Las alturas de Saint-Jean-Pied-de-Port son conocidas desde hace siglos como pasos hacia España, puntos débiles en la cordillera pirenaica que ofrecen puntos de inflexión de un lado a otro de la cordillera. Desde las tropas de Carlomagno hasta los peregrinos medievales, la reputación de los puertos de Cize ha perdurado a través de los tiempos y sigue inspirando los sueños de los caminantes contemporáneos de larga distancia en su camino a Santiago de Compostela. Si sale de Estérençuby en bicicleta, puede seguir esta ilustre ruta, siguiendo los pasos de los peregrinos desde la capilla de la Magdeleine para entrar en Garazi por la puerta de Santiago. La llamada de la montaña se siente allí, un largo ascenso le espera en dirección a los altos puertos. La ruta Napoleón requiere método y aplicación, unos 18 km de ascenso para 1100 m de desnivel.
Depuis la mairie d’Estérençuby, emprunter la route vers Saint-Michel et Saint-Jean-Pied-de-Port sur 3 km (D 301). Après la petite gorge de Zuziñate, continuer sur la route principale jusqu’au prochain village, Saint-Michel. En face de l’hôtel Xoko Goxoa, tourner à droite pour entrer dans le bourg, puis monter en face en direction de Çaro. A l’entrée de ce bourg (6 km), laisser à gauche le cœur du village et descendre rapidement en face en direction d’Aincille (D401). Au passage de la première bosse, tourner à gauche à l’angle de la maison pour rouler désormais route de Bordaxuria. Garder la voie principale. Après le passage sous le manoir d’Irunberri, la route descend franchir le Laurhibar par un vieux pont en pierre. 200 m après, sous les arbres, bifurquer à gauche pour rallier le hameau de la Madeleine. Sur la placette (9,3 km), continuer à gauche pour passer devant une chapelle et, parmi les maisons, commencer à monter vers Saint-Jean-Pied-de-Port. Au carrefour de la D401, aller tout droit pour entrer dans la ville par la porte Saint-Jacques.
La porte Saint-Jacques (10,9 km) offre une entrée chevaleresque dans Garazi. Descendre la rue de la vieille ville à allure modérée (ou vélo à la main). En bas, devant l’église, emprunter en face le porche et le pont sur la Nive, puis prolonger rue d’Espagne, rectiligne. Au passage de la Porte d’Espagne, sortir de la vieille ville par la D301 en face sur 150 m, puis prendre la deuxième route à droite, fléchée « chemin de Saint-Jacques » (D428). L’ascension du col d’Arnoztegi débute ici, par une rampe franche sur 600 m parmi les maisons (17%). La route se faufile ensuite entre les bosses et les maisons isolées. Après la petite descente de la borde d’Errekulu, la route remonte vers une intersection (15,5 km) : poursuivre en épingle à gauche sur un nouveau kilomètre difficile, la rampe d’Huntto (17%). Souffler un peu avant d’entamer une traversée en versant ouest, puis une montée exigeante jusqu’à un passage en crête et son point de vue sur la vallée de Garazi (18 km). L’ascension se prolonge sous les arbres, au sud.
Passer devant le refuge d’Orisson (19,2 km) et continuer à monter sur l’unique route. Elle circule en crête puis remonte un long vallon sur les flancs du pic d’Orisson. Passer ensuite à droite du pic Itsasegi. A l’intersection de la vierge de Biakorri (23 km), continuer à droite sur la route principale, désormais plus douce. Les points de vue sont grandioses par beau temps. Laisser plus haut une route descendant à Arnéguy et rester sur la voie de crête. Au passage de la croix Thibault (26,6 km), les pèlerins filent dans l’herbe à droite vers l’Espagne ; la route se prolonge à flanc de montagne, alternant montées et descentes, jusqu’au col d’Arnoztegi.
Au pied de la montagne d’Urkulu, le col frontalier d’Arnoztegi (29,2 km) n’est finalement pas franchi par la route ; elle se prolonge à gauche à flanc de versant, toujours très panoramique et assez plane. Un premier bois annonce le début d’une descente plus rapide et sinueuse dans les lapiaz (laissez sur la droite les accès aux cabanes pastorales). Une courte remontée en forêt oblige à jouer du dérailleur, puis la descente reprend en deux épingles. Au carrefour d’Iropile (35 km), continuer à gauche pour entrer bientôt dans la forêt d’Orion ; longue descente dans la hêtraie jusqu’au quartier de Béhérobie. En bas (42,5 km), emprunter le pont mitoyen de l’hôtel des Sources de la Nive (bar et abri vélos), et suivre la route à gauche, en fond de vallée. Laisser toujours les routes venant de la droite et rouler sur la rive droite de la Nive pour revenir à Estérençuby.
A quelques dizaines mètres d’un virage, la Vierge de Biakorri apporte salut aux pèlerins en marche vers Saint-Jacques de Compostelle et protection contre la foudre aux troupeaux et bergers, ces derniers venant ici en pèlerinage le dimanche qui suit l’assomption. On raconte même qu’un jour, la foudre aurait disloqué son rocher sans pour autant porter atteinte à la madone.
Sur le sommet attenant au col d’Arnoztegi, les vestiges d’une tour en pierre d’origine romaine forcent le respect. Elle fut érigée ici en 30 av. J.-C. pour célébrer la domination de Rome sur l’Aquitaine, en bordure d’une voie de commerce antique de Bordeaux à Astorga, qui empruntait le col d’Arnoztegi. Une autre théorie populaire, basée sur la ressemblance phonétique, en fait un lieu d’hommage à Hercule.
Sans balisage
Bucle
Natural
De 3 a 4 horas
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