Partez à la découverte du patrimoine bâti et naturel du bourg et des alentours de la commune de Pressigny. Vous apprécierez notamment un magnifique lavoir très bien restauré.
Le village de Pressigny est niché au cœur d’une vallée verdoyante et boisée qui ravira les amateurs d’une nature sauvage est préservée Les hauteurs offrent de très beaux panoramas. Si l’occupation du territoire est attestée dès la préhistoire, la première mention dans les textes date de 1113. Le village s’organise autour de l’église Sainte-Madeleine construite vers 1870 grâce au financement des habitants et des châtelains du Porteau. Elle est flanquée d’un prieuré médiéval dont les ouvertures sont surmontées d’un décor au style gothique flamboyant. A proximité se dresse un cèdre bicentenaire accolé à une tour coiffée d’ardoises. Le monument aux morts présente une forme singulière en pyramide obélisque et à pour particularité d’être commun aux communes de Pressigny, Aubigny, Lhoumois, Lamairé et Oroux.
Cette forteresse médiévale était la propriété des de Craon ; elle passa en 1400 aux Chabot lors du mariage de Marie, fille de Guillaume II de Craon, avec Louis de Chabot, seigneur de Pressigny. Les Chabot conservèrent ce domaine pendant 120 ans. Les Prévost & les Chauvin leur succédèrent puis les de Chouppes, une vieille famille ayant rempli d'importantes fonctions au cours des règnes de Henri IV, Louis XIII et Louis XIV. Au XIXe siècle, les Talhouët-Roy, une vieille famille d'origine bretonne, deviennent propriétaires du Porteau. Le château actuel, construit entre 1914 et 1920 dans un domaine boisé de quelque 150 hectares de bois et de prairies, a remplacé une demeure du XVIIIe siècle. Il se compose d’un pavillon central en léger retrait, dominant d'un niveau deux bâtiments d'angle au faîtage surmonté d'une crête de tôle découpée. Le château présente une façade classique avec ses ouvertures symétriques et, à la base des toits, cinq petites fenêtres au fronton triangulaire. Il s'ouvre sur un élégant jardin à la française avec son miroir d'eau.
Le hameau de Jarsay et un petit village atypique de Gâtine, il a conservé son petit patrimoine, avec une croix en granit et deux puits couverts à usage collectif restaurés dernièrement. Ce hameau est desservi par de nombreuses ruelles habillées de murets en pierre. Il est en grande partie occupé par un élevage de chevaux.
Découvrez une vue panoramique remarquable sur les paysages de Gâtine avec la vallée du ruisseau des Echasses et les nombreux bois qui couvrent les vallons : le bois de la Coudrelle, le Bois Marin, Les Exploits. Au nord-ouest vous pouvez apercevoir le château de l’Orangerie sur le territoire de la commune du Chillou. En arrière-plan vous découvrirez les premières plaines agricoles typiques de Vienne.
L’ancienne carrière du Fouilloux est située le long de la D134, à 1 km environ à l’est du hameau de Jarzay, sur le versant droit de la vallée du ruisseau des Echasses. Elle témoigne des activités liées à l’exploitation du sous-sol tout comme les carrières du Breuil et des Pétrys. Cette dernière alimentait un petit four à chaux construit au XIXème siècle. Le calcaire était entre autre utilisé pour amender les terres acides de la Gâtine. Cette vaste exploitation à ciel ouvert est aujourd’hui partiellement comblée. Elle n’expose plus que deux fronts de taille distants d’une centaine de mètres environ.
Situé à moins de 500 mètres au nord-est du bourg, il s’agit d’un lavoir à impluvium, caractérisé par un bassin central alimenté en eau de pluie par un toit incliné vers l’intérieur. Il possède une deuxième particularité car il est aussi alimenté par une source située au pied de la route, et reliée au bassin par un canalisation. De forme rectangulaire, il est construit en moellons de calcaire avec des toitures en ardoise. Il date de la fin du XIXème siècle et a été rénové en 2009. Profitez de la table de pique-niquer pour déjeuner dans ce site remarquable.
Bitume
Graviers
Terre
Herbe