La batalla del Ourcq

Edifice à trois nefs et au choeur du XIIIème siècle, l'église Saint-Germain (XIII° - XIX° siècles) a été remaniée notamment au niveau de ses bas-côtés qui ont été refaits en 1816 et la tour abaissée d'environ 7 mètres. L'église possède un très beau vitrail, situé au-dessus du choeur et représentant Saint-Germain bénissant, en habits épiscopaux. La clef de voûte située au-dessus de la sacristie est ornée d'un masque humain et d'une main qui bénit. Le vitrail provient d'un don de la famille Grossin.

Eglise Saint-Jean-Porte-Latine (XVI° siècle) - Eglise inscrite sur la liste des Monuments Historiques. C'est un édifice du XVIème siècle, à deux nefs, tout entier décoré du blason à cinq couronnes d'épines stylisées en rose des seigneurs de Douy. Un tableau situé au centre d'un retable représente Saint Etienne, entouré de Saint Nicolas et de Saint Eloi. La cloche de l'église est bénite en 1773 et nommée Marguerite-Henriette. L'église a été bombardée par les Allemands le 6 septembre 1914.

Ce cimetière militaire et le monument aux morts furent érigés à la mémoire des soldats français morts au combat pour la prise d'Etrepilly le 7 septembre 1914 durant la bataille de l'Ourcq (6 au 9 septembre 1914). La bataille de l'Ourcq (ou bataille du Multien) fait partie de l'opération de grande envergure que fut la première bataille de la Marne. Cette contre-offensive des Français permit de stopper la progression des Allemands et de les pousser à se replier plus au Nord. Sur le territoire du Pays de l'Ourcq, plus particulièrement sur le plateau du Multien, les communes d'Etrepilly, de Douy-la-Ramée, Marcilly, Puisieux, Vincy-Manoeuvre ou encore Trocy-en-Multien furent le terrain de violents combats.

Eglise Saint-Jean-Baptiste (XIV° - XVI° siècles) - Eglise inscrite sur la liste des Monuments Historiques. Dédiée à Saint-Jean-Baptiste, l'église est reconstruite au XVIème siècle et restaurée vers 1675. Elle forme un grand vaisseau rectangulaire à trois nefs flanqué sur chaque côté d'un arc-boutant relié aux piliers de la nef. La belle tour du clocher, qui s'élève à 30 mètres, est due à Jean de Buz, évêque de Meaux de 1535 à 1552. Plusieurs chapiteaux sont ornés de feuilles de lierre et de vigne. L'autel principal et les fonts baptismaux, d'époque Louis XV, sont en marbre des Alpes. Les nefs latérales abritent les tombes d'Henri de Longvilliers de Poincy, seigneur de Longvilliers, et de Christophe de Paris, seigneur de Mondrival. Classée monument historique en 1980, l'édifice subit depuis de constantes restaurations.

La ferme de Champfleury se situe sur une colline qui domine la vallée de la Thérouanne, et qui domine également un pli naturel qui la sépare de Douy-la-Ramée. Cette situation privilégiée n'a pas échappé aux Allemands en 1914. Ils s'y sont retranchés pour bombarder les Français situés côté Douy-la-Ramée. Il fallut 3 assauts sanglants des Français pour finalement enlever la place.