Lieux de culte du XXe siècle à Lyon (1) - 4

Au carrefour, prendre le boulevard des États-Unis le long du CISL (Centre International de Séjour de Lyon) puis, à droite, la rue Jean-Sarrazin jusqu’à l’église Saint-Jacques-des-États-Unis construite de 1936 à 1937, architecte Paul Bourbon (voir encadré).

Revenir au carrefour (étape 1)

Emprunter à droite la rue Professeur-Beauvisage, à gauche la rue Professeur-Tavernier et, à droite, la rue Berty-Albrecht. Déboucher avenue Viviani à l’angle, église Saint-Jean-Apôtre, construite en 1962 (architecte Alain Chomel, ingénieur Pierre Delescluze), actuellement de rite catholique maronite Notre-Dame-du-Liban ; elle se situe dans le quartier des Nouveaux-États, à l’ouest du quartier des États-Unis ; l’architecte a imaginé un édifice en béton dont le plan se calque sur la forme triangulaire de la parcelle ; bien qu’ayant une nef aveugle, son intérieur dispose d’un chœur largement éclairé avec de grandes baies triangulaires verticales. Tourner à gauche avenue Viviani, traverser le boulevard des États-Unis et continuer sur 400 m.

Prendre la rue Hugues-Guérin (cinquième) à gauche et dépasser l’église Notre-Dame-de-l’Assomption bâtie en 1908 (architecte Jules Paulet) ; la paroisse fut instituée en 1907 pour desservir le quartier ouvrier de Monplaisir-la-Plaine ; dans les années 1970, un clocher en béton a été ajouté à l’église ; à l’intérieur, l’abside, seule partie voûtée, abrite l’autel. Traverser l’avenue Paul-Santy et continuer rue de la Moselle jusqu’à son terme.

Traverser l’avenue Jean-Mermoz, avancer rue Berthe-Morisot et couper en diagonale la petite place Marc-Sangnier pour découvrir l’église de la Sainte-Trinité construite de 1961 à 1962 (architecte Pierre Genton) ; de forme cubique et coiffée d‘un lanterneau, elle s’inspire directement de l’Apocalypse (AP. 21-22) où apparaît la Jérusalem Céleste, de forme carrée et brillante telle un joyau ; le campanile rappelle la Trinité grâce à sa forme triangulaire et ses trois cloches où sont inscrits les mots suivants : « Pater, Filius, Spiritus Sanctus ». Contourner l’édifice par la gauche avant de prendre la rue Colette à droite. Tourner à gauche rue Genton et, à droite, rue Bataille. Croiser la rue Professeur-Ranvier et gravir l’escalier. Monter par la rue Laennec à droite et emprunter à gauche le boulevard Pinel en bordure du jardin Antoine-Perrin.

Laisser l’entrée à gauche et continuer jusqu’à la Grande Mosquée ou mosquée Badr Eddine, construite de 1992 à 1994 (architectes Ballandras et Mirabeau), voir encadré avant de revenir.

Entrer à droite dans le jardin et en sortir rue Guillaume-Paradin à droite. Au niveau de l’arrêt de bus « Laennec », s’engager à gauche montée Chaussagne (peu visible) et dévaler les escaliers. En bas, tourner à droite rue Laennec, traverser le boulevard Ambroise-Paré et poursuivre. Dépasser l’église Notre-Dame-de-Saint-Alban bâtie en 1924 (architecte Jean-Antoine Maillet) ; le plan dessine une croix latine et les travées sont délimitées par des poutres soutenues par un jeu de pilastres ; les vitraux qui décorent le triplet du fond du chœur représentent la Sainte-Famille accompagnée de deux figures d’anges ; grâce à l’abbé Laurent Remilleux, cette église a joué un rôle pivot au milieu du xxe siècle car elle constituait un lieu de rassemblement pour les Résistants, notamment après l’enterrement de Gilbert Dru, assassiné place Bellecour le 22 juillet 1944. Poursuivre promenade Léa-et-Napoléon-Bullukian.

Emprunter à droite le boulevard Jean-XXIII, passer à gauche de la place d’Arsonval et continuer en face rue Professeur-Florence à droite, chapelle de l’hôpital Édouard-Herriot, construit entre 1924 et 1934 (architecte Louis Thomas), voir encadré) sur 300 m.

Tourner à gauche rue Balthazar puis, à droite, rue du Professeur-Rochaix. Entrer à gauche dans le parc Zénith et sortir par la porte de la Bibliothèque. Emprunter à gauche l’avenue Lacassagne et, à droite, la rue Jules-Verne

Partir à gauche rue Jeanne-d’Arc et dépasser l’église Sainte-Jeanne-d’Arc édifiée en 1937 (architecte Charles Vial) ; d’apparence très simple, elle possède un clocher en ciment au sommet duquel se trouve une croix en fer forgé ; à l’extérieur, à gauche de l’entrée, se trouve une statue en bronze de sainte Jeanne d’Arc bergère, œuvre du sculpteur André Vermare fondue par François Rudier. Prendre à gauche la rue Feuillat, à droite le passage Feuillat et, à droite, la rue du Docteur-Paul-Diday au n° 4, église évangélique arménienne, un des lieux où se réunit la communauté arménienne après la constitution légale et officielle de l’Église Évangélique arménienne de Lyon le 27 avril 1930 ; en 1924, une importante communauté arménienne rescapée du génocide de 1915 avait trouvé refuge à Lyon.

Continuer en face dans le passage modes doux, puis longer à gauche la voie du tram. Prendre à droite l’avenue Lacassagne à gauche, château Sans-Souci.

Juste après le château, longer à droite la place Rouget-de-l’Isle et continuer rue Turbil. Déboucher rue Antoine-Charial à droite, église du Sacré-Cœur construite en 1934 (architecte Jules Paulet) ; de style romano-byzantin, sa façade extérieure comporte deux piliers couronnés de clochetons ainsi qu’une imposante rosace centrale et un portique faîtier à l’antique ; à l’intérieur, sa décoration, plutôt sobre, comporte des piliers soutenant des plafonds en croisées d’ogive et la suivre à gauche. Prendre à droite la rue Baraban sur 600 m.

Emprunter à gauche le cours Lafayette, à droite la rue Notre-Dame, à gauche la rue Germain et, à droite (troisième), la rue Sainte-Geneviève. Dépasser l’église orthodoxe russe Saint-Nicolas bâtie de 1938 à 1946, elle constitue un élément remarquable du quartier Bellecombe avec le clocher surmonté de son « kokoshniki », bulbe bleu azur caractéristique des églises russes ; fondée après la Révolution de 1917 pour les fidèles exilés en Occident, elle a longtemps été sous la tutelle de l’Église russe ; son intérieur est typique des églises russes avec beaucoup d’icônes, de cierges et de tapis. Continuer rue Jules-Vallès et aboutir cours Émile-Zola, au métro Charpennes.