Circuit de la Via Francigena à Laon

De cette abbaye de religieuses cisterciennes installée en 1651 à l’emplacement d’une léproserie médiévale, il ne reste que la chapelle du XIIe siècle, le portail d’entrée, la façade et les toitures du beau bâtiment construit au XVIIe, l'abbaye ayant été fortement touchée par les bombardements alliés en 1944. A noter qu'elle abrite désormais les locaux de l'Office Public de l'Habitat de l'Aisne (OPAL), et que la chapelle est inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques.

L'édifice que vous voyez de nos jours est en fait la seconde église Saint-Marcel, l'originelle ayant été vraisemblablement détruite à la Révolution. Bâtie de 1900 à 1902, elle accueillera ses premiers paroissiens en 1907.A noter qu'elle aurait dû être étendue vers le choeur, mais ce projet n'aboutira jamais...

Appelé jadis la "grimpette de la gare" ou "escalier de la gare", cet axe fut aménagé suite à la création de la gare ferroviaire en 1857 afin d'être dans la stricte perspective de celle-ci. Il vous faudra un peu de courage pour affronter d'un traite un peu moins de 300 marches (quand même !), mais le panorama vaut le coup une fois arrivé en haut !Alors voilà une astuce : regardez les couleurs en marchant, cela vous fera ressentir moins durement l'ascension !En 2021, suite à un vote du budget participatif parrainé par la Ville de Laon, fu retenu le projet de la mise en peinture des quelques 300 marches du fameux escalier de la gare, reliant villes basse et haute. Un travail entrepris par les bénévoles de l’équipe jeunesse du Cap’No en laision avec des équipes professionnelles. Il demeure l'une des grimpettes les plus usitées de nos jours, et quelque soit la saison...

Il fut bâti sur décision des édiles de Laon en 1831 à la place des vestiges de l’ancien château royal. Sa construction fut achevée dans les années 1850. A noter que l'ancien Hôtel de Ville se trouve quant à lui à deux pas, dans la rue Sérurier (vous pouvez toujours en voir son porche d'entrée monumental).

Porte piétonne du XIIIe siècle qui donnait accès au quartier des Chenizelles, à la tour Louis IV d'Outremer et à la cuve Saint-Vincent. Son nom lui vient probablement des nombreux canaux - ou chenils - qui évacuaient l’eau à proximité. En levant les yeux, vous pouvez toujours voir l'emplacement de sa herse...

Seconde en dignité dans l’ordre des Prémontrés, l’église abbatiale fut érigée au XIIe siècle. Sur sa façade on peut y voir représenté Saint-Martin partageant son manteau avec un mendiant. L’abbaye Saint-Martin fut florissante et puissante jusqu’à la Révolution. A noter que l'accès à l'intérieur de l'église est limité (elle n'est ouverte que les après-midis en été : profitez-en pour admirer ses deux gisants à l'entrée et sa fameuse crèche "cachée), mais vous pouvez par contre visiter le cloître et les anciens bâtiments conventuels qui la jouxtent au nord (ces derniers abritent la médiathèque municipale Suzanne-Martinet, allez voir son escalier, ébouriffant !).

La Porte de Soissons fermait l’un des principaux accès à l’ouest de la ville médiévale. Edifiée vers 1200, et malgré ses dégradations, elle demeure un bel exemple d’architecture militaire médiévale. Juste en-dessous se trouve la "tour de Pise" de Laon, la Tour de Dame Eve : il s’agit d’une tour d’angle et de flanquement du rempart médiéval. Un glissement de son socle dû au terrain argileux lui donne cet aspect si particulier...

Datant de 1847, c’était l’un des bureaux de perception des «octrois», taxes fiscales sur les marchandises de consommation locale (boissons, bétail, bois de chauffage...). «Octroyées» par le roi aux municipalités, ces taxes, fortement controversées, constituaient pourtant la principale source de recettes pour les villes jusqu’à leur suppression par le régime de Vichy en 1943.

Une tradition locale attribue la fondation de l'église à Sainte Clotilde, au Ve siècle de notre ère. L'une des cloches de l'église, refondue en 1894, portait une inscription datant de l'An Mil, témoignant de l'ancienneté de l'édifice.L'église a bénéficié de campagnes de restauration, notamment pour sa toiture du XIVe siècle, et figure sur les listes des Monuments Historiques, avec neuf objets protégés à l'intérieur... A noter que de fréquentes animations (concerts notamment) s'y déroulent tout au long de l'année.