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À voir autour

Circuit l'Ain à vélo n° 14 - Pour l'amour de l'art

Paysage du Revermont
Musée départemental du Revermont
Crédit : G. Brevet / Aintourisme

Description

Balade esthétique ou artistique... plaisir des yeux et découverte des savoir-faire autour de la faïence, du bois et de l'émail. Au fil des siècles, bressans et cavets sont devenus maîtres de la matière et des couleurs...

En 1761, lorsque le baron De Marron installa une manufacture de faïences dans sa propriété de
Meillonnas, tous les ingrédients nécessaires étaient réunis : une terre de grande qualité, un cours d'eau fournisseur d'énergie, une forêt donnant du bois de chauffage pour les fours. Très vite, la manufacture fut connue pour ses faïences "petit feu" et son décor "à la rose manganèse". A cette même époque, le premier mobilier de "style" bressan fut fabriqué à partir des essences de bois locales : chêne, noyer, poirier, cerisier pour l'ossature, loupe de frêne ou ronce d'orme pour les panneaux. Cette polychromie, associée à un décor sculpté, reste
l'originalité des vaisseliers et armoires bressanes. Quant aux émaux bressans, ils connurent leur temps de gloire internationale au XIXe siècle grâce à Amédée
Fornet, artisan burgien, nommé fournisseur officiel de la cour d'Italie en 1906.

Les boucles de l’Ain à vélo sont en cours de modification; à l’issue un nouveau balisage sera donc effectif."

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 25/01/2024
48 km
4 h
max. 331 m
min. 217 m
440 m

Profil altimétrique

Point de départ

01000 Bourg-en-Bresse
Lat : 46.197151Lng : 5.236101

Points d'intérêt

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Village de Meillonnas

Au pied des collines, le long d’une voie antique qui longeait le Revermont, l'ancien bourg fortifié de Meillonnas possède encore une partie de son château et de son enceinte. Il doit sa renommée à la faïence qu'on y fabriquait aux XVIIIe et XIXe siècles.Le château a probablement été construit vers 1350 par le fils d’Humbert de Corgenon, bailli de Bresse. Du XVe au XVIIIe siècle, il appartient aux La Chambre-Seyssel, famille savoyarde qui le vend en 1740 à Nicolas de Marron, oncle du fondateur des faïenceries. Car depuis l'époque gauloise, Meillonnas est associé à la fabrication de céramiques (""In villa Mellionaco""... Mellona = domaine gallo-romain), car les argiles du secteur sont d'une excellente qualité. A la fin du XVIe s., une terre vernissée, le « service vert », est diffusé dans toute la région et au-delà de Lyon. De la poterie commune et utilitaire fabriquée dans les tupinières (tupin = pot), on bascule à la ""fabrique en fayance"" fondée en 1760 par la famille Marron, dans son château. La proximité du cours d'eau local, le Sevron, participant à cette activité. Les Marron seront propriétaires du château jusqu’en 1839 et la production de faïences cessera quelques années plus tard. Les plus belles pièces sont aujourd'hui visibles au musée du Revermont à Cuisiat et au musée de Brou à Bourg-en-Bresse. A noter que les plaques des rues sont en faïence ! L’église Saint-Oyen fut en grande partie reconstruite aux XVIIe et XIXe siècles mais la chapelle Notre-Dame témoigne de son passé médiéval. Elle fut fondée par le chevalier Jean de Corgenon en 1382, ainsi que l'atteste l'inscription gravée sur la clé de voûte. Il avait alors commandé des fresques pour la décorer, lesquelles sont aujourd'hui toujours visibles et constituent l'ensemble le plus complet du département (classées MH). D'inspiration italienne, l'artiste est resté anonyme mais on y retrouve aisément l'influence de Giotto. A l'extérieur, le clocher est coiffé d'un dôme ""à l'impériale"". Meillonnas possède quelques belles maisons anciennes, dont certaines à colombages, tel l’ancien presbytère en face de l’église. Il existe même une ""rue des colombages"". Egalement, trois maisons fortes ""hors les murs"", chemin de Beauregard, datées du XVIe siècle, c’est-à-dire au moment de la construction de la deuxième enceinte (la première datant du XVe). A voir aussi à proximité du château, le parc Balland, traversé par le Sevron où l'on découvre une petite chute d'eau : un véritable havre de paix des plus romantiques. Et de-ci, de-là, des oeuvres d'art garnissent les espaces verts : réalisations des amis artistes de Roger Vailland, dont la maison est à voir dans la rue qui porte son nom depuis 1989 (tombe dans le cimetière communal). Situé en bord de route, un petit bâtiment que l’on peut assimiler à une gloriette, se trouvait originellement à l’angle des routes de Viriat et de Treffort. Mais gênant la circulation, il a été déplacé. Il est à rattacher à la maison visible au fond du parc, maison du XIXe de style colonial réunionais. Sur cet île, on donne le nom créole de « Guétali » à ce type de construction, ce qui signifie ""regarde le"". C'est donc un petit pavillon d’angle qui sert à regarder ce qui se passe dans la rue sans être vu !

