Sources et méandres du ruisseau Sainte-Julienne

Centre de loisirs et de Sport de Retinne Rue de la Vaulx - 4621 RETINNE Ici, c'est le royaume des petits! Ils pourront s'amuser avec les modules et les balancoires de cette plaine de jeux ombragée. www.fleron.be/sports-et-loisirs/centre-sportif-local-de-fleron/infrastructures-sportives/centre-de-loisirs

Chapelle édifiée vers 1910 à côté de la source "officielle" du ruisseau. Le petit étang à gauche de la chapelle est la première source de la Julienne. Gardée par des oies, l'eau arrive par le fond et s'écoule par une petite trappe pour rejoindre des canalisations souterraines. Julienne est née à Retinne près de cette source vers 1192. Ses parents possédaient une assez grande propriété de 210 bonniers de terre, ce qui faisait tout de même environ 300 hectares. Orpheline assez jeune, et donc assez riche héritière, elle fut confiée avec sa soeur Agnès à un hôpital pour lépreux (léproserie) de Liège, situé à l'actuel Carmel de Cornillon, au pied de la côté de Robermont. Les revenus de la ferme ont permis à la léproserie de bien se développer. A partir de la source, suivre le fléchage "F13 - Vallon de la Julienne sur 5 kms".

Plusieurs sources alimentent le petit étang situé à gauche de la ferme. Abreuvoir pour le bétail, réservoir en cas d'incendie, sont deux des intérêts de cette pièce d'eau. Fait singulier: une source s'écoule dans un bac de pierre au milieu de la cour de la ferme. L'eau de source s'écoule par une petite trappe pour rejoindre des canalisations souterraines qui inaugurent le ruisseau à ciel ouvert dans les prairies un peu plus bas. Le 'Vieux tilleul', arbre remarquable quatre fois centenaire. Sous son feuillage, le seigneur Jean-Baptiste de Hardencourt et ses échevins rendaient justice. Poursuivre sur le circuit F13, puis après 100m, biffurquer sur votre gauche, voie des Chanoines, pour aller jeter un oeil sur l'imposante église Sainte Julienne.

Cette église néo-gothique, construire en 1848, est riche de statues et de représentations de la vie de Sainte Julienne. Sur la façade avant, une grande statue la représente adulte. Revenez sur vos pas et prenez à gauche sur la rue Chèvremont en suivant le circuit F13 jusque la place du marché avec sa "vieille croix à deux faces".

Place du Marché, au lieu-dit ‘Surfossé’ à Retinne Ce lieu fait référence aux ‘fossés’. Ces étangs, qui avaient été creusés par des Chartreux pour en faire des viviers, sont tous comblés actuellement. Sur cette ancienne place de marché, vous remarquerez une vieille ferme aux armoiries ‘Fléron/Labeye’ gravées sur la clé de voûte de l’entrée charretière. Cette vieille demeure privée, datée de 1637 et flanquée d’une petite tour ronde (un ancien puits), constitue avec son corps de logis et sa jolie petite cour intérieure un remarquable ensemble de style mosan. Dirigez-vous vers le crucifix en pierre appelé le ‘Christ à double face’. Décodez les noms des deux personnes qui l'ont érigées ;-) Ce Christ était censé garanti l'honnêteté et l'intégrité des commerçants de l'époque Poursuivez le circuit F13. Votre itinéraire s’engage à droite vers Soumagne pour virer directement à gauche vers Evegnée. Prenez le premier chemin sur la gauche, la ‘Voie des Vaches’.

Descendez ce chemin et juste avant le virage à angle droit, vous pouvez pénétrer dans la prairie à gauche et découvrir après quelques mètres un ancien bac à eau sur votre droite : il s’agit d’une des sources de la Julienne. Revenez sur vos pas et remarquez, dans le virage, une ancienne croix en fer forgé (restaurée par ‘Parcours citoyen’, de même que tous les échaliers qui jalonneront votre balade). Suivez le chemin champêtre s’incurvant entre haies et arbres dont les feuillages ouvrent de charmantes fenêtres sur la vallée de la Julienne. Franchissez les échaliers et poursuivez tout droit vers une zone où la nature du sol (schiste) et la borne du puits d'aération (de la mine des Quatre-Jean de Queue-du-Bois) sont autant de vestiges du passé minier de la région.

Oh, surprise ! Un petit poteau carré de 30 cm de haut sur une grosse dalle de béton le long du sentier. Témoin champêtre d'un ancien puits d'extraction (bure de campagne), la borne de ce puits évoque sa conversion en puits d'aération du charbonnage des Quatre Jean et Pixherotte. Le surnom populaire de l'épervière piloselle est 'Oreille de souris' et fait référence aux nombreux poils que l'on caresse sur les deux faces de ses petites feuilles. La piloselle se plait sur les sols arides et pauvres comme ce remblai schisteux de la houillère.

Ouf, ça y est, vous êtes au sommet de la colline! Point de vue exceptionnel. De part et d'autre de la crête de Miermont (mont du merle) se dessinent les vallées de la Sainte Julienne et du ruisseau d'Evegnée. De ce point de vue à 360°, se profilent la vallée de la Meuse et en relief les terrils de la rive gauche. De même, vers le nord, on distingue les Pays-Bas et les carrières de la Montagne Saint-Pierre. Vers le sud-ouest, les collines de la ville de Liège. Au sud-est, on apperçoit le terril du hasard, merveille de biodiversité. Lièvres, blaireaux, chevreuils, renards, écureuils et grenouilles rousses sont les occupants de ces lieux tranquilles, qui n'ont rien à envier à nos Ardennes…Son sommet culmine à 355 mètres de haut. Les échaliers sont ces tourniquets et portiques jalonnant le chemin du promeneur à travers prairies et bocages du Pays de Herve. Le randonneur passe, le bétail reste. Poursuivez sur la gauche en direction des maisons que l'on distingue au loin. Si on marche silencieusement, il est possible d’apercevoir des animaux lorsqu’on traverse les champs. Un lièvre qui déboule et traverse le sentier à toute allure, un hérisson qui se cache dans le fossé et beaucoup d’oiseaux (jolies mésanges, moineaux, étourneaux, merles,…) et d’insectes ! Au printemps, les champs se couvrent de pissenlits et de mauves et en été, l’air résonne du bourdonnements des insectes et du beuglement des vaches. Les haies d’aubépines font le charme et la particularité de nos campagnes, tandis que des charmes plongent leurs racines dans le ruisseau.

Vous avez traversé la rue Sur Miermont et la rue Haie delle praye, vous voici arrivés dans le village de Saive! Traversez le carrefour et suivez à présent les balises du GR5 dans le 'Chemin de la Julienne, en face. Parcourez le chemin en suivant les balises. Saive signifie « forêt ». A l’origine, le village était une clairière au milieu d’une vaste forêt dont il ne reste plus rien aujourd’hui. Les fermiers ont peu à peu défriché en cultivant de plus en plus et le paysage ressemble aujourd’hui aux bocages du pays de herve, prés et haies cotoient des villages de plus en plus étendus. Le village de Saive s’est développé grâce au charbon mais principalement grâce au ruisseau de la julienne : de nombreuses laiteries et moulins ont été construits le long du court d’eau.

Continuez à suivre la julienne qui continue tranquillement son chemin sur votre gauche. De nombreuses fermes bordent encore la Julienne aujourd’hui. Son cours d’eau arrose les prairies vertes qui servent de pâture aux animaux de la ferme. Au printemps, on voit ici de minuscules agneaux bruns courir au côté de leur maman au milieu du verger. Au bout du chemin de terre, prenez à gauche et suivez la rue jusqu'à l'intersection. Prenez à droite jusqu'à arriver presque au pied de la colline ou se dresse le château fort que vous apercevez à droite. Traversez, la suite du chemin se trouve à gauche, dans une petite ruelle.

Derrière vous se dresse le château de Saive. C'est une forteresse du moyen age. les premiers documents en parlant remontent au 13ème siècle. Ce ‘château-fort’ servait à défendre la frontière est de la principauté de Liège. Cette magnifique haute tour servait de résidence aux Seigneurs de Saive jusqu’en 1625 où on l’abandonna. Elle devint peu à peu une ruine, aujourd’hui nettoyée et soignée par une association de Saive. Si vous avez l’occasion d’y faire un tour un jour, n’hésitez pas ! Laissez ce magnifique fort derrière vous et montez la colline par le petit chemin caché qu'on aperçoit entre un muret et un grand garage blanc.Traversez la rue 'Vieille Foulerie' (une foulerie est un atelier ou on 'foule' les draps pour les rendre plus fermes)

Durant la promenade, vous aurez l’occasion d’entendre de nombreux chants d’oiseaux. En voici quelques uns à écouter. Savoir reconnaître le chant d’un oiseau n’est pas difficile et vous allez épater vos amis ! Prenez ce petit sentier, et arrivé à la 'route Légipont' (une nationale, attention à la circulation), prenez à gauche, puis à droit à la petit intersection qui indique une impasse. Il s'agit de continuer tout droit à travers un petit bois. Sur votre droite, vous entendez le ronron de l'autoroute qui s'amplifie.

Ici, nous voyons l'effet qu'à la main de l'homme sur la nature environnante Quelques conseils pour les enfants: Ne jetez jamais vos déchets dans la nature, gardez les jusqu'à trouver une poubelle Gardez toujours vos distances avec les animaux sauvages ! Ne les caressez pas, surtout les jeunes animaux - vous les imprégneriez de votre odeur et leur mère ne les reconnaitrait plus. Lorsque vous vous promenez dans la nature, rester sur le chemins pour ne pas abimer les plantes et tenez votre chien en laisse pour qu'il n'effraie pas les animaux sauvages. A présent, continuez un peu sur cette rue jusqu'à croiser rapidement un chemin qui descend sur votre gauche.

"« BLEGNY, COMMUNE MAYA ». En 2011, la commune de Blegny a rejoint le projet « PLAN MAYA » destiné à protéger les insectes butineurs. Diverses actions ont été menées dont la plantation d'arbres et arbustes mellifères. Un des douze forts de la ceinture fortifiée de Liège se signale par sa tour d'aération haute de 18 mètres qui domine le vallon dessiné par la Sainte Julienne.

Votre promenade est parsemée de bâtiments remarquables. Que ce soit de grandes fermes où des maisons en vieilles pierres du pays, ces bâtiment font partie de notre beau patrimoine liégeois. Nous croisons aussi la route de ce vieux bunker presque enfoui sous la végétation. Il fait partie d’une ligne de défense de dix fortifications parsemées dans la région. Le chemin continue tout droit jusqu'aux bois de la julienne, il alterne entre les petits sentiers ombragés et les ruelles agréables. Continuez à suivre les balises.

Eveil des sensations pour les enfants : Qu’est ce que tu vois autour de toi ? A quoi ressemble la nature ? Vois tu quelque chose de très joli ? Quel endroit trouves tu le plus joli au bord de la Julienne ? As-tu entendu des bruits bizarres ? As-tu ramassé trouvé quelque chose de joli, comme une fleur ou un caillou ? Continuez à suivre les balises jusqu'aux étangs

Chut, taisons-nous un instant et laissons la nature mystérieuse des bois nous surprendre. Des écureuils vont peut-être faire quelques cabrioles dans les branches, un renard nous montrera un bout de sa fourrure rousse ? Si on se tait assez longtemps, on entend un animal qui fait froufrouter les feuilles mortes. En regardant par terre dans la boue du sentier, on aura peut-être la chance de trouver des empreintes d’animaux. Vous croiserez nombre de chênes, frênes et érables, certains très vieux et tout tordus par le temps.

Un ruisseau recèle de nombreux endroits merveilleux, où on peut croiser ses habitants. Dans les ruisseaux de la Basse- Meuse, on trouve des salamandres, des grenouilles et de petits poissons. On peut aussi observer de nombreuses races d’insectes aux alentours.

Visé compte trois compagnies armées chargées autrefois de défendre le bourg. De nos jours, celles-ci constituent un patrimoine immatériel bien vivant. Leur vie s'organise autour de grandes fêtes dont la Fête-Dieu. En plusieurs zones le long du ruisseau, le lit s'élargit inondant ainsi les berges. Le lagunage naturel permet ainsi l’épuration des eaux. Ce principe est appelé déseutrophisation.

Près du magnifique château d’Argenteau qui surplombe la Meuse du haut d’une falaise se trouvent les étangs de la Julienne. C’est dans ces grands étangs remarquables que la julienne se mélange avec d’autres petits ruisseaux avant de finir sa course dans la Meuse. Les étangs de la julienne proposent de nombreuses activités : On peut y faire du modélisme, tester le salon de dégustation avec sa grande terrasse, profiter de la plaine de jeux ou emprunter un des sentiers qui contournent l’endroit. Ou alors écouter les oies se disputer en faisant un petit pique nique au soleil ?

Ouf ! Après avoir bien grimpé, nous arrivons aux environs de Wixhou (il ne faut pas prononcer le ‘x’), cela signifie « bois béni ». Ce tout petit village ne comporte qu’une seule rue, et une magnifique nature l’entoure. Une jolie petite chapelle borde la petite rue étroite, c’est la chapelle de Notre-Dame aux Bois Bénits. Elle a été construite en 1683 et reconstruite en 1850, pour une petite statue de vierge à l’enfant que l’on trouva dans un arbre. . De style néo-roman, cette belle chapelle de pèlerinage, se situe sur le parcours de Saint-Jacques de Compostelle.

Une vingtaine de châtaigniers austères de 250 ans d'âge et un cèdre du Liban remarquable forment l'écrin verdoyant du quartier de Wixhou ou 'bois béni'. Ces vénérables ancêtres aux troncs tortueux offrent refuge et subsistance à de nombreux animaux. Abri pour le pic ou le lérot, réserve pour l' écureuil, ressource pour les abeilles, .... Certains champignons en voie de disparition ne se trouvent que sur ces très vieux troncs.

La meuse est un fleuve qui traverse la Belgique. Elle est parfois large de 2 km, notamment non loin d’ici. Les sols de la vallée sont classés parmi les plus fertiles : les vergers (pommiers, pruniers et principalement cerisiers) étaient réputés pour la précocité de leurs fruits. Ces caractéristiques ont été altérées au fil du temps, principalement à cause l’urbanisation. La vallée de la Basse-Meuse est cependant un couloir de migration de première importance offrant relais migratoires et/ou lieux de nidification.