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Description
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Étapes
Notes et avis
À voir autour

LE TOUR GOURMAND

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 23/10/2018
38 km
max. 2566 m
min. 1174 m
3595 m

Profil altimétrique

Point de départ

38520 Saint-Christophe-en-Oisans
Lat : 44.96816Lng : 6.15518

Étapes

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1

Eau: Les sports d'eaux-vives

Le Vénéon est une rivière mondialement reconnue pour la pratique des sports d'eau vive. Le kayak avec une pagaie double permet d'affronter les remous et de garder la tête hors de l'eau grâce à la technique de l'esquimautage. Le rafting, sur un grand bateau gonflable, est prisé par les débutants accompagnés, c'est un grand bol de sensations fortes. On y rencontre aussi des hot-dogs, un genre de kayak biplace et des hydrospeeds, sorte de luge aquatique avec laquelle on descend sur le ventre. Tous les ans, s'y déroule le Derby du Vénéon, l'une des plus longues courses de kayak extrême au monde !  

- Franck -
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2

Flore: La ripisylve

La ripisylve désigne l'ensemble des formations arborées qui bordent les cours d'eaux. Milieu très spécifique demandant une grande adaptation notamment aux crues, on y retrouve surtout des arbres à pousse rapide comme les saules, les aulnes et des buissons comme l'argousier.Elle joue un rôle important dans le maintien de la biodiversité et le rôle d'un véritable filtre pour la qualité de l'eau. La domestication des rivières l'a totalement transformée quand elle n'a pas tout simplement disparue. Les torrents et rivières de montagne sont parmi les derniers endroits où l'on peut la retrouver intacte.

- Franck -
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3

Eau: Centrale hydroélectrique

En rive droite du Vénéon, une petite centrale hydroélectrique. Elle est dite « au fil de l'eau », ce qui signifie qu'elle n'a pas de capacité de stockage en amont. L'eau est canalisée dans une conduite afin d'actionner une turbine, celle-ci est reliée à un générateur qui produit de l'électricité. Sans barrage, la production fluctue en fonction de la quantité d'eau disponible immédiatement, le maximum étant bien entendu au printemps lors de la fonte des neiges.

- Franck -
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4

Refuge: Refuge de l'Alpe du Pin

Peu connu et discret, le refuge de l’Alpe du Pin situé sur l'alpage du même nom est propriété de l’Association « Les Jarrets d’Acier ». Il a tous les attraits pour réjouir le cœur, l’esprit et…les mollets ! Construit en 1947, il a su garder à travers les décennies la modestie de ses origines en adaptant raisonnablement son confort aux exigences d’aujourd’hui. Le refuge de l’Alpe du Pin est situé à 1 805 m d’altitude, au pied de la Tête de Lauranoure (3 325 m), dont la vue depuis St-Christophe ne peut laisser indifférent. Avec sa capacité de 20 places en un seul dortoir, le visiteur se sent « chez lui » et son aménagement favorise rencontres et échanges. Vous pouvez compter sur l’accueil simple, franc et chaleureux des gardiens.

- Franck -
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5

Flore: Les mousses

Parfaitement adaptées aux milieux humides des sous-bois, les bryophytes, couramment appelées mousses, sont une composante essentielle de l'écosystème forestier. Formant une famille végétale très ancienne, elles se reproduisent par un système archaïque de spores et ont besoin d'eau pour que leurs gamètes puissent se rencontrer. Elles n'ont pas de racines à proprement parler mais un système de rhizomes qui permet leur ancrage au sol, sur un arbre ou un rocher. Elles possèdent la particularité de pouvoir survivre complètement déshydratées en cas de sécheresse. C'est la reviviscence.

- Franck -
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6

Flore: L'épicéa

Les cônes du sapin, « indéboulonnables » et dressés comme de grosses bougies sont peu visibles tant ils sont haut perchés sur la cime de l'arbre. En revanche, ceux de l'épicéa pendent au bout des branches pour finir par tomber au sol à maturité. Quant au feuillage, les aiguilles de l'épicéa sont légèrement piquantes, pas celles du sapin qui demeurent d'un vert prononcé caractéristique au point de figurer sur la palette des couleurs sous le vocable de « vert sapin ».

