Hiking the Trembleau father

L'église Saint-Pierre-aux-Liens de Villemaréchal daterait de 1080. En l'état actuel, son cœur et le sanctuaire datent du XIIIème siècle.Le chœur à abside ronde, de style roman, date de cette époque. Au centre, quatre gros piliers surmontés de chapiteaux représentant les quatre péchés capitaux : l'envie, la colère, la paresse et la gourmandise; ces piliers supportaient jadis le clocher. Sans doute après les guerres du XVème siècle, toutes les églises de la région étaient en ruine, et Villemaréchal n'a pas échappé aux destructions. En 1724, Jean Macé, curé de Villemaréchal, fut autorisé à reconstruire le clocher actuel. Il est en grès du pays et sa toiture en ardoise. Il abrite actuellement deux cloches datant de 1821 et 1830. En 1769, le curé Nicolas Morisseau bénit les deux cloches dédiées à la Sainte Vierge, à Saint-Loup et à Saint-Wulfrand. L'église conserve deux statues en bois polychrome du XVIème siècle : un Saint-Pierre et un Saint-Jacques, classés aux Monuments Historiques en 1938.

L'Huilerie de Boisroux est la dernière de ce type en état de fonctionnement en Ile-de-France, primée au concours départemental du patrimoine en 1986 pour sa restauration. Elle est gérée par l'association des amis de l'huilerie de Boisroux, créée en 1993.A l’origine, le matériel était installé à Voulx au lieu dit, le Moulin des cailloux. Le matériel daterait des années 1870. A Voulx le mécanisme était entraîné par les eaux de l’Orvanne. Il fonctionna ainsi jusqu’à la première guerre mondiale, et il semblerait qu’il ait été abandonné après cette guerre. En 1941, le matériel encore en état a été racheté par Mr Hilaire Croizet, et déplacé à Boisroux. Il y installa des moteurs électriques, le plus imposant actionnant l’aplatisseur et les meules, le second plus petit actionnant le mélangeur et la presse hydraulique. La période n’étant pas très sûre, un moteur Bernard de 1909, à essence, restauré lui aussi il y a 6 ans, permettait de subvenir aux besoins. La mise en service à cet endroit eut lieu le 6 septembre 1942. En cette période de pénurie, les clients venaient de plus de 50 km avec leur cargaison de graines de colza, œillette, ou de noix. On y travaillait en équipe à 3 ou 4 personnes. La fabrication se faisait sous contrôle de l’administration de l’époque et était apparemment très réglementée. A la suite du remembrement de 1956, les noyers seront arrachés, et l’huilerie retomba petit à petit dans l’oubli. En 1984, Rodolphe Sacault, petit-fils d’Hilaire Croizet, la remet en état avec une petite équipe afin de la faire visiter, soit lors de portes ouvertes, soit sur rendez-vous de groupes.

Dans un cadre reposant, son schéma architectural simple, avec ses contreforts, rend cette église charmante.L’église Saint-Michel date du XIIIe siècle. Il s'agit d'une construction modeste par ses dimensions. La nef de deux travées est dotée de baies en arc brisé et renforcée de contreforts. Le chevet plat est flanqué d’une sacristie. La façade à pignon est munie d’une grande porte en arc brisé, surmontée d’une baie dans la partie supérieure et d’une croix en pierre. Cette petite église rurale possède un clocheton carré avec abat-sons. Elle est dédiée à Saint Michel.