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Treffort, village médièval perché

Treffort établit la jonction entre la plaine de la Bresse et le Revermont. C'est un village de caractère qui a conservé son plan médiéval et ses maisons vigneronnes ; ses rues sont jalonnées d'un certain nombre d'intéressantes fontaines.L’histoire de Treffort est citée dans les livres dès l’an 974 (Trefortium) avec la construction de la première maison forte, mais il ne fait aucun doute que le site ait été habité bien avant, notamment à la période gallo-romaine. Accroché aux premiers chaînons du Jura, Treffort est un village perché qui a gardé son plan médiéval. Seigneurie des comtes de Bourgogne, la cité appartint aussi au seigneur de Coligny, à qui l’on doit la construction du château, et à celui de la Tour du Pin, qui accorda une charte de franchise aux habitants mais qui devra céder Treffort au comte de Savoie en 1289. Ce dernier dota la ville de remparts, percés d’au moins six portes et défendus par plus de trente tours dont on voit encore les vestiges. En 1601, Treffort est rattaché au royaume de France par le traité de Lyon. La vigne a aussi modelé la cité pendant plus de mille ans, jusqu’à l’arrivée du Phylloxéra et la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, le Comté remplace le ""p’tit vin"" des Cavets (surnom des habitants du Revermont). Treffort fut une place frontière avec la Franche-Comté qui se trouve juste derrière la montagne. Plusieurs fois assiégée, la cité retrouve la sérénité avec le rattachement de la Comté à la France en 1678. De cette époque défensive, on peut encore apercevoir les restes du château (aujourd’hui privé) et flâner sur le chemin de ronde qui longe les anciens remparts côté vallon. Construits par les Savoyards, ils étaient percés d’au moins six portes et garnis de plus de trente tours, et leur hauteur était égale à celle de l'église. La maison forte du Haut Moyen Age se transforme au XIIIe siècle sous l’impulsion des sires de Coligny. Elle devient château défensif, renforcé de huit tours, dont l’une, au sud, servait d’entrée. Il occupait un quadrilatère de 60 m x 43 m, protégé au sud par un fossé, un pont-levis et au nord, par une tranchée creusée dans le roc qui sert aujourd’hui de chemin. Il est ravagé au XVIe siècle et transformé en carrière de pierre (de nombreux réemplois sont visibles un peu partout dans le village). Racheté et en partie reconstruit par Tony Ferret (1851-1923), architecte départemental de l’Ain. Rue Pelot : toponyme du franco-provencal ""pêl"" (poil) en lien avec l'industrie du travail des peaux ou ""pelo"" (gruau) et en lien avec la présence d'aire de battage des grains. Les tanneurs y trouvaient l'eau du Nacaretan, ruisseau indispensable à leur travail car à l'écart de la ville, pour éviter l’odeur désagréable des peaux. Les cours des maisons (sur la droite de la rue) au pied des anciens remparts, servaient autrefois d'aire de battage. Fontaine des trois jets : progrès extraordinaire, elle permettait aux habitants de ne plus aller puiser l'eau à l'extérieur du village. Une légende raconte que les bonnes années de vendanges, le vin y coulait à flot. Fontaine du Carrouge (1850) : à l’emplacement d'une ancienne maison (restes de cheminée, niches murales...). Carrouge, du latin ""quadrivium"", signifie carrefour de quatre chemins. Rue Ferrachat : du latin ""ferrarius"" (forgeron) ou ""ferratus"" (garni de fer). Sous la rue, présence d'une citerne d'époque romaine. A voir : becs d'éviers dépassant des façades. Maison à pont : cette façade offre des fenêtres à meneaux, un linteau de porte en anse de panier et surtout un escalier appelé ""pont"". Il permettait d'accéder à la maison qui se trouvait surélevée par rapport à la rue en raison de la cave à vin semi enterrée dans le rocher. Les autres ponts ont été démolis au XIXe s. pour faciliter la circulation. Le pilier creux (réemploi) était rempli d'eau et servait au charron pour refroidir brusquement le cerclage métallique des roues de char pour le resserrer. Rue du fiscal : elle menait directement à l'ancienne châtellenie, lieu où les impôts étaient perçus. Les halles : Datées du XIVe siècle, elles étaient initialement composées de piliers en bois et de murs en torchis et accueillaient le marché tous les jeudis matins. L'après-midi était réservé aux audiences publiques tenues par le châtelain. Détruites par un incendie, elles furent reconstruites au XIVe siècle. L'église Notre- Dame de l'Assomption (XIVe siècle) est située sur le haut du village, près du château. Son clocher fut bâti avec l'aide des moines de Nantua, alors que la nef resta à la charge des villageois et fut couverte à la hâte. Ce qui explique le décalage entre la nef et le clocher. La façade fut richement décorée au cours des XVe et XVIe siècles. La Vierge à l'Enfant est abritée par un auvent de type gothique. De part et d'autre du portail d'entrée, trois blasons célèbrent le retour de la Bresse et du Revermont à la Maison de Savoie, par le mariage du Duc Emmanuel-Philibert de Savoie avec la fille de François Ier, Marguerite de France. La croix surmontant le pignon, est percée d'un oculus et son centre présente des branches en forme de fleur de lys. A l'intérieur les stalles de style Louis XIV sont remarquables. Elles proviennent de la chartreuse de Sélignac située à quelques kilomètres ; ses médaillons sculptés illustrent la vie de Saint-Bruno, fondateur de l'ordre des Chartreux, de la prise de l'habit à sa mort.

Le village 01370 Val-Revermont
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Ecomusée Maison de Pays en Bresse

L’Écomusée Maison de Pays en Bresse, vous permet de voyager dans le temps du XVe siècle au XIXe siècle.12 Hectares, 5 bâtiments typiques, 12 pièces à visiter et des milliers d’objets d’époques sûr la vie quotidienne des paysans en Bresse, de leurs savoir-faire, outils, les machines agricoles, costumes traditionnels... L’histoire de ce musée associatif est incroyable, les cinq bâtiments traditionnels ont été sauvés de la destruction, entièrement démontée et reconstruite à l’identique sur un nouvel emplacement. Venez découvrir une ferme du XVe siècle, une ferme du XVIIe siècle, une ancienne tuilerie… Les précieux témoignages sur la vie rurale à travers le temps permette de découvrir ou re découvrir la vie d’antan et l’histoire Bressane. Un petit sentier pieds-nus, des jeux en bois et parc forestier, permettent de se ressourcer avec la faune et la flore Bressane Les visites sont en accès libre, dernière entrée 1h15 avant la fermeture. Un livret jeux est disponible pour les enfants. Des ateliers familles sont proposés pendant les vacances scolaires.

100 route de Bourg lieu dit Montaplan 01370 Saint-Étienne-du-Bois
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Informations complémentaires

Contact

Téléphone : 04 74 32 31 30

Email : tourisme@aintourisme.com

Site web : www.ain-tourisme.com

Période d'ouverture

Toute l'année.

Mis à jour par

Aintourisme - 24/01/2024
www.ain-tourisme.com
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