Parcours Street Art Le Cannet

Pierre Bonnard en version XXL !Cette fresque murale street art a été réalisée en 2017 par l’artiste Big Ben pour célébrer les 150 ans de la naissance du peintre Pierre Bonnard. L’artiste y est représenté ici dans ses jeunes années.Bonnard se dévoile à nous avec une bombe de peinture à la main, comme s’il s’initiait aux techniques modernes de l’art. Qui sait, peut-être que notre célèbre peintre aurait testé le Street Art s’il était encore parmi nous ?Une création colorée et vibrante qui réinterprète l’univers du maître postimpressionniste. Elle incarne un pont entre patrimoine et création actuelle, ancrant encore davantage Pierre Bonnard dans la mémoire collective de la ville du Cannet.

Au détour de la rue Saint-Sauveur, faites une pause romantique devant le Mur des Amoureux de Peynet. Ce couple rêveur, immortalisé par Raymond Peynet, vous plonge dans un univers plein de douceur et d’émotion. Un lieu idéal pour une photo souvenir en amoureux !Égayant la rue, cette fresque est le symbole de la joie de vivre au Cannet. Elle est co-réalisée par le fresquiste Guy Ceppa en 1990. Le Mur des Amoureux de Peynet est une métaphore de l’amour symbolisé par des jeunes mariés unis s’envolant au-dessus du jardin d’Eden. On peut même imaginé qu’ils survolent le charmant village du Vieux-Cannet !Raymond Peynet, citoyen d’honneur de la ville, a peint cette œuvre en l’honneur de tous les jeunes mariés auxquels il a voulu offrir une étape poétique dans leur voyage de noces.C’est en 1942, devant le kiosque à musique de Valence qu’il imagina son petit couple.En hommage aux amoureux, son ami Georges Brassens écrira la célèbre chanson « les bancs publics ».

A l’occasion des 150 ans de la naissance du peintre, ce n’est pas une fresque mais deux qui ont bel et bien été réalisées par Big Ben.Cette 2ème fresque d’art urbain représente Pierre Bonnard dans un âge beaucoup plus mûr que la première. Ici, il se repose sur un transat accompagné d’un de ses chats, et de son chien Ubu.Pierre Bonnard parait rêveur, peut-être en train d’imaginer son futur tableau du Cannet !On remarque un effet d’anamorphose sur le chien qui porte un collier rose lorsqu’on le regarde de loin. Mais lorsqu’on le regarde derrière le muret, le collier devient blanc car ce sont 2 chiens au total qui sont peints ! 

Il était une fois, au cœur des jardins du Tivoli, une petite bibliothèque pour enfants, aux murs colorés.Sur les façades de cette petite maison s’ouvrent des livres géants, d’où s’envolent des histoires comme un poème peint pour les enfants.Cette fresque murale, réalisée par l’artiste plasticienne et fresquiste cannettane Martine Guin-Guand, raconte l’âme provençale du Cannet. Elle murmure l’histoire des moines de Lérins, qui plantèrent jadis des orangers sur les terres fertiles cannettanes, et des familles venues du Val d’Oneille qui en prirent soin. De leurs vergers naquirent les bigarades, oranges amères au parfum d’enfance et de mémoire, qui donnèrent leur nom à cette ancienne bibliothèque.On reconnait également sur cette fresque poétique, l’église Sainte-Catherine d’Alexandrie et la Chapelle Saint-Bernardin, la chapelle Saint-Sauveur ou encore la rue Saint-Sauveur et ses façades colorées…Longtemps, dans les Bigarades, on a tourné les pages de vrais livres. Le temps est venu de tourner la page… Et, comme chaque histoire connaît une suite, bientôt l’ancienne bibliothèque se réveillera pour devenir une crèche, et accueillera à nouveau les rires des enfants !

Près de l’une des portes d’entrée du quartier de Rocheville (bd Jacques Monod), une fresque monumentale accueille habitants et visiteurs avec un message chaleureux : « bienvenue au Cannet-Rocheville ».Cette œuvre rend hommage à l’histoire et à l’identité du quartier en représentant la pinède, les roches et la bruyère, éléments naturels à l’origine de l’un de ses anciens noms, « Roquebruyère ». Celui-ci faisait référence aux carrières de pierre de calcaire et aux terrains buissonneux qui caractérisaient autrefois les lieux.On y découvre un paysage rocailleux ponctué de pins et de cyprès, dans lequel un enfant, accompagné de sa peluche, invite à une lecture poétique de ce décor ancré dans la mémoire locale des Rochevillois.