Dépaysez-vous ! - Grande boucle

Le Fourneau St-Michel est un remarquable ensemble architectural implanté au cœur de la forêt d'Ardenne. Il est consacré à l'architecture et au mode de vie de l'Ardenne d'autrefois. Un musée et des bâtiments témoignent aussi de l'industrie du fer au 18e siècle. Des habitations, des fermes, une école, une chapelle ont été transplantées dans un parc, avec une grande rigueur scientifique pour témoigner de l'architecture rurale traditionnelle du sud de la Wallonie. Un exceptionnel haut-fourneau du 18ème siècle témoigne de la sidérurgie ancienne. Il est construit par le dernier père abbé de St-Hubert, Dom Nicolas Spirlet. Vous pouvez également profiter des aspects récréatifs et culinaires dans ce site ressourçant puisqu'une plaine de jeux est située en plein cœur du domaine. Par ailleurs, le site présente un intérêt indéniable pour la flore et la faune de nos régions, par la grande diversité des espèces recensées.Informations complémentaires: Le Domaine est accessible aux chiens tenus en laisseLe Domaine est majoritairement accessible aux PMR accompagnéesPossibilité de louer une voiturette électrique PMRPossibilité de réservation de visites guidées

Haut lieu de pèlerinage, la chapelle actuelle date de 1733. Le grand autel en bois peint (style Louis XIV) est superbe. À coté de cet édifice se trouve une source miraculeuse pour les maladies des yeux. Selon une légende, les habitants de Bras auraient découvert une statue de la Vierge dans le creux d’un chêne se trouvant près de la source. La madone fut aussitôt déposée dans l’église paroissiale. Mais dès le lendemain, elle avait regagné son arbre, montrant de la sorte son désir d’être honorée à cet endroit. Le chêne étant vétuste, une chapelle fut érigée pour abriter la statue…La chapelle est ouverte tous les dimanches d’avril à octobre.Pour découvrir l'édifice avec une visite virtuelle en 3 D: www.discovr360.com/libramont/cdlh.html 

Il s’agit de la plus ancienne chapelle des terres de Saint-Hubert. Non loin, selon la légende populaire de l’endroit où saint Hubert se serait converti au christianisme suite à une rencontre avec un cerf crucifère lors d’une partie de chasse (une croix appelée « Rouge croix » marque l’emplacement de cette conversion). La chapelle actuelle date de 1904 et intègre certains éléments retrouvés dans l’ancienne chapelle Saint-Catherine, ainsi que de très nombreux blasons des chasseurs d’Europe. 

Cette construction de style classique se distingue par son élégance et sa simplicité. Elle contient un riche mobilier du 18e siècle. Les fonts baptismaux romans datent du 7e siècle. Un chemin des sept douleurs de la Vierge, illustré par Jijé, célèbre dessinateur belge, mène à la chapelle Notre-Dame de Haurt (XVIIIe siècle). Cet édifice a été érigé au sommet d'une colline. La légende veut qu'une statue de la Vierge y ait été trouvée et portée à l'église de Bure. Elle préférait revenir, miraculeusement et jusqu'à trois fois, sur le lieu de sa découverte pour y être vénérée.Saint Lambert : visites guidées gratuites tous les samedis de juillet et août de 14h à 17h.Chapelle Notre-Dame de Haurt à découvrir par "La Promenade des Chapelles". Ce parcours fléché d'environ 4 km est équipé de QR codes à scanner pour découvrir les nombreuses curiosités qui jalonnent le parcours.

La collégiale Saint-Monon, son vieux cimetière et l’allée de tilleuls plantés en 1803 sont classés par la Commission des Monuments et Sites. La collégiale fut restaurée en 1948-1949 et selon le chronogramme au-dessus du porche de l’entrée, le bâtiment actuel date de 1661. Le choeur et l’abside sont de styleroman du 7e s. et la nef fut également reconstruite en 1661.Un panneau didactique à l’entrée de la collégiale raconte l’histoire de saint Monon, moine écossais venu évangéliser nos ancêtres vers l’an 600. La collégiale renferme la châsse contenant les reliques du saint, patron invoqué par les agriculteurs qui voient en lui un protecteur du bétail et des cultures.Chaque année (le dimanche qui suit l’Ascension), la châsse est transportée de la collégiale vers la chapelle Saint-Monon lorsde la procession des Remuages. Les pèlerins, en majorité des agriculteurs, frottent la châsse avec des poignées d’herbe ou des branches d’arbustes, qu’ils donneront ensuite à manger à leurs animaux, espérant ainsi les protéger pour toute l’année.

Sur votre droite en descendant, vous passerez devant le Château de Grune (propriété privée). L’histoire du village est intimement liée à celle de son château qui fut le sièged’une seigneurie hautaine se relevant en plein fief de la Cour féodale du comté de La Roche. Henri de Wellin, Seigneur deGrune, Crupet et Masbourg, est le 1er dont il est fait mention dans un acte de 1290.Le château était entouré de fossés jusqu’au début du 19ème siècle.L’ensemble forme un quadrilatère, composé d’une maison seigneuriale et d’une ferme en ruines. La maison a été construite en 1613 par Gilles de Mozet, seigneur de Grune.En 1851, elle a été restaurée par Th. Pety de Thozée, puis une 2ème fois par le comte Maurice de Ramaix en 1894.La ferme date du début du 18ème siècle. Le château a beaucoup souffert lors de la guerre en 1945. En effet, la quasi-totalité du site fut incendié et seule une partie fut restaurée en 1946.Il est, depuis le 28août 1947,patrimoine classé dans la liste des Monuments et Sites de la Région Wallonne.

Dans un lieu resté intact, découvrez le travail des maîtres fondeurs, l’art campanaire et la symbolique des cloches.La fonderie de Cloches Causard-Slégers débute ses activités en 1832 et prend un essor commercial important grâce à la route des diligences qui joint la France à l’Allemagne. Des milliers de cloches y sont coulées. Dans les années 55 à 60, la fonderie occupe plus de 35 ouvriers. Elle cesse ses activités en 1970 et est aujourd'hui un patrimoine campanaire classé, unique en Belgique.Toutes les visites sont guidées.Animations pour les groupes scolaires.Possibilité de petite restauration uniquement sur réservation (cafétéria pouvant accueillir 60 personnes). 

Sohier est un petit village aux confins de l'Ardenne et de la Famenne. Il offre de multiples points de vue sur un paysage très ouvert et varié ainsi que sur ses richesses patrimoniales telles que l'église Saint-Lambert, ses fermes traditionnelles, ses bâtisses en pierre calcaire, son château privé et son parc... autant de caractéristiques qui lui ont valu l'octroi du label en 1996. À Sohier, les villageois prennent plaisir à fleurir les devantures et garnir leurs parterres. En été, profitez de cette richesse horticole grâce au circuit "La balade des fleurs" de 5 km. Vous y découvrez Sohier et ses alentours en habits de fête et de fleurs. La carte de balade reprend plus de 30 points d'intérêt patrimoniaux, paysagers, ou encore spécifiques aux diverses plantations florales. 

Depuis Pâques 1984, date du premier marché du livre rare ou d’occasion d’Ardenne, Redu accueille les amateurs du livre du monde entier.Aujourd’hui, le Village du Livre compte une douzaine de librairies spécialisées (nature, astronomie, histoire, voyage, musique, archéologie, livres pour enfants et bandes dessinées...) ainsi que de nombreux artisans et producteurs.Les librairies sont principalement ouvertes le week-end, les jours fériés et les vacances scolaires. En dehors de ces périodes : du lundi au mercredi 2 ou 3 librairies sont ouvertes, le jeudi et le vendredi environ 5 librairies.En 2022, découvrez dans les rues de Redu, la promenade poétique qui a pour thème de “Souffleurs de Vers ».Passez un agréable moment au calme dans notre espace-détente (Parc des Anciennes écoles de Redu, entrée à côté de l’atelier de fabrication de papier). 

La Chapelle Notre-Dame de Walcourt (1750) et ses tilleulsEn venant de Redu, juste avant d’arriver à Lesse, petit chemin sur la gauche.Encadrée de deux tilleuls vénérables, cette chapelle, dominant le hameau de Lesse, date de 1750. Placée sur la protection de N.-D. de Walcourt, elle fur, paraît-il, le théâtre de quelques faits miraculeux. Un pèlerinage à Saint Monon – qui y possède une statue – s’y est maintenu longtemps pour la protection du bétail et particulièrement des cochons. 

Le 22 août 1924, en corrélation avec l’engagement de Maissin, un combat très meurtrier oppose, sur le territoire d’Anloy, le 18e corps de l’armée allemande au 17e corps de l’armée française. Tout se joue sur la plaine et dans les bois qui s’étendent au sortir du village, le long de la route de Framont. Plusieurs fois, les Français qui s’y déploient en arrière des lisières, tentent de déboucher dans les plaines. Mais les hommes, une fois à découvert, s’écroulent sous les feux des mitrailleuses et des tirs d’artillerie. De leur côté, les Allemands lancent contre les bois des assauts répétés. En vain ! Le combat s’éternise, et les pertes sont cruelles. Finalement, obéissant à l’ordre de retraite générale, les Français se replient sur Fays-les-Veneurs et Paliseul, laissant derrière eux un champ de bataille jonché de morts et de blessées. Un millier d’hommes sont tombés en ces lieux désormais paisibles. Leur mémoire repose dans un cimetière au sein e la forêt qui les a vus vivants. Resquiescant in Pace.