
Dès le second empire, le problème de l’hygiène et de sa démocratisation auprès des classes populaires se posent.
Le bain restant onéreux, les municipalités construisent des établissements appelés bains-douches destinés à la propreté du corps. Moins coûteuses, ces installations publiques privilégient la douche, nouvellement appliquée à la propreté plutôt qu’à des fins médicales. Elle devient ainsi le bain des classes populaires. Ces structures connaissent une importante réussite jusqu’à l’entre-deux-guerres en Europe et aux États-Unis grâce aux médecins-hygiénistes, à la presse et aux sponsors. Le développement des salles de bains privées participe au déclin des bains-douches.
Les bains-douches de La Garenne ouvrirent leurs portes en 1925 et fonctionnèrent jusqu’en 1978. L’édifice reste un témoignage de l’architecture utilitaire des années 20. Il a été converti en ‘Maison des Clubs’ jusqu’à une période récente.