Tout est dans le titre ! Autrefois, la Hayne coulait dans une plaine fortement irriguée dominée par les marais. L'activité minière est à l'origine de nombreux effondrements de galeries où l'eau a fini par s'engouffrer et former des étendues d'eaux propices à la vie en milieux humides, que caractérisent les roselières. Elles offrent à de nombreuses espèces d'oiseaux des zones de nidification idéale, enrichies par une nourriture abondante constituée de poissons, d'amphibiens et de petits mammifères.
Dans la famille étendue des Fauvettes :
- La Rousserolle effarvate : toujours les mêmes notes „tiri x 3 tserr x 3“, la moins créative des rousserolles !
- Le Phragmite des joncs : imitateur, chante en vol grinçant et trilles, sourcil blanc.
- La Locustelle tachetée : stridulation rappelant certains insectes à l’aube ou au crépuscule.
- La Bouscarle de Cetti : sabre laser typique !
Souvent cachés dans les roselières, le chant permet de les identifier. Femelle et mâle sont semblables.
Cachées également mais menacé dans le Nord de la France, la Bécassine des marais et l’Alouette lulu.
À observer, la Gorgebleue à miroir : imitateur, ronron crissant...