- Franck -
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7

Histoire: Les chalets du Souchey

La naissance en juillet 1881 d'Alexandre EYMARD, au Souchet, met en évidence l'occupation de ces chalets d'estive à cette époque. A ce moment-là, tous les ans, de la mi-juin à la mi-septembre, le hameau du Souchet était occupé par quatre familles. Chaque été, les femmes accompagnées de leurs enfants, montaient au Souchet pendant que les pères de famille restaient dans les hameaux de la vallée. Les animaux (ovins, caprins, bovins) faisaient partie de cette estive. Les prairies autour de ce hameau étaient fauchées, le foin engrangé pour être descendu dans la vallée à l'automne, grâce à un câble arrivant à Champhorent.Le cheptel de ces familles comptait en général environ 2 vaches, une dizaine de chèvres et une cinquantaine d'ovins. Pendant l'estive, les vaches et les chèvres étaient traites, matin et soir, pour réaliser des fromages.Dans la vallée, les hommes récoltaient le fourrage et certains d'entre eux exerçaient le métier de guide de haute montagne, complément de ressource conséquent pour ces hauts-alpins.

- Franck -
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8

Histoire: Un drapeau tricolore sur un rocher : la zone cœur de Parc national.

A l’entrée du vallon de la Mariande, ainsi que dans le vallon de la Lavey, vous observerez des drapeaux tricolores (bleu, blanc, rouge) matérialisant les limites du coeur du parc national des Ecrins où s’applique la réglementation en vigueur de protection du patrimoine naturel. Ce balisage est régulièrement entretenu par les gardes-moniteurs du Parc national. 

- Franck -
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9

Faune: Le chamois

Animal emblématique des Alpes, le chamois ou « chèvre des rochers » porte de courtes cornes noires et crochues. Comme le bouquetin, il est plus facilement observable avec des jumelles. Les chèvres et éterlous (jeunes mâles d'un an) aiment à constituer de grandes hardes ; a contrario, les boucs restent plutôt isolés pour ne rejoindre les femelles qu’à la saison des amours. L’hiver, les chamois aspirent à beaucoup de tranquillité car ils vont survivre en économisant leurs réserves de graisse. Dans le vallon de la Lavey, les chamois sont le plus facilement visibles au printemps lorsqu'ils descendent en altitude, attirés par la pousse de l'herbe verte et à l'automne pendant la période du rut où il est courant d'observer un mâle en poursuivant un autre d'un versant à l'autre.

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10

Histoire: L'habitat déserté du vallon de la Muande

Le vallon de la Lavey compte une dizaine d'habitats d'altitude désertés dont ceux de la Raja et du Souchet. L'analyse de charbons de bois ont mis en évidence une occupation probable du vallon au  XIIIe  siècle.Les bâtiments actuels du vallon datent du XVIIIe  et XIXe siècle.Plusieurs éléments sont communs à tous les habitats désertés autour de St-Christophe en Oisans : une altitude élevée, 1 900 à 2 000 m en moyenne, une architecture originale exclusivement de pierre sèche avec les matériaux pris sur place, très solide, et un espace intérieur réduit (de 8 à 40 m2)Ils attestent de l'existence non seulement de bâtiments (maisons et dépendances) mais également d'un enchevêtrement de murs, de terrasses, d'enclos, compartimentant les terroirs et correspondant peut-être à d'anciennes divisions agraires ou la matérialisation d'un parcellaire complexe.Ils manifestent surtout la présence tenace, exceptionnelle et industrieuse de l'homme qui, au prix d'un travail considérable, a colonisé, humanisé et exploité la moindre parcelle de terre jusqu'au pied des roches et des glaciers.

- Franck -
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11

Pastoralisme: Le pastoralisme dans le vallon

Actuellement, chaque année, à la mi-juin, environ 800 ovins montent dans le vallon de Lavey. Ces animaux, répartis en deux troupeaux d'environ 400 bêtes chacun, appartiennent à deux éleveurs uissans. Pendant l'été, ils occupent chacun un versant du vallon et ils redescendront dans la vallée vers le 10 octobre de chaque année. Afin que les deux troupeaux ne se mélangent pas, le pont de Pierre permettant de franchir le Vénéon est équipé d'une barrière en bois qu'il faut prendre soin de refermer lorsqu'on emprunte cet ouvrage. Le troupeau occupant actuellement la rive gauche du vallon monte chaque été sur cet alpage depuis 35 ans prenant à l'époque la suite d'un éleveur du pays.

- Franck -
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12

Refuge: Le refuge de la Lavey

C'est un refuge du massif des Ecrins situé à 1 797 m d'altitude dans le vallon de la Lavey, qui donne sur la vallée du Vénéon.En 1881, la section de l'Isère du CAF (Club Alpin Français) achète deux bâtiments au hameau de la Lavey. Le refuge a été réaménagé et surélevé d'un étage en 1949 (24 places) et agrandi en 1972. Il compte actuellement 44 couchages. Ce refuge donne accès au lac des Bèches, au lac des Rouies et à celui de la Muande, celui-ci en cours de formation, suite au retrait du glacier du fond de La Muande. C'est également le point de départ pour la Tête des Fétoules, les Rouies, l'Olan, la pointe Maximin, l'aiguille d'Olan ou l'aiguille des Arias et pour passer la brêche de l'Olan vers le Valjouffrey. De même par le col de la Lavey vers le vallon du Chardon. Durant l'hiver 2011, un éboulement spectaculaire, encore visible aujourd'hui, de plusieurs milliers de m3 de roche a eu lieu à proximité du refuge. Ce refuge, lui-même objectif d'une très belle randonnée, est réputé pour sa cuisine. A noter, un joli site de blocs d'escalade autour du refuge !

- Franck -
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13

Faune: La grenouille rousse

Chaque année, fin mars, début avril, lorsque la petite mare située devant le refuge de la Lavey est en eau, celle-ci accueille une quarantaine de grenouilles rousses venant se reproduire. Parmi cette quarantaine d’amphibiens, une partie hiberne dans la vase de la mare tandis que les autres arrivent dans celle-ci en marchant sur la neige. Cette grenouille fait partie des « grenouilles brunes » et possède donc à ce titre, comme sa cousine de plaine, un masque brun qui va de l'arrière du tympan jusqu'à l'avant de l’œil. En Europe, la grenouille rousse est considérée comme l'espèce d'amphibien atteignant les plus hautes altitudes. La ponte de cette grenouille se présente sous forme d’une boule compacte pouvant contenir plusieurs centaines d’œufs flottant ou posés au fond de la mare. Ce nombre d’œufs très important est nécessaire pour assurer la survie de l’espèce car très peu d’entre eux atteindront l’état adulte.

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14

Point de vue: Vue sur le fond de la Muande

Le lac de la Muande est un lac glaciaire à 2 380 m dans le vallon de la Lavey, qui débouche sur celui du Vénéon.Il est apparu au début des années 1990, du fait du recul du glacier du Fond de la Muande. L'absence de gorge de raccordement lui permet d'occuper le petit plan situé en arrière du gradin de confluence.Le lac est encore en cours d'apparition faisant du site une sorte de laboratoire où la nature exerce sa puissante créativité. 

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15

Flore: La myrtille commune

Tout comme le raisin d'ours, la canneberge, l'airelle rouge et l'airelle à petites feuilles, la myrtille commune appartient à la famille des Ericacées. Il s'agit d'un sous-arbrisseau touffu de 20 à 60 cm de haut dont les petites feuilles sont souples, alternes, ovales et finement dentées. Dès le mois d'août, apparaîtront des baies comestibles à la pulpe rouge violacé, d'où son appellation populaire de « gueule noire », qui donnent une belle couleur rouge aux pentes des prairies subalpines à la fin de l’été. Elle peut être voisine avec l'airelle à petites feuilles (Vaccinium myrtillus) dont la chair est blanche et les feuilles non dentées. La cueillette de cette baie est soumise à une réglementation particulière : Dans le cœur du parc national des Ecrins, elle est limitée à 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne est interdite.Dans l'aire d'adhésion du parc national des Ecrins et dans tout le département de l'Isère : 1 kg par personne et par jour et l'utilisation du peigne interdite avant le 15 août.

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16

Petit patrimoine: Oratoire de la Vierge à l'Enfant de la Raja.

En montagne où les hameaux sont parfois isolés les uns des autres et trop petits pour avoir une chapelle, les oratoires sont nombreux. Généralement petits, construits en pierre locale avec en leur cœur une niche où est déposée une statuette, une plaque ou une image pieuse, ils constituent un élément important de la vie religieuse. Lieu de culte de proximité, ils sont souvent dédiés à la vierge ou à un saint. Ils deviennent alors un but de procession ou de fête votive pour la population locale.

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17

Eau: Le torrent de montagne

Les torrents de montagne sont caractérisés par une pente souvent forte et un cours tumultueux. Ici dans le Vénéon, du fait de son brassage continu, l'eau est très oxygénée et favorable à certaines espèces animales (truite fario, invertébrés aquatiques…) adaptées aux conditions écologiques de ces écosystèmes (même la prise de glace !). Les torrents sont aussi un grand facteur d'érosion de part leur rôle dans le concassage et le transport de sédiments depuis les hauts bassins versants jusqu'aux grands fleuves. Milieux très fragiles et menacés, notamment par l'aménagement, ils font partie des écosystèmes à protéger !

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18

Point de vue: Vue sur la Tête des Fétoules

La Tête des Fétoules, sommet du massif des Écrins, culmine à 3 459 mètres d'altitude. Celle-ci appartient, avec la Tête de l'Etret entre autres, à une série de sommets qui séparent le vallon des Étages (à l'est) du vallon de la Lavey (à l'ouest). La première ascension a été réalisée le 29 août 1876 par Emmanuel Boileau de Castelmau avec Pierre Gaspard et son fils. 

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19

Faune: Le lagopède alpin

L’étage alpin est l’habitat d’un oiseau discret, changeant de plumage pour mieux se camoufler : le lagopède alpin. Répartie sur l’ensemble du continent lors des glaciations du Quaternaire, l’espèce est aujourd’hui retirée sur les espaces lui offrant des conditions climatiques qui lui conviennent. Cette fragile population est suivie par le Parc national dans le cadre d’un programme concernant l’ensemble de l’arc alpin et piloté par l’OGM (Observatoire des Galliformes de Montagne) Il s’agit notamment de suivre la reproduction de cette espèce chaque année.

- Franck -
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20

Point de vue: Panorama depuis le Plat de la Selle

Appuyé contre le panneau, un superbe panorama sur la vallée du Vénéon. A gauche, de l'autre côté de la vallée, c'est le haut du vallon de la Lavey, surmonté de l'aiguille des Arias à 3 402 m. Au pied de celle-ci, le vallon de Mariande et son verrou caractéristique lui-même surmonté par la tête de Lauranoure culminant à  3 325 m au-dessus du refuge de l'Alpe du Pin visible en contrebas. Le vallon suivant est celui de Lanchatra, surmonté au fond par la Roche de la Muzelle et ses 3 665 m d'altitude. Encore un peu plus loin, on distingue nettement un hameau :Venosc et sa télécabine qui rejoint la station des Deux Alpes.

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21

Flore: Le mélèze

Le mélèze est le seul résineux européen à perdre ses feuilles  (appelées aiguilles de part leur forme) en hiver. Son bois est rouge brun. Dans le paysage, il détonne par ses couleurs allant du vert tendre au printemps aux couleurs or de l'automne. Ses fleurs roses séduisent les naturalistes et photographes au printemps. Le mélèze est un arbre colonisateur des versants de montagne. S'il s'accommode des conditions difficiles d’altitude, il ne supporte pas la concurrence des autres arbres.

- Franck -
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22

Petit patrimoine: Eglise de Saint-Christophe en Oisans

L’église de Saint-Christophe abrite une statue en bois polychrome de Saint Christophe et une autre de bois polychrome et doré de la Vierge à l’enfant. Toutes deux dateraient du XVIIe siècle.Derrière l’église, pensez à faire un tour par le cimetière, où reposent un grand nombre d’alpinistes et de guides, dont le célèbre Pierre Gaspard …

- Franck -
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23

Histoire: Musée Mémoires d'Alpinisme

Au cœur du village de Saint-Christophe en Oisans, le musée « Mémoires d'Alpinisme» est une mine de connaissances sur les grands personnages qui ont écrit l'histoire de l'alpinisme dans le massif des Écrins. Au premier niveau, une grande maquette du massif, de nombreux portraits des précurseurs et du matériel d'époque. Au second niveau, l'escalade se fait plus récente avec l'exploration des voies difficiles et une partie dédiée aux nombreuses femmes, souvent méconnues, qui ont participé et participent toujours à l'aventure de la haute montagne.Le troisième niveau est consacré aux expositions temporaires sur la vallée du Vénéon. Étonnant musée qu'il ne faut pas manquer !

- Franck -
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24

Savoir-faire: Les hébergements de Saint-Christophe-en-Oisans

Que ce soit à La Cordée ou au Relais des Ecrins, vous êtes désormais à « La Ville » de St-Christophe. Ici vous serez accueillis en toute simplicité, au cœur d’un petit village qui a su garder son charme et son authenticité, l’ambiance montagne est plus qu’omniprésente et la quiétude est de mise.Marie-Claude Turc, restauratrice, dont les grands-parents avaient ouvert l’hôtel La Cordée en 1907, vous régalera des « Creusets » de St-Christophe », spécialité de la vallée par excellence…

- Franck -
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25

Eau: Formation d'une vasque

Dans un torrent, le courant a tendance à créer de petites irrégularités. Les tourbillons ainsi formés et les sédiments que transportent le torrent  approfondissent lentement les dépressions existantes jusqu'à ce que celles-ci deviennent si profondes que les galets accumulés ne peuvent plus en sortir. Les galets tournent alors sans fin, creusant de plus en plus la dépression. L'eau n'en sort que par débordement. C'est une vasque, qui peut s’agrandir jusqu'à devenir une marmite de géant si elle atteint une très grande taille. Ces vasques peuvent se suivre les unes les autres, petites ou grandes selon la configuration, et créent ainsi le fond rocheux très sculpté de certains torrents de montagne.

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26

Point de vue: La plantation de résineux comme protection

En face, sous le Plat de la Selle, une pente raide surplombant le village est plantée de résineux étrangement bien organisés. C'est l’œuvre du RTM, l'agence de Restauration des Terrains de Montagne créée en 1860 par Napoléon III. La plantation de résineux, arbres à croissance assez rapide et résistant notamment au froid, stabilisent le sol. Ils préviennent ainsi les glissements de terrain et opposent une résistance physique à la neige ce qui limite les départs d'avalanches.

- Franck -
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27

Histoire: La déprise agricole

Au milieu du 19è siècle, les Alpes ont atteint leur pic de population. Mais, les terres, peu productives, ont contraint certains à émigrer. La population a donc logiquement commencé à décroître. L'agriculture en montagne en a fait de même, et la première guerre mondiale a tout stoppé net. Les terres les moins accessibles ont été abandonnées puisque les hommes étant partis à la guerre ne pouvaient plus les cultiver. Suite à la guerre, le monde ouvrier a donné de nouvelles perspectives aux populations alpines qu'un travail de la terre laborieux et difficile. Aujourd'hui, on peut dater l'abandon des terres à l'âge des arbres qui y poussent.

- Franck -
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Information complémentaire

Types de sol

Terre
Rochers

Auteur de la donnée

Image Franck
proposé par Franck
France

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