui rassemblait tout le voisinage lors des soirées au fournil. Aujourd’hui, cette maison de caractère a été transformée en gîte rural. Il y avait, jadis, entre la Maison Colle et le ruisseau, une bâtisse appelée la salinerie. On y fabriquait du salpêtre qui était vendu à Dinant. Le 30 avril 1862, un incendie éclata dans cette maison et provoqua le décès d’une petite fille de 10 ans et la destruction de neuf autres maisons. Parmi les autres bâtiments, tous très bien restaurés, le n° 7 est une ancienne ferme qui date de 1845. Le moulin, au n° 1, date de 1843 et était anciennement une bergerie. Le propriétaire qui racheta le bâtiment en 1969 consolida les berges du ruisseau et l’aménagea en moulin.

À ses débuts en 1996, Pierre Jacob était sans doute le plus jeune brasseur wallon. Mais depuis lors, il a acquis pas mal d’expérience. Dernier-né d’une famille d’agriculteurs, il a franchi le pas entre le brassin hobby et la brasserie à part entière. Les moyens limités des premiers temps ont fait place à une brasserie moderne de taille artisanale qui conquiert sa notoriété doucement, mais sûrement ! Trois bières à la personnalité affirmée portent le nom de Saint-Monon : une ambrée bien houblonnée (un peu amère, 6,5 % alc.), une brune riche en parfums (bon équilibre sucre-amertume, 7,5 % alc.) et une bière au miel un peu plus corsée (plus douce grâce au goût particulier du miel, 8 % alc.). Toutes les bières sont brassées de manière artisanale et à base d’ingrédients naturels. La salle de dégustation jouxtant la brasserie vous permet de découvrir les différents types de bières avec, à certaines périodes, la possibilité d’assister à leur fabrication et d’effectuer vos achats. Brasserie Saint-Monon - Pierre Jacob Rue Principale, 41 - 6953 Ambly T : +32(0)84/21.46.32 - info@saintmonon.be - www.saintmonon.be Possibilité d’achat de 9h à 12h et de 13h30 à 18h, excepté le dimanche. Taverne ouverte le samedi.

La Gatte d’Or est une asbl qui propose des ateliers pour tous, enfants et adultes, y compris les personnes atteintes d’un handicap : balades à dos d’âne, ateliers de peinture, dessin, sculpture, cours d’accordéon diatonique, organisation de stages, cours de vannerie, concerts cabarets, bals folk, animations scolaires sur demande, fêtes d’anniversaires, … La Gatte d'Or T : +32(0)84/22.34.40 - info@lagattedor.be - www.lagattedor.be

Avant 1800, il n’y avait pour ainsi dire pas de voies de communication entre les petites entités d’Harsin, Chavanne et les localités plus importantes, seulement des sentiers peu praticables. Ce n’est qu’à partir de 1821, avec la nécessité d’améliorer les voies de circulation pour laisser passer la malle-poste qui allait de Marche à Saint-Hubert, que ces villages se développèrent. Ces petits hameaux comptent quelques fermes en long du 19e s. et plusieurs maisons en colombage.

L'aire de pique-nique "Les Wèves", à main droite, vous offre une belle vue sur Harsin, village frontière entre l’Ardenne et la Famenne.

Charneux a des allures de village de montagne. Traversé par l’antique voie qui allait de Rochefort à La Roche, le village s’accroche depuis des siècles sur le versant est de la vallée des Grandes Invasions. C’est en effet le long de l’axe que suit la N4 que nombre d’incursions armées ont eu lieu, notamment l’ultime tentative de percée de l’armée allemande vers Marche en décembre 1944.

Ce village est constitué principalement de maisons et fermes en grès et pierres bleues, parmi lesquelles une ferme datée par fers d’ancrage de 1748.

L’église Saint-Etienne, remarquable édifice roman classé Patrimoine Majeur de Wallonie, est entourée de son ancien cimetière et protégée par un tilleul multicentenaire sous lequel se recueille un moine Blanc Curé. Comptant parmi les plus anciennes églises romanes de Belgique, elle est la seule à avoir conservé sa pierre dédicatoire qui commémore la consécration de l’église, le 20 juin 1050 par Théoduin, Evêque de Liège de 1048 à 1075. L’église abrite entre autres la pierre ornementale qui porte les armoiries de Philippe II, ainsi que les blasons du Luxembourg et de la ville de Marche, des fonts baptismaux du 16e s., une théothèque gothique du 16e s., des dalles funéraires du 15e au 18e s., un reliquaire du 13e s., un fragment de fresque murale du 13e s., un fragment de Christ en croix du 16e s., ainsi que plusieurs oeuvres du mystérieux Maître de Waha, sculpteur du 16e s., dont l’une des plus remarquables est le calvaire. Ce riche patrimoine est sublimé par le fabuleux jeu de couleurs qui se dégage des vitraux réalisés par Jean-Michel Folon et qui rappellent le martyre de saint Etienne, patron de la paroisse. Dans le fond de l’église, un montage audiovisuel présente le témoignage de l’artiste, ainsi que quelques commentaires sur les pièces majeures du patrimoine de l’église. À l’avant, un autre montage est dédié aux oeuvres du Maître de Waha, dont plusieurs sculptures sont également visibles au Musée de la Famenne, situé au centre-ville de Marche. Quelques mètres après l’église, se trouvent la Ferme des Blancs Curés, puis une ferme en colombage du 17e s. (propriétés privées).

Cette sculpture en bronze, réalisée en 1994, représente un homme en dehors du temps qui regarde au loin, dans l'espace, mais aussi à l'intérieur de lui-même ... Jean-Michel Folon disait: "Sculpter, c'est tendre des pièges à la lumière ... Une peinture ne change pas. Chacun regarde la même immobilité. Au contraire, une sculpture change parce que la lumière lui donne sa propre vie."

Nous vous invitons à faire un arrêt pour aller découvrir le site classé du Monument et son sous-bois qui compte une quinzaine d’essences d’arbres. Situé sur un léger soulèvement schisteux, aussi appelé butte de Cornimont, le site du Monument forme un ensemble intéressant qui fut exploité au fil des siècles. Ce fut longtemps un lieu de pèlerinage renommé pour les guérisons miraculeuses qui s’y déroulaient. C’était également un sanctuaire à répit, lieu où des parents venaient présenter leurs bébés mort-nés dans l’espoir que l’enfant donne un signe de vie, afin de pouvoir lui donner le sacrement du baptême et ainsi sauver son âme. Il semblerait aussi que le site ait servi à l’accomplissement de peines imposées aux pénitents astreints à des sentences de réparation imposées par les Cours de justice. Le calvaire, situé sur une masse rocheuse plate surplombant la plaine, serait l’endroit le plus ancien du site. La configuration du lieu, faisant penser à la proue d’un navire, est étonnante. On raconte que des rites et des sacrifices païens y auraient eu lieu. Peut-être est-ce pour cette raison que l’on bâtit, en 1610, une chapelle de la Sainte-Trinité en pierre bleue de style renaissance, à laquelle vinrent s’ajouter en 1642, le long de l’allée de tilleuls, les sept stations du chemin de croix. En contrebas, une grotte naturelle située à l’Occident, ne pouvait mieux servir pour y placer une sculpture d’une mise au tombeau (Saint-Sépulcre). L’heureuse disposition de cet endroit fut établie par le rapprochement fait entre la distance qui sépare la grotte de la ville et celle qui sépare le Golgotha de Jérusalem. L’ermitage, quant à lui, semble avoir été érigé principalement pour la surveillance du site.

Nous vous invitons à stationner votre véhicule (stationnement gratuit sur le parking de la Maison du Tourisme) pour partir à la découverte du Vieux Marche et de ses nombreuses bâtisses de caractère superbement rénovées qui ont contribué à faire de Marche-en-Famenne le lauréat belge 2011 du concours européen EDEN (Destinations Européennes d’Excellence). Pour vous guider, un livret explicatif est à votre disposition à la Maison du Tourisme.

Le village de Verdenne a beaucoup souffert de la Bataille des Ardennes. Une de ses rues porte d’ailleurs le nom de Noël 1944 et un monument a été érigé à la mémoire de plusieurs résistants abattus en septembre 1944. Au n° 50, Rue Noël 1944, Vert’Denne vous propose une production de tous les légumes de saison. Vert'Denne - G.Dublet T : +32(0)499/16.41.35 - gauthier016@hotmail.com Vente directe le mercredi et le samedi de 9h à 18h30 ou sur commande.

Grimbiémont est implanté sur un versant sud dans un paysage vallonné et compte quelques maisons en colombage et des fermes des 18e et 19e s., ainsi qu’une chapelle du 11e s. Le village offre quelques beaux points de vue sur la vallée de la Hedrée et jouit, dit-on, d’un climat privilégié…

Dans le village, un ancien moulin à eau remarquablement restauré vaut le coup d’oeil (propriété privée). Plusieurs meules, les unes dressées, les autres couchées, témoignent encore de l’ancienne destination de cette demeure.

Lignières, village de type ardennais, se situe le plus à l’est de la commune de Marche et est arrosé par le ruisseau Hedrée. Il compte plusieurs petites fermes en long des 19e et 20e s. et un ancien château-ferme englobant les restes d’un donjon médiéval en grès schisteux (propriété privée). L’église Saint-Maurice de style très contemporain est construite en moellons de grès. Elle fut reconstruite en 1967 selon les plans établis en 1958 par l’architecte Raymond Lamarche. Elle présente, en façade, une fresque d’un céramiste signée N. Randaxhe, 70.

D’ici, le paysage s’ouvre sur des sites distants d’environ 80 km : au nord-est, les hauteurs de Houffalize, et à l’ouest, les hauteurs de Gedinne.

Le lieu dit Au Zéro est le souvenir d’un petit bourg aujourd’hui disparu. Situé le long de la principale voie de communication de l’époque, le hameau aurait jadis compté trois habitations dont une auberge servant notamment aux cochers qui pouvaient y changer les attelages de leur diligence. L’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche s’y serait arrêtée, tout comme l’écrivain Chateaubriand qui évoque l’endroit dans ses Mémoires d’Outre-Tombe. Pour la petite histoire, engagé dans les armées favorables au retour du Roi de France contre les armées de la jeune république, Chateaubriand fut blessé lors d’une terrible bataille à Argonne, dans le nord-est de la France en 1792. Il chercha alors à gagner l’Angleterre en traversant l’Ardenne à pied. C’est comme cela que, fiévreux, fatigué et blessé, il fut recueilli et soigné Au Zéro. Une stèle a été érigée en son honneur et inaugurée en 1948 par l’ambassadeur de France.

Bande est situé en Ardenne sur un éperon schisteux qui surplombe le Bonnier, affluent de la Wamme. Ce petit cours d’eau a permis au village de se développer en fournissant l’énergie nécessaire au bon fonctionnement des fourneaux, scieries, moulins et carrières qui s’implantèrent le long de ses rives dès le 16e s. Le village compte quelques fermes en long de grès et calcaire du 19e s. et de petites fermes en colombage.

La chapelle Notre-Dame de la Salette perchée sur une petite butte. Une allée de tilleuls mène vers cette construction de style néoclassique datant du 19e s. D’après la légende, cette chapelle fut bâtie à l’endroit où, autrefois, un château abritait des bandits qui rançonnaient les voyageurs et les habitants de la région…

Pour vous rendre au Mémorial, garez votre voiture sur le parking à main droite à la sortie du village et empruntez à pied le tunnel qui passe sous la N4. Ce Mémorial a été érigé en mémoire des 34 jeunes de Bande et villages voisins qui furent fusillés à cet endroit la veille de Noël 44, lors de la retraite des Allemands. La 'cave', présentant sobrement la photographie de chacune des victimes, invite à un moment de recueillement.

La Drève des tilleuls s’étire sur plus d’1 km et compte 318 pieds de tilleuls plantés vers 1900 (propriété privée).

Sur votre gauche, vous apercevrez le Château de Grune, ancienne maison fortifiée à laquelle l’histoire du village est intimement liée (propriété privée). Henri de Wellin, Seigneur de Grune, Crupet et Masbourg, est le 1er dont il est fait mention dans un acte de 1290. Le château était entouré de fossés jusqu’au début du 19e s. L’ensemble forme un quadrilatère, composé d’une maison seigneuriale et d’une ferme en ruines. La maison a été construite en 1613 par Gilles de Mozet, seigneur de Grune. Elle a été restaurée en 1851 par Th. Pety de Thozée, puis une 2e fois en 1894 par le comte Maurice de Ramaix. La ferme, quant à elle, date du début du 18e s. Le site fut incendié lors de la guerre en 1945 et seule une partie fut restaurée en 1946. Le portail d’entrée arbore, du côté extérieur, une pierre avec les armoiries de la famille Mozet-Waha en 1613, millésime des ancres de la façade. Patrimoine classé depuis 1947, le château est actuellement habité par la famille de Ramaix.

Grune compte bon nombre de bâtiments datant des 19e et 20e s., dont beaucoup possèdent encore la grande porte de grange qui servait de remise pour le foin et d’abri pour les chariots, ainsi que le petit bâtiment qui faisait office de porcherie, implanté en bord de route à l’écart du corps de logis.

A la sortie du village, en bas de la côte sur votre gauche, l'aire de pique-nique du Ry d'Oeure, agrémentée d'un parcours didactique, vaut bien un petit arrêt. Vous vous trouvez à l'emplacement de l'ancien lavoir public. Les grands bassins en pierre qui le composaient se trouvent aujourd'hui au lieu-cit La Pépinette Nassogne.

La chapelle Saint-Monon fut reconstruite en 1834 et se situe à l’endroit où l’on aurait assassiné saint Monon vers 636. On peut y voir un cénotaphe (tombeau élevé à la mémoire d’un mort et qui ne contient pas de corps), dalle sculptée en bas-relief qui représente le diacre et ses ornements. La châsse contenant les reliques du saint est transportée de la collégiale à la chapelle tous les ans lors de la procession des Remuages qui a lieu le dimanche qui suit l’Ascension. Au cours de la procession, les pèlerins, en majorité des agriculteurs, frottent la châsse avec des poignées d’herbe ou des branches d’arbustes qu’ils donneront ensuite à manger à leurs animaux, espérant ainsi les protéger pour toute l’année.