Au départ de l'église d'Angre, découvrez les deux chapelles Saint Roch.
Vous aurez aussi l'occasion de vous balader dans le village d'Angreau.
Si toute sa vie Charles Bernier est très attaché à ses racines honnelloises, il a porté loin et haut les couleurs du Haut-Pays. Graveur de renommée internationale, il fût récompensé par les Prix de Rome, de Paris, de Berlin, de Saint-Louis ou d'Anvers. Charles Théodore Bernier est né à Angre le 1er avril 1871. Il découvrira le dessin à l'âge de 10 ans. Après avoir suivi les cours d'un professeur de dessin, le jeune Charles entre à l'Académie des Beaux-Arts de Mons. À l'âge de 20 ans, Charles Bernier prend part au concours de Rome où il se classe premier, obtenant le deuxième Grand Prix, le 1er n'ayant pas été attribué cette année-là. C'est le hasard qui va lui faire rencontrer Émile Verhaeren. Une solide amitié s'établira rapidement entre les deux hommes et cette complicité engendrera deux orientations nouvelles dans l'art du graveur : les portraits et plus tard les paysages champêtres. Le dimanche 07 août 1949, Angre lui rend hommage en inaugurant une rue à son nom et un monument où le sculpteur français Elie Raset l'a immortalisé dans le bronze, les mains dans les poches, jetant sur les alentours un regard un peu narquois. Un an plus tard, le 9 juillet, Charles Bernier s'éteindra à l'âge de 79 ans. Il a voulu reposer à Angre, son village natal qu'il grava tant de fois. Son souvenir y survit, malgré la disparition (vol) de sa statue, comme celui de son grand ami Verhaeren ...
La chapelle Saint-Roch fut édifiée en 1851. Point culminant du village d'Angre, la chapelle Saint-Roch constitue un point de départ idéal pour découvrir la région d'Honnelles. Au sommet du chemin Saint-Roch, elle délivre une vue ahurissante sur les villages qui l'entourent. Par temps clair, on verrait plus de trente clochers ! Aidé de la table d'orientation qui la borde, on s'amuse à deviner à qui appartiennent ces fameux clochers... Source : visitMons
La ferme du Seigneur a été à partir du XVIème siècle la propriété du Seigneur du petit village d'Angreau. La ferme qui a su conserver le charme d'antan est composée à la fois de bâtiments anciens parfaitement restaurés et d'autres, plus récents mais plus fonctionnels. Depuis 15 ans, la ferme fait usage d'élevage de chevaux de sport.
Angreau, petit village de 350 habitants, est surtout connu pour ses belles organisations sportives que ce soit pour des manches du championnat du monde de motocross, le Grand Prix des Nations en 1983 ou encore pour ses nombreuses courses à pied qui s’y déroulent. Angreau, c’est aussi Marc Vanlangendonck, un éleveur de chevaux réputé dont un étalon né à Angreau sous le nom de « Tic Tac du Seigneur » s’est classé parmi les 15 meilleurs chevaux d’obstacles du monde aux derniers jeux olympiques de Rio (2016). Cette œuvre symbolise aussi l’attachement des Angrellois et Angrelloises au sport en général et cycliste en particulier. Chaque année, en août, se déroule ici une manche cycliste du championnat de Belgique pour juniors et dont la victoire sourit toujours à des coureurs qui feront, plus tard, les beaux jours de grandes équipes professionnelles. José Samyn : un jeune coureur cycliste prometteur, enfant du pays qui décèdera en course en 1969 à l’âge de 23 ans. Une multitude de victoires mais aussi vainqueur d’une étape du tour de France en 1967 qu’il terminera à la 17ème place du classement final. Vainqueur à Paris-Nice, il finira second de la Flèche wallonne (1968), battu au sprint par l’ancien champion du monde Rik Van Looy.
Le moulin d'Angre est un moulin à eau qui daterait du 13ème siècle. On y a moulu le grain jusqu'en 1901, année de l'incendie qui le détruisit.
Voisinant le tilleul du Centenaire et précédé de larges marches plates pavées, monument aux morts créé par L.Deschuytener symbolisé par une émouvante pleureuse en pied adossée à une pierre dressée portant l'inscription " A nos enfants morts pour la patrie ". Source : Catherine Guisset-Lemoine (1999)