Colegiata, Hospicio, Cenotafios, ¡los monumentos más bellos de Seclin!

La collégiale Saint Piat à fait la notoriété de la ville. Avec sa crypte du Xème siècle et son chapitre de chanoines veillant au culte des reliques de Piat, un martyr chrétien du IIIème siècle, Seclin était un centre cultuel important de la région de Tournai et de Lille. Depuis le clocher, le carillon de 42 cloches rythme les heures avec sa ritournelle automatique. Tout autour de la collégiale se trouvent 4 panneaux qui vous permettront d'approfondir la découverte de ce bâtiment qui a fait la notoriété de la ville.

Cette allée est appelée la Drève. Elle est longue de 375m et bordée de tilleuls séculaires. Sa perspective met en valeur de part et d'autre l'hôpital Notre Dame et l'hôtel de Ville de Seclin. La drève est classée au même titre que l'hôpital Notre-Dame et ses jardins. Sur votre gauche, l'Hôtel de Ville est de style anglo-normand. Construit dans les années 1920, par Victor Mollet, architecte seclinois. Il a d'abord était la demeure des industriels Duriez, puis un restaurant et enfin l'Hôtel de ville.

Saisissant par son architecture flamande et ses magnifiques jardins à la française, l'ancien hospice s'impose comme l'un des joyaux de la métropole lilloise. Construit en 1246, par la comtesse Marguerite de Flandre, il a eu pour vocation d'accueillir les malades et les pèlerins. Cette tradition de charité à été perpétuée grâce aux sœurs Augustines. L'hospice Notre-Dame est souvent comparé à d'autres comme l'hospice Comtesse de Lille ou les hospices de Beaune. Cependant dans le cœur des habitants du Mélantois, il en reste le plus beau ! Le lieu, classé Monument Historique, est en cours de réhabilitation d’un ensemble de logements privés.

Le canal de Seclin, long de 5km rejoint la Deûle. Son percement entre 1856 et 1880 donnait un débouché fluvial et commercial pour une ville ou fleurissaient les industries de l'époque : filatures de lin et de colon, brasseries, distilleries sucreries… Histoire du canal : La ville de Seclin a été édifiée sur ce qui était autrefois une zone marécageuse, offrant aux populations diverses ressources. Ce marais était notamment utilisé pour l’élevage, la pêche, le fauchage, l’extraction des tourbes pour le brûlage ou encore pour la plantation d’arbres pour la coupe. En 1842, M. Davaine, ingénieur de Lille, proposa la création d’un canal pour répondre à l’essor de la Révolution Industrielle. Ce canal avait pour objectif premier de transporter les marchandises, et en particulier le charbon vers les industries en expansion. Ce projet fut mal perçu par la population locale. En effet, à cette époque, les canaux de Lille représentaient l’exemple le plus marquant en la matière et étaient surtout connus de par le fait qu’ils étaient nauséabonds. Par crainte de pollution, les Seclinois refusèrent la création du canal. Cependant, les partisans du projet, essentiellement constitués d’industriels et de fermiers, décidèrent de créer en 1855 : « la société du Canal de Seclin ». Cette association va s’attacher à la création de ce canal qui verra le jour un an plus tard. Long de 4.5m, large de 6m et avec un tirant d’eau de 1.65m, il faudra attendre 1862 pour qu’il soit praticable. Véritable acteur de la Révolution Industrielle, le canal sera relégué au second plan avec l’essor du chemin de fer. Ainsi, en 1970, le chemin de halage est reconverti en lieu de promenade, permettant la découverte d’une faune et d’une flore tout à fait spécifique. Les promeneurs sont amenés à passer un agréable moment sur les berges, au cœur de la nature qui a inspiré des générations d’artistes.

Cet immense espace est une ancienne friche d'industrie textile dont il reste une cheminée et quelques bâtiments. La Ramie nommée Boehmeria (Boehmer, botaniste allemand) nivea (blancheur dessous feuille) ou « ortie de Chine », est une plante utilisée depuis 6 000 ans pour la confection en Asie. Cette plante permet six récoltes par an et on obtient de longues fibres de 60 à 250 mm de la grosseur d’un fil à coudre, elles sont très résistantes (imputrescible), ne peuvent être cassées à la main. Fibre brillante, on lui donne le surnom de « soie végétale ». En Europe, cette fibre végétale sert à fabriquer des étamines (des toiles très fines), du fil de couture industriel, des filets de pêche et des tissus pour l'ameublement.

Ici, rien de plus simple, vous venez de traverser en laissant derrière vous le parc de la ramie. Vous allez suivre une ancienne voie ferrée qui desservait les industries Seclinoises. Vous serez au calme pendant quelques centaines de mètres. Vous traverserez une première fois la rue du 8 mai, puis vous arriverez rue Maurice Bouchery.

La porte monumentale est un monument historique depuis 1945. Oeuvre du lillois Dewarlez en 1808, elle est sous influences architecturales de l'Antiquité (Egypte, Grèce) et porte au fronton des sabliers ailés, symbole funéraire du temps qui passe inexorablement. Le cimetière de Seclin environnait depuis près d’un millénaire les pourtours de l’église jusqu’à sa saturation et un changement de législation. Les mesures prises en 1791 et 1804 sortirent les cimetières du cœur de ville et les laïcisèrent. Cet espace aurait pu se satisfaire d’une simple grille, on choisit pourtant de confier la réalisation de l’entrée à l’un des grands architectes du moment : Benjamin-Joseph Dewarlez. Si son patronyme ne vous est pas connu, vous pouvez toujours côtoyer ses réalisations : l’église de Marchiennes, le Conservatoire sur place du Concert à Lille… et depuis sa reconstruction en 2014, le Pont Napoléon qu’il avait bâti en 1812 à l’Esplanade de Lille. Né Lillois, le 15 Mars 1767, ce fils de serrurier imagine en 1807 une porte qui allie architecture antique et symbolique funéraire.

Cette demeure au n°6 est un autre témoignage des chanoines de la Collégiale. Le Prévôt était l’un des hauts dignitaires de la Collégiale. Au (18) XVIIIe siècle, celui-ci aménagea une maison construite en respect des normes de l’architecture dite Classique. Le pignon triangulaire porte l'inscription chronogramme : "Manentes Benedicat Excelsus", soit "que le très haut bénisse cette demeure". Les chanoines font partie du clergé séculier dont la première activité demeure la célébration de l’office religieux à destination des laïcs. Ces clercs vivaient en communauté généralement autour d’un évêque mais sans suivre de règle de vie spécifique, contrairement aux membres du clergé régulier comme les moines. C'est d’abord sous l'influence de saint Augustin que l'institution canoniale s'organisa de façon plus précise.

Elle est édifiée à la fin du XVIe ou au début du XVIIe siècle. Au rez-de-chaussée, deux fenêtres rectangulaires, une vitrine et une porte d’accès, ont été percées à une période récente. A l’étage, les deux fenêtres en plein cintre, à encadrement de pierre en pointe de diamant, ont été réduites. Les trois tirants métalliques qui alternent avec les baies, indiquent que la toiture à deux pans a remplacé un ancien pignon.

Cette imposante demeure située dans un vaste parc arboré appartient au type des « villa châteaux » construites à la fin du XIXe ou au tout début du XXe siècle. Dans ce quartier, cette maison est la seule de ce type à avoir échappé aux dynamitages réalisés par les troupes allemandes lors de leur départ en 1918.Elle est construite par la famille Guillemaud, qui possédait à Seclin, une importante filature de lin et d’étoupe en 1860. En 1901, un peu plus de 450 personnes travaillaient dans cette usine souvent citée en exemple pour son système social.

A l’angle de l’avenue des marronniers et de la rue des comtesses de Flandre, l’ancien estaminet « A la paternité » est situé face l'ancienne maternité, construite vers 1908 par l’hôpital de Seclin. Le rapport entre les deux constructions est évident, mais l’origine de l’estaminet est liée à celle du canal de Seclin et de la clientèle de passage engendrée par le trafic fluvial. L’emploi de briques émaillées, de carreaux décoratifs et la toiture débordante, sont autant d’éléments adoptés par l’architecture seclinoise à cette époque. La paternité est aujourd'hui un restaurant que nous vous recommandons chaudement.

La cueillette de la ferme du Paradis Chapeau de Paille est à Seclin dans le Nord, à 15 km au sud de Lille, aux portes du bassin minier et de ses célèbres corons, à deux minutes de la forêt de Phalempin, et du parc de la Deûle connu pour son espace Mosaic. C'est en 2009 que Dorothée et Xavier collette ont ouvert leur cueillette qui s'étend aujourd'hui sur 15 hectares. Ces terres, Xavier les connaît bien : son grand-père et son père y cultivaient du blé, des betteraves et des pommes de terre. Xavier et son équipe de salariés cultivent des légumes, des fruits et des fleurs. Et c'est vous qui avez le plaisir de venir les cueillir au fil des saisons. A l'entrée de la cueillette, comme dans toutes les cueillettes Chapeau de Paille, nous mettons à votre disposition des brouettes, des paniers et hop vous partez à la découverte des champs et des vergers. Ici, l'origine locale est une évidence et vous verrez il n'y a rien de meilleur qu'une fraise ou une tomate tout juste cueillies à maturité. Notre volonté est de vous faire retrouver le vrai goût des fruits et légumes au prix le plus juste. Au fil des mois, généralement de fin avril à mi-novembre, vous découvrirez plus de 60 variétés de fruits et de légumes. Elles sont sélectionnées pour leurs qualités gustatives et cultivées dans le respect d'une agriculture durable. Ouvert du Mardi au samedi de 9h30-12h00 14h00-19